Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Presentation

  • : FUKUSHIMA ATTENTION DANGER
  • : avertissements et conseils à l'Humanité - warnings and advice to Humanity - But du blog : œuvrer pour un monde meilleur en publiant - des messages reçus du Monde Invisible - des articles sur l'environnement et la santé aim of this blog : help to make the world a better place by publishing messages from the Invisible World and articles on environmental and health issues - le témoignage sur les risques et conséquences du régime matrimonial légal
  • Contact

Recherche éditeur - Looking for editor

Recherche éditeur pour la publication et diffusion à l'échelle mondiale du recueil de Messages Divins JESUS EN DIRECT et de FUKUSHIMA.

 

Merci de me contacter par le formulaire de CONTACT.

 

Looking for an editor for publication and worldwide distribution of the compilation of the Divine Messages JESUS LIVE and FUKUSHIMA.

 

Please use the CONTACT form to get in touch with me.

Archives

 

APPEL URGENT

pour informer de la nouvelle réalité depuis le 11 mars 2011

URGENT APPEAL to inform on the new reality since March 11, 2011


____________________

 

"A foolish faith in authority is the worst enemy of truth."

Albert Einstein


"Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal,

mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."

Albert Einstein

 

"During times of universal deceit, telling the truth becomes a revolutionary act."

George Orwell

 

"Les hommes répugnent à accepter ce qui est facile à saisir. "

  Henry Miller


icono

 

 

Think again, think seven times again before you leap 
and start construction of new nuclear power plants.
Mikhail Gorbachev
June 2006

20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 10:12
25 mai
Je n’arrête pas de passer d’un accès de sueurs à un accès de frissons. La régulation thermique ne fonctionne plus du tout. Ces changements de température sont fort désagréables ; je ne sais plus comment me vêtir : une fois j’ai trop chaud et je suis trempée ; tout de suite après, j’ai froid et dois me couvrir pour ne pas trembler. J’ai les mains et les pieds trempés de sueur au point que je n’oserais serrer la main à personne ; je sais, cela ne m’arrivera pas. Je suis déçue que même la maîtresse de l’école qui n’est qu’à une cinquantaine de mètres, ne vienne pas me voir ; pourtant, elle sait que je ne vais pas bien, puisque j’ai dû arrêter les cours de langues étrangères ; EMMA l’avait prévenue et je comptais avec sa visite.  
 
Je me demande combien de temps vont durer ces sueurs insupportables. Ce qui me fait le plus souffrir, ce sont ces terribles vertiges qui me handicapent à cent pour cent. Je ne tiens pas debout, dans le vrai sens du mot. Dès que je n’ai plus d’appui, la tête tourne et je sens m’en aller. Il est hors de question de sortir TOMMY, il doit se débrouiller seul dans le petit bout de « jardin » de quelques mètres carrés.
 
J’appréhende beaucoup de monter et descendre l’escalier dans la maison. Quand je ne peux pas l’éviter, comme pour aller aux toilettes, je me cramponne désespérément tant que je peux à la rampe. Les travaux courants du ménage, même les plus faciles, deviennent une corvée. EMMA m’aide avec la vaisselle en rentrant de l’école ; la position debout m’est trop pénible. Je ne peux rien faire au niveau cuisine ; nous mangeons simplement le strict nécessaire juste pour nous nourrir. Je me pose beaucoup de questions et me demande ce que deviendrait EMMA si je claquais, pensée qui ne me lâche plus. Le fait de ne pas avoir de réponse m’inquiète encore plus. Je suis une boule de nerfs mis à vif, bonne à rien. Pour combien de temps aurai-je encore ?
 
Malgré mon mauvais état, je suis toujours capable de penser et passe et repasse en revue tous les problèmes à résoudre.  Aujourd’hui, Maître MATOU me représente à l’audience au Tribunal de Commerce de Perlieux qui décidera du sort des PRUNELLES. Il m’avait conseillé en avril de maintenir la demande d’expulsion des occupants et de charger Maître NOIR à Paris de l’appel. Mais je suis contre ; je préfère que la maison soit occupée jusqu’à sa vente pour que maison et jardin soient entretenus. J’espère qu’il fera pour le mieux pour défendre mes intérêts.
 
La rédaction des courriers m’apporte un certain degré d’apaisement de ma tourmente incessante. C’est ainsi que je trouve la force pour rédiger une lettre au Tribunal de Commerce pour informer le Juge Commissaire de mon intention de porter plainte contre Monsieur BOULIER.
(Réponse le 6 juin 1997)

Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
17 août 2007 5 17 /08 /août /2007 10:11
22 mai
Le grand jour est arrivé : Sur ma demande, le psychiatre me permet - malgré les problèmes que j’ai rencontrés depuis la réduction de la dose des médicaments - d’arrêter complètement le traitement des antidépresseurs. Je suis décidée de tenir bon quoi qu’il arrive. Je rentre toute contente en me rassurant que la moitié du chemin difficile soit déjà derrière moi.
 
23 mai
Les vertiges recommencent et je suis obligée de passer ma journée dans le canapé. Jamais de ma vie je n’ai passé de telles journées : couchée, bonne à rien, regardant de temps à autre un peu la télévision pour faire passer le temps et me changer les idées. Dès que j’essaie de me lever ou simplement de tourner la tête, j’ai l’impression de m’en aller. Le mieux, c’est de ne pas bouger du tout, ce qui n’est pas possible puisque je me sens trop mal dans toutes les positions, un cercle infernal à devenir fou. Je me sens mal à l’extrême. Je n’arrive plus à cacher mon état à EMMA qui s’inquiète. Jamais encore elle ne m’a vue ainsi : une maman complètement hors service. Je lui explique ce qui se passe avec moi. J’essaie surtout de lui faire comprendre que ces problèmes ne sont que passagers, que je dois les surmonter pour être rétablie. Mais pendant combien de temps vais-je être dans cet état ? Je n’en sais rien, le psychiatre ne m’a rien dit. Qu’est-ce qui m’attend encore ? J’espère avoir la force pour tenir bon jusqu’au bout. Je ne dois pas claquer, pas maintenant en tout cas. Je dois élever EMMA, c’est mon premier devoir. Je me pose d’innombrables questions auxquelles je ne trouve pas de réponse. Jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi exécrable, je n’ai souffert à ce point, souffert en silence
 
24 mai
Je vais trop mal pour tenir mon Journal, je me rattraperai demain, je l’espère, si je suis encore en vie...

Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 10:10

Suite du 20 mai
La journée me paraît interminable. Je me pose mille et une questions sur le sort d’EMMA. Comment RAOUL peut-il oser ne pas la ramener comme d’habitude le dimanche soir ? Je trouve une lettre sur la table de la cuisine, elle est de RAOUL.  Comme depuis un certain temps, je n’accepte plus aucun courrier de sa part pour me protéger nerveusement contre ses violences verbales, ses mots odieux qui me gâchent toujours la journée, et que toute la correspondance passe par l’avocat - comme RAOUL l’avait exigé par écrit depuis 1994 - je ne l’ouvre pas, mais préfère la remettre au cabinet de Maître MATOU mercredi prochain lorsque j’irai en ville.
(Annotation : Elle concernait la sortie du week-end.)
 
Dans la journée, la maman d’une copine à EMMA me propose de m’accompagner dans un discount. Je suis contente de sa proposition, puisque ces derniers jours, nous avons vraiment gratté les fonds. Ces courses bon marché me permettent d’améliorer un peu notre table et de manger de temps à autre du saucisson et du jambon fumé, produits inabordables dans d’autres boutiques pour mon maigre budget et donc rayés de ma liste des courses depuis fort longtemps, tout comme la viande, le poisson, la charcuterie, les gâteaux ou le chocolat. Il n’y a pas beaucoup de postes sur lesquels je peux encore faire des économies ; mais sur l’alimentation je pourrais éventuellement encore gratter un tout petit peu. Nous avons une alimentation de base, rien de plus. Un melon sur la table est devenu un évènement pour EMMA qui l’apprécie d’autant plus. Heureusement qu’elle se contente de trois fois rien. J’ai abandonné de manger très peu le soir pour faire des économies ; je n’ai pas pu trouver le sommeil avec un estomac grognon ; il vaut mieux manger encore moins dans la journée. Pour me couper la faim, j’ai pris l’habitude de boire une tasse de thé ; ainsi je tiens jusqu’au prochain repas.
Malgré mon piteux état, j’accepte sa proposition qui me permet de ramener sans trop de difficultés le plus gros de nos besoins alimentaires que je n’aurai pas besoin de traîner dans mon caddie depuis Perlieux, et qui m’épargnera la corvée des quatre derniers kilomètres à pieds les jours où je ne trouve pas de chauffeur.

Vers dix-huit heures, je rentre extrêmement fatiguée des courses. Je suis étonnée de trouver les affaires d’EMMA devant la porte d’entrée, mais pas de trace de l’enfant. Je suis soulagée et perplexe en même temps : soulagée, parce qu’EMMA est rentrée, perplexe parce que je me pose la question comment un père responsable peut déposer son enfant de neuf ans devant la porte de la maison et le laisser seul sans avoir la certitude que la mère soit à la maison. Finalement je retrouve EMMA chez la voisine, chez qui elle est allée après avoir trouvé la porte d’entrée fermée. Que je suis soulagée de la retrouver saine et sauve après son voyage éclair à Paris !


Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message  dans CONTACT .
 

Partager cet article
Repost0
11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 10:09
20 mai       
Ma plainte contre Monsieur BOULIER déposée le 21 janvier au Tribunal de Commerce et déposée au Parquet le 11 février 1997, enregistrée le 3 mars 1997 au Parquet (affaire commerciale), est classée sans suite
(Annotation : Je l’apprendrai seulement le 17 février 2003 en me renseignant directement au Parquet.)
 
Dans l’ensemble, je me sens un peu mieux. L’impression « d’être anesthésié » du visage diminue petit à petit. Je ressens mieux mes mains. J’ai enfin l’espoir de remonter la pente, mais je sais que le plus dur est encore devant moi : Dans deux jours, je dois complètement arrêter TOUT traitement. Je l’appréhende beaucoup, mais je suis consciente que je n’ai pas d’autre choix si je veux redevenir une personne « normale ». J’espère que je ne dois pas passer une nouvelle fois par les mêmes souffrances, ce serait inhumain. J’ai si peur.
 
Pour raccourcir l’attente du retour d’EMMA, je m’efforce de faire quelques courriers qui attendent déjà depuis un certain temps. Je relance Maître MATOU pour savoir si oui ou non il accepte de s’occuper de la plainte contre Monsieur BOULIER que j’ai finalement l’intention de déposer vu que rien ne bouge. Je le relance également au sujet de la toile murale et de la porte décorée, objets que je voudrais bien récupérer puisqu’ils sont ma propriété artistique dont RAOUL a disposé librement à la fermeture de la GOURMANDISE. Je rappelle à l’avocat qu’il ne m’a pas répondu à ma lettre du 1er avril dernier par laquelle je lui avais demandé d’assigner Monsieur JULE, le propriétaire du local commercial, pour vol.
 
Je me plains auprès du Président du Tribunal de Commerce que la VOLVO n’a toujours pas été saisie par Maître ESTA bien qu’elle ait été sur « SON territoire » puisque l’huissier avait prétendu de ne pas pouvoir intervenir pour des raisons territoriales, et malgré l’autorisation de Maître TOUR de la saisir même en dehors de son territoire. J’envoie comme preuve une copie de la lettre du syndic du 19 février dernier par laquelle il m’avait informé d’avoir demandé à Maître ESTA de saisir les biens de communauté qui seraient entre les mains de Monsieur BOULIER.
 
Je reçois une lettre de Maître CACO concernant l’affaire de la SNIV. L’avocate maintient sa position disant que la seule possibilité pour moi est de demander des délais de paiement. Elle ignore totalement le fait que le Jugement se base sur un Jugement caduc comme Maître PERNEAUD l’avait affirmé en 1994. Mais elle écrit en même temps :
« Si vous souhaitez toujours engager une procédure, déposez un nouveau dossier d’aide juridictionnelle. » 
Je ne comprends pas très bien pourquoi je déposerais une nouvelle demande d’aide juridictionnelle si le Jugement est devenu définitif, comme elle me l’avait affirmé en août dernier. J’avoue que je ne m’y retrouve plus. Je ne sais pas quoi faire, mais j’envoie à contrecœur un nouveau dossier complet de demande d’aide juridictionnelle à Maître CACO comme elle me l’a suggéré, elle doit bien savoir ce qu’elle fait. Si seulement les avocats me déchargeaient !

 

 

Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 10:08

18 mai

Je commence à attendre impatiemment le retour d’EMMA ; en principe, RAOUL devrait la raccompagner vers dix-huit heures. L’heure passe - toujours rien. A dix-neuf heures, EMMA n’est pas rentrée. Je grignote un peu, je n’ai pas assez faim pour faire à dîner, surtout pour moi toute seule. J’attends toute la soirée, inquiète. Vers vingt-deux heures je me couche épuisée. Mais mon inquiétude m’empêche de dormir. Faut-il vraiment rajouter à mon mauvais état de santé de la détresse nerveuse ?


19 mai

Je n’arrête pas à me demander où peut être EMMA. On est le lundi de Pentecôte. Je ne vois pas d’autre solution que d’avertir la Gendarmerie par précaution. Je me souviens d’un article récemment paru dans la presse locale, où un parent a été condamné à une amende de 3.000 Francs pour non-présentation de l’enfant. Une voisine bien compréhensive m’accompagne dans l’après-midi à la Gendarmerie. Je prends tout mon courage et grimpe difficilement les quelques marches qui conduisent aux bureaux me cramponnant bien à la balustrade pour ne pas tomber. Je me sens mieux assise sur une chaise que debout. Pour la rédaction du rapport, le gendarme remonte jusqu’aux prénoms de mes parents ! Je suis agacée par tant de bureaucratie. La procédure dure au moins une demi-heure, une éternité pour une épuisée. Heureusement que ma voisine est patiente et qu’elle m’attend gentiment en plein soleil dans sa voiture. Je rentre un peu soulagée, mais toujours dans une attente angoissante. Ce soir, je ne peux pas me passer d’une petite dose de calmant. Vu les circonstances, je ne respecte pas ma résolution de ne plus jamais toucher à ces saletés ; mais aujourd’hui, j’ai une excuse valable.

Pour lire la suite, cliquez

Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
5 août 2007 7 05 /08 /août /2007 10:07
16 mai
Je suis surprise que j’ai fait une nuit presque normale. L’épuisement général et le manque de sommeil ont contribué à ce que je m’écroule pendant plusieurs heures d’affilées. Je me réveille couverte de sueur ; ma chemise de nuit est complètement trempée, mes cheveux sont collants. En me levant, je constate que j’ai toujours des vertiges qui me rendent la journée si pénible. Je dois me tenir partout où cela est possible. Je manque d’équilibre. J’ai l’impression que je suis une grande convalescente, mais je suis contente d’avoir tous mes esprits.
 
Je n’arrive toujours pas à taper à la machine ; mes mains ne m’obéissent pas bien, elles tremblent. C’est le jour de mon cours d’allemand à l’école primaire. Vu mon état, je demande à EMMA de prévenir la maîtresse que je ne pourrai pas assurer le cours pendant quelque temps. 
Je passe la journée dans le fauteuil. Dès que je lève un peu la tête, tout recommence à tourner. Je dois rester la tête appuyée au dos du fauteuil. Je n’ai pas l’habitude de ne rien faire toute la journée ; restée ainsi inactive, seule, m’agace. La journée me paraît interminable, puisque je n’arrive même pas à m’assoupir un peu. Je suis condamnée à une complète inactivité et immobilité. J’attends avec impatience le retour d’EMMA ; ce sera mon seul divertissement de la journée.   J’espère pouvoir me lever d’ici-là. Sinon, comment ferai-je le dîner ? EMMA sait mettre la table et faire la vaisselle, mais pas encore cuisiner. Attendons … Peut-être la maîtresse d’école passera-t-elle me voir ?
 
17 mai
J’ai eu de la chance : J’ai pu dormir la nuit dernière ! 
 
C’est le week-end du père. RAOUL vient chercher EMMA et me prend ma seule et unique aide ; je dois donc me débrouiller seule comme je le peux. Comme d’habitude, il se gare devant le petit portail où il attend EMMA sans sortir de la voiture. Je ne sais jamais où il l’emmène. Tout ce que j’espère à chaque fois c’est qu’elle revienne, et qu’elle revienne saine et sauve. Je sais que RAOUL n’a pas la moindre idée de mon état de santé et de l’épreuve par laquelle je passe actuellement. Je suis convaincue que de toute façon, cela lui est complètement égal ; jamais il ne m’a posé la moindre question quant à mes problèmes de santé depuis la demande de divorce. Jamais je n’aurais pensé qu’il serait capable d’une attitude aussi inhumaine
 
Les vertiges et les sueurs continuent ; je dois changer mes vêtements plusieurs fois dans la journée ; ils sont trempés par une transpiration excessive. Je transpire également beaucoup des mains et des pieds ; je ne pourrais serrer la main à personne, mais cela ne risque pas de m’arriver... Je glisse dans mes chaussures à cause de mes pieds mouillés. Je suis toujours réduite à passer la journée dans le canapé. J’ai l’impression que le fourmillement dans les mains diminue légèrement et que je retrouve une meilleure maîtrise de mes doigts. J’ai le coeur qui fait la course ; c’est une sensation fortement désagréable qui m’inquiète. Mon visage reste comme anesthésié et j’ai toujours des difficultés à articuler. D’un côté, je regrette mon isolement et de l’autre côté, je suis soulagée que je n’aie à parler à personne. Je me rends compte que je suis toujours très mal en point. Heureusement que personne ne me voit dans cet état. Je m’efforce de tenir mon Journal et faire péniblement un peu de courrier, mais écrire à la main est trop pénible. 

J’ai donc tout mon temps pour réfléchir sur la situation dans laquelle j’ai été mise par RAOUL et tous les problèmes qu’il a créés. Je prends tout mon courage pour m’installer devant la machine à écrire et rédiger une lettre au Tribunal de Commerce leur signalant une fois de plus que l’Ordonnance du 12 décembre 1996 n’est toujours pas appliquée, Monsieur BOULIER étant toujours en possession des actifs du commerce, de la comptabilité et du véhicule. La rédaction de ce courrier me demande de tels efforts, que je m’écroule aussitôt que la machine est arrêtée.

 

Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez


Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 15:05
15 mai
Après quatre heures de sommeil, ma nuit est terminée ; c’est mieux que rien. J’ai beaucoup de mal à me lever : J’ai la tête qui tourne, je me sens extrêmement faible, rien ne va, mais je dois préparer EMMA pour l’école. J’ai les intestins dérangés et n’arrête pas de monter et de descendre l’escalier avec la plus grande difficulté pour aller aux toilettes situées malheureusement au premier étage. En restant un peu debout, je me sens encore plus affaiblie qu’hier. J’ai du mal à manger, même un tout petit peu, à cause de l’incessante impression de hauts de coeur. Comme le SAMU me l’a conseillé, je téléphone au « médecin de famille » que je n’ai pas. Le médecin me promet de passer dans la soirée. L’attente me paraît interminable. J’ai tout mon temps pour réfléchir, bien qu’avec de très grandes difficultés. Je me rends compte que le téléphone est vital pour nous deux et que je dois le garder à tout prix, quitte à nous priver encore plus sur la nourriture. Heureusement que je n’ai pas fait couper le téléphone comme je l’avais envisagé, il y a quelque temps, pour faire des économies, seul poste que je pourrais encore comprimer pour améliorer un peu notre assiette quotidienne qui ne doit pas dépasser 15 Francs par jour par personne. La cantine pour EMMA coûte déjà 9,50 Francs par jour ; il ne reste donc pas grand-chose pour les trois autres repas. EMMA a appris de se contenter de très peu et ne fait pas la difficile. 
 
En rentrant de l’école elle se rend bien compte que je ne vais pas bien du tout. Tout de suite EMMA commence à faire la vaisselle à laquelle je n’ai pas pu toucher dans la journée à cause des vertiges. Elle ne cesse de me répéter : « Reste dans le fauteuil, ma petite maman, repose-toi. Tu as une grande fille qui s’occupera de la cuisine. » Aussitôt dit, aussitôt fait, elle commence à mettre la table pour le dîner, chose qu’elle ne fait jamais.
 

Je suis soulagée à l’arrivée du médecin et lui fais un résumé de ce qui m’arrive. Il n’est pas étonné.

« Il ne faut pas toucher à ce genre de médicaments, c’est de la drogue. Il y a de tas de gens qui n’arrivent plus à s’en défaire. Leur comportement et leur personnalité en sont modifiés. Ces psychiatres, ils donnent ces traitements avec grande facilité sans se poser trop de questions comment ensuite sortir les gens de là. »  

Sur ce dernier point, je suis d’accord avec lui. Ses propos me confirment mes soupçons et je suis bien contente d’avoir demandé au psychiatre d’arrêter le traitement qu’il me filait depuis environ trois ans SANS demander mon avis. Bien qu’il ait été d’accord de l’arrêter sur ma demande, à aucun moment du traitement, il ne m’a proposé ni la diminution des doses, ni l’arrêt complet du traitement. Pourquoi ? Il ne m’a absolument pas mise au courant de ce qui m’attendait au sevrage. Je me demande dans quel état je vais être après l’arrêt complet des médicaments. Pourquoi ne m’a-t-il pas hospitalisée pour le sevrage, alors que j’ai été hospitalisée pour l’administration du traitement ? Vu mon état, l’hospitalisation aurait été plus que nécessaire pour permettre une surveillance médicale continue et pour me soulager du quotidien que je n’arrive plus à assumer. Mais je sais aussi que sans traitement, je n’aurais probablement pas survécu cette période difficile. Un médecin a-t-il le droit d’empêcher une personne de mettre fin à sa vie ? Je trouve qu’il ne l’a pas. Chacun devrait être libre de vivre sa vie ou libre de vouloir y mettre fin. Personne ne demande de naître, alors pourquoi la Loi nous empêcherait-elle de décider du moment où nous souhaiterions quitter la scène ? J’ai le sentiment que j’ai été entièrement manipulée et cela avec le consentement de mon mari, unique cause de mes problèmes de santé. Lui s’en est tiré indemne, sans médicaments, sans souffrances, tandis que moi, je dois souffrir atrocement
 
Pour que je retrouve un peu de force physique, le médecin me fait une ordonnance d’oligo-éléments et pour combattre l’anxiété, un relaxant à base de plantes puisque je refuse catégoriquement de revenir en arrière lorsqu’il suggère un médicament « léger » ; je veux aller en avant. Il me donne raison. Avant de partir, il me souhaite bien du courage dont j’aurais grand besoin. 
 
« Et si ça n’allait pas, donnez-moi un coup de fil. » 
 
C’est d’accord. Mais qu’est-ce qu’il pourra faire de plus pour moi ? Je sais que je dois m’en sortir seule par ma propre volonté, ma propre force, force dont j’ai tellement besoin, mais dont je manque cruellement ; de la volonté, j’en ai, mais je crois que c’est la seule chose qui me reste. Je suis vidée. Le pire pour moi en ce moment, est de me retrouver seule, absolument seule, sans le soutien de personne. Le soutien moral vaut bien un médicament. Mais je n’en ai pas, isolée à la campagne, loin de personnes qui me sont proches, seule avec EMMA trop petite pour pouvoir réellement m’aider, mais si vitale pour moi puisque c’est grâce à elle que j’essaie de m’accrocher. Sans elle, je n’aurais pas trouvé cette féroce volonté de m’en sortir ; mais je sais que je dois l’élever, que je dois être en bonne santé pour assumer cette tâche, que je ne dois pas la laisser tomber en choisissant la solution la plus facile pour moi. Je n’ai pas le droit de briser cette jeune vie, prête à démarrer dans la vie, si joyeuse et heureuse de vivre. Je dois m’accrocher. Pourtant, je n’en peux plus…

 

Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 10:12
13 mai
Le Jugement de divorce est prononcé.
(Annotation : Maître MATOU me l’envoie le 5 juin)
 
Je me sens toujours très mal et ne sais pas comment passer la journée. J’ai hâte de pouvoir joindre le médecin de campagne que je n’ai jamais encore rencontré depuis que nous habitons ici, pour lui demander conseil et avoir un autre avis. Il est en tournée et je dois attendre son retour. L’attente me paraît une éternité. Je ne sais plus comment me tenir, je ne tiens ni debout, ni assise, ni couchée ; tout me fait mal, je suis mal à l’aise dans toutes les positions. Lorsque je l’ai enfin au bout du fil, le médecin n’est absolument pas étonné de ce qui m’arrive et me conseille de reprendre une demie dose de somnifère pour pouvoir au moins retrouver un peu de sommeil. Mais la nuit est aussi longue que les précédentes passées sans somnifère. Le lendemain matin, je me lève complètement épuisée. Inutile donc de reprendre ces saletés-là. Pourquoi le psychiatre ne m’a-t-il pas hospitalisée pour le sevrage ?
 
14 mai
Je ne tiens plus debout. Je passe ma journée dans le fauteuil ; la position debout est trop pénible, j’ai très peur de tomber à tout moment. Je ne suis même plus capable de me faire à manger et je me contente de grignoter un peu juste pour me couper la faim. Les nausées ne m’encouragent pas non plus de faire un vrai repas. En raison du manque de sensibilité dans les doigts, je ne peux plus taper correctement à la machine ou écrire à la main. Avec le plus gros mal, je réussis à sortir une lettre à Maître TOUR pour lui demander conseil sur mon intention de porter plainte contre Monsieur BOULIER, la question me tracassant trop pour la repousser. Mais je suis dans l’impossibilité d’en faire plus ; mes autres courriers doivent attendre des jours meilleurs. J’ai si peur qu’il m’arrive un accident et qu’EMMA me trouve étalée dans la maison. Surtout pas ça ! C’est ma hantise numéro un, je n’arrête pas d’y penser.
 
Dans la nuit, je me réveille complètement trempée de sueur, totalement épuisée. J’ai l’impression de suffoquer sous un énorme poids sur la poitrine. Du jamais vécu ! J’essaie en vain de reprendre une respiration normale - mais cela m’est impossible, je manque d’air. L’énormité du poids sur ma poitrine est trop forte. J’ai l’impression que je n’arriverai jamais à sortir du lit ; je retombe à plusieurs reprises. Je regarde EMMA qui dort paisiblement à côté de moi et ne se doute pas heureusement de ce qui arrive à sa maman. Tout ce que j’espère en ce moment, c’est qu’elle ne se réveille pas pour ne pas me voir dans cet état-là ; je lui ferais peur. Après de longs et d’énormes efforts, tout en sueurs, je réussis enfin à me lever très péniblement. Arrivée à l’escalier, j’ai à nouveau très peur, j’ai trop le vertige. Je descends l’escalier comme une mort vivante pour me traîner jusqu’au téléphone. Epuisée, je me laisse tomber sur une chaise avant de décrocher le combiné. Je ne vois pas d’autre solution que de contacter le SAMU pour pouvoir parler à quelqu’un et demander conseil. J’ai peur de claquer. J’ai l’impression que ma dernière heure est arrivée et je m’inquiète à l’extrême pour EMMA : si elle me trouvait morte demain matin ? Des idées noires, mais parfaitement réalistes, me traversent la tête. Mais je suis trop occupée de mon état physique pour les poursuivre jusqu’au bout, réfléchir est devenu trop difficile. Je me sens si mal que je ne sais pas comment me tenir sur la chaise à côté du téléphone. Composer le numéro du SAMU devient une difficulté qui me paraît insurmontable. Je suis soulagée lorsque j’y arrive après plusieurs tentatives. J’ai toujours du mal à respirer ; cette bête qui m’écrase la poitrine ne veut pas bouger. Dès que j’entends le médecin au bout du fil, je me sens un peu moins seule. Si je devais mourir maintenant, au moins il y aurait quelqu’un avec moi, même si ce n’était qu’à distance.  Au moins quelqu’un serait prévenu, pour s’occuper d’EMMA, pour s’occuper de tout le reste en cas de décès. Je résume avec difficulté ma situation et décris mon état. Le médecin n’est pas étonné : j’ai développé tous les symptômes d’un « sevrage », probablement trop brutal, d’après lui. Il me prévient que les prochains jours seront aussi pénibles, mais qu’il n’y a pas d’autre solution si je veux m’en sortir pour de bon. C’est ce que je souhaite - réussir, m’en sortir, c’est mon seul but actuellement. Lorsqu’il commence à me conseiller de reprendre une dose plus importante de l’antidépresseur et de reprendre le somnifère juste pour surmonter cette crise, je refuse catégoriquement. Je veux bien souffrir, tant que je n’en crève pas.  Mais en aucun cas, je ne ferai marche arrière. Je lui fais comprendre très clairement que je veux à tout prix me débarrasser de cette saleté de traitement pour retrouver toutes mes facultés dont le traitement m’a privée. J’ai l’impression qu’il me comprend et me dit que cela sera la meilleure chose à faire, mais que le chemin sera long et extrêmement dur. Pour atténuer les terribles angoisses qui me provoquent des troubles respiratoires, il me conseille de reprendre un peu de calmant. Je le fais à contrecoeur puisque mon état devient insupportable ; j’ai toujours l’impression que je vais m’étouffer d’un moment à l’autre, mais je n’ose pas sortir pour prendre l’air frais, j’ai trop peur…
 
Je ne voudrais qu’une seule chose : dormir - au moins un peu. Je prends tout mon courage pour remonter l’escalier ; je me tiens à la balustrade et me tire péniblement d’une marche à l’autre, une vraie ascension de force. Totalement épuisée, je m’écroule sur mon lit. Heureusement que je n’ai pas fait couper le téléphone comme je l’avais envisagé de le faire, il y a un certain temps, pour faire des économies. Jamais je n’aurais eu la force de me traîner jusqu’à la cabine téléphonique publique en face de la maison. Peut-être irai-je un tout petit peu mieux demain, assez au moins pour pouvoir m’occuper d’EMMA. Il ne faut surtout pas qu’elle s’aperçoive de mon état qui l’angoisserait, c’est sûr. Je souhaite profondément trouver un peu de sommeil qui m’arracherait pour quelques heures de mes souffrances atroces. Je me cramponne à l’espoir …   Toutes les religions, ne sont-elles pas basées sur l’espoir ? Petit à petit le calmant fait son effet ; je réussis à m’assoupir à côté d’EMMA qui dort toujours tranquillement.
Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 10:11
7 mai
Suite à ma lettre du 3 mai, dans laquelle je signale au Greffe du Tribunal de Commerce que la VOLVO n’a toujours pas été saisie, et demande d’accélérer la procédure soulignant une nouvelle fois le risque que Monsieur BOULIER vende des objets professionnels et privés pour vivre, puisqu’il ne touche plus l’Allocation de Parent Isolé et est toujours sans travail, le Tribunal me conseille de déposer une plainte pour détournement d’actifs. 
Je croyais que mon courrier du 21 janvier dernier, expliquant tous les problèmes rencontrés au niveau de la GOURMANDISE, aurait suffit pour qu’une procédure soit engagée par le Tribunal de Commerce. Je me suis trompée. C’est MOI, qui dois engager une procédure. Pourtant, je croyais que c’était au SYNDIC de le faire puisque la liquidation judiciaire m’enlève toute possibilité d’agir en justice. Je ne sais plus qui a raison et quoi faire. 
 
Je vais à la consultation avec le psychiatre. Je lui avoue que j’ai raté la première partie du concours pour rentrer à l’école des infirmières et que je ne sais pas quoi faire pour le moment à part ... GUERIR. Sur ma demande, il donne son accord pour diminuer la dose d’antidépresseur de moitié ; l’autre moitié dans quinze jours seulement. Nous bavardons de beaucoup de choses, sauf de ce qui m’attendra APRES la diminution des doses. Si je n’avais pas demandé d’arrêter ce traitement, pendant combien de temps m’aurait-il laissé sous antidépresseurs ? Je sors toute contente de l’hôpital et me sens engagée sur la bonne voie. Enfin ! A partir de demain, je ne prendrai plus qu’une demie dose de DEROXAT.
 
11 mai
Je ne me sens pas bien du tout : J’ai des vertiges, le visage est comme anesthésié, je ressens des fourmis dans les mains ; j’ai du mal à marcher, même à articuler ; je me sens très gênée et n’ose pas sortir de la maison. Je suis une loque.
 
12 mai
Après une nouvelle nuit sans sommeil, j’appelle le psychiatre et lui explique les nombreux troubles que j’éprouve depuis la diminution des doses des médicaments. Il a l’air d’être très étonné et affirme que les symptômes décrits ne sont pas dus à la réduction des médicaments. Pourtant j’ai bien constaté qu’ils allaient de pair avec la diminution des doses. Je ne crois pas un mot de ce qu’il me dit. Si les troubles persistent, je dois le rappeler. Je me donne beaucoup de mal à tenir bon en la présence d’EMMA, mais dès qu’elle est partie à l’école, je relâche. Je suis bonne à rien et j’ai peur, très peur, d’autant plus que je suis seule.
Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0
24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 10:10
15 avril
Les Conclusions No. 2 de Maître MATOU pour Maître TOUR dans le procès POMAL sont signifiées.
(Annotation : J’en prends connaissance seulement en juin 2002, après avoir récupéré le dossier en décembre 2001 au cabinet de Maître MATOU décédé.  Je me demande comment il a pu rédiger ses Conclusions SANS dossier puisqu’il me l’avait rendu précédemment. Je réalise plus tard, qu’il s’est basé sur les Conclusions rédigées par l’avocat qui avait été initialement chargé du dossier par Monsieur BOULIER.)
 
18 avril
Je me plains auprès de Maître ESTA du fait que je n’ai pas été informée ni de la date ni du lieu de la vente aux enchères, que je n’arrive pas à joindre Maître TOUR pour l’interroger sur le produit de la vente que l’huissier ne doit pas me communiquer et que je n’ai reçu aucune réponse de lui concernant les offres que j’ai eues pour certains biens saisis, offres certainement plus intéressantes que la vente aux enchères.
Pour tenir informé toutes les parties concernées, je fais une copie pour Maître TOUR, Maître MATOU et le Tribunal de Commerce.
(aucune réponse)
 
22 avril 
Suite à ma lettre du 28 mars concernant le non-respect de l’Ordonnance de Non-Conciliation par Monsieur BOULIER, Maître MATOU me répond que je dois attendre la liquidation de la communauté pour récupérer mes affaires personnelles. D’ici-là, RAOUL aura tout son temps pour vendre ou se débarrasser des quelques affaires que je souhaite récupérer, affaires qui pour moi, ont principalement une valeur sentimentale. Je voudrais surtout récupérer tout le courrier adressé à MON nom que je considère ma propriété personnelle, que RAOUL se garde bien de me remettre. Personne n’est en mesure de me dire aujourd’hui, quand la liquidation de la communauté aura lieu. Une nouvelle fois, je me sens perdante ! 
(Annotation : A la clôture du PUZZLE, la liquidation de la communauté n’a toujours pas eu lieu.)
 
Audience de plaidoiries dans la procédure de divorce
(Annotation : Je n’y suis pas convoquée malgré ma demande expresse auprès de Maître MATOU qui prétend de m’avoir tenu informée ; c’est un pur mensonge.)
 
24 avril               
J’informe le Procureur de la République que l’Ordonnance du 12 décembre 1996 rendue par le Tribunal de Commerce de Perlieux, n’est toujours pas appliquée malgré l’intervention du Greffier qui avait demandé à Maître TOUR de faire saisir et mettre en lieu sûr le matériel professionnel en possession de Monsieur BOULIER.  
(pas de réponse, pas de suite)
 
En rentrant la tête basse du concours pour l’admission à l’école des infirmières, concours dont je sais que je l’ai raté à cause de ma mauvaise compréhension d’une consigne pour les maths, je trouve, parmi d’autres, une lettre de l’huissier. En réponse à ma lettre du 18 avril dernier, dans laquelle je me plaignais de ne pas avoir été informée ni du lieu ni de la date de la vente aux enchères, il me contredit en prétendant de m’avoir adressé un courrier le 12 mars dernier, courrier que je n’ai jamais reçu. Je lui demande donc une copie comme preuve et pour être sûre qu’il n’y a pas eu d’irrégularité de procédure.
(Annotation : Je ne l’ai jamais obtenue.)
 
28 avril
Maître TOUR m’informe qu’il a sollicité par l’intermédiaire de son avocat la remise des fonds provenant de l’indemnité d’occupation des PRUNELLES et revenant à MA liquidation judiciaire. Il devrait donc ainsi avoir suffisamment d’argent pour régler toutes les créances de la GOURMANDISE, puisque ma part à l’indemnité d’occupation se monte à 39.000 Francs par an. J’ai l’espoir que la procédure se terminera rapidement et que je retrouverai la situation d’une personne « normale ».
Le syndic m’apprend qu’une procédure est en cours à l’encontre des occupants des PRUNELLES et qu’il faut attendre son issue. 
(Annotation : Il ne répond pas du tout à ma demande de faire un constat du mobilier par huissier pour éviter qu’il ne disparaisse.) 
Je me demande si le syndic lit effectivement les courriers qu’il reçoit ; en tout cas, il ne les lit pas attentivement, j’en ai la preuve !
Pour lire la suite, cliquez
Pour revenir au début du PUZZLE DE LA VERITE, cliquez

Si vous souhaitez lire LE PUZZLE DE LA VERITE en entier, laissez un message dans CONTACT en bas de page.
Partager cet article
Repost0