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Recherche éditeur pour la publication et diffusion à l'échelle mondiale du recueil de Messages Divins JESUS EN DIRECT et de FUKUSHIMA.

 

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APPEL URGENT

pour informer de la nouvelle réalité depuis le 11 mars 2011

URGENT APPEAL to inform on the new reality since March 11, 2011


____________________

 

"A foolish faith in authority is the worst enemy of truth."

Albert Einstein


"Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal,

mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."

Albert Einstein

 

"During times of universal deceit, telling the truth becomes a revolutionary act."

George Orwell

 

"Les hommes répugnent à accepter ce qui est facile à saisir. "

  Henry Miller


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Think again, think seven times again before you leap 
and start construction of new nuclear power plants.
Mikhail Gorbachev
June 2006

25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 16:50
20 décembre
Je reçois une longue lettre de Maître POPA qui me retourne complètement.  Depuis longtemps, je n'ai pas été si décomposée qu'aujourd'hui.  L'avocate m'apprend qu'elle ne m'assistera pas dans une nouvelle procédure contre Monsieur BOULIER puisqu'elle ne voit pas bien ce que je souhaite à nouveau faire.  Je me retrouve donc seule dans mon projet de ne pas abandonner.   Maître POPA est mécontente des annotations faites à son égard dans l'Historique de la Plainte contre Monsieur BOULIER, alors que je n'ai que noté les faits, sans apporter de jugement.
Elle confirme qu'elle n'a aucun moyen d'obliger Monsieur BOULIER à me répondre ni à me communiquer quelque pièce que ce soit.  
« Le refus catégorique de Monsieur BOULIER de vous renseigner n'est pas une infraction pénale. »  
Cela voudrait dire que je n'obtiendrai jamais de réponses de la part de RAOUL, qu'il a parfaitement le droit de garder le silence sur tous les problèmes financiers qu'il a créés, problèmes qui me concernent autant que lui mais dont je ne savais trois fois rien.  L'avocate n'entâmera donc pas une procédure contre RAOUL pour le faire parler enfin, puisqu'il avait bien écrit à plusieurs reprises qu'il n'avait aucune obligation légale de me répondre et le ne ferait éventuellement que dans le cadre d'une procédure judiciaire.  Ce dernier moyen d'obtenir des informations et de récupérer ce qui m'appartient, c'est-à-dire toutes les lettres recommandées et autres courriers et documents adressés à mon nom, elle me le refuse !  Je n'en reviens pas.  Je me sens délaissée, incomprise, malmenée ; je suis torturée, extrêmement irritable et nerveuse et je n'ai la tête que pour une seule chose : finir mon Journal pour le publier ; c'est le seul moyen qui me reste pour obtenir un brin de justice.

Maître POPA reprend les points évoqués dans ma lettre du 20 novembre 2002, mais n'apporte aucune réponse.  Je constate que malheureusement, elle est souvent à côté des problèmes ou qu'elle déforme les faits.  
Concernant le détournement d'actifs et de fonds, elle m'écrit que « cela concerne plus particulièrement le mandataire de Monsieur BOULIER.  Vous n'êtes pas victime, ce n'est pas à vous à déposer ce type de plainte. »   Pourtant, aussi bien le Tribunal de Commerce que mon syndic m'avaient conseillé de porter plainte.  Qui a raison ?
Concernant l'endettement à mon insu, elle rappelle : « S'endetter n'est pas une infraction pénale et le vol entre époux n'existe pas. »  J'en déduits que RAOUL avait parfaitement le droit de me couvrir de dettes sans m'en parler.  Pourtant dans le livret de famille il est stipulé « toute dette ainsi contractée par l'un oblige également l'autre, sauf si elle manifestement excessive ».  Cela s'applique à notre cas, mais personne n'en tient compte !
Concernant la falsification de signature, Maître POPA écrit : « Cela pourrait effectivement constituer une infraction pénale, encore faut-il pouvoir le prouver ... »  Pourtant je lui avais fourni une expertise graphologique ainsi que l'Historique FRANCFINE démontrant ma méconnaissance des faits et la tentative d'imiter ma signature.  Si cela ne suffit pas, je ne sais pas ce que je peux fournir de plus.  
Concernant les courriers au nom de Madame, même recommandés, interceptés par RAOUL, elle confirme : « Le vol de courriers est effectivement une infraction.  Mais vous étiez mariés.  Il n'y a donc pas non plus de vol. »  
Cela veut dire qu'un mari a parfaitement le droit de soustraire tout courrier au nom de sa femme, même recommandé, même de documents officiels comme par exemple convocations aux Audiences au Tribunal, Assignations, Dernier Avis avant Poursuites,  Jugements etc. Et l'application de l'Ordonnance de Non-Conciliation, qu'en est-il ?  Ne devrait-elle pas obliger RAOUL de me rendre tous les courriers à mon nom, puisque les textes prévoient de rendre les objets PERSONNELS.  Personne ne l'évoque.  L'interception du courrier, surtout recommandé, par un des conjoints devrait être interdite ; c'est une lacune dans la Loi.
Je continue à lire : « L'impossibilité de se défendre n'est pas une infraction pénale. »   Un mari aurait donc le droit d'empêcher sa femme à paraître devant un Tribunal ?  Je ne peux pas le croire, mais l'avocate me le confirme par écrit.  Et les droits de l'homme le permettent-ils ?  Si je comprends bien l'avocate, la Loi permet qu'on vous accuse et vous juge à votre insu !  J'ai du mal à avaler cela, le morceau est trop gros ; je ne peux pas le croire.  Si cela est effectivement le cas, alors il faudrait combler cette lacune dans la Loi.  
Maître POPA souligne la difficulté d'établir la réalité des faits.  Ce point ne me paraît pas bien difficile à démontrer vu tous les courriers que j'ai adressés à ce sujet au syndic, au Tribunal de Commerce, au Procureur de la République et aux avocats.  On ne s'amuse pas à inventer de tels courriers.  
Concernant le non-paiement d'honoraires des avocats que RAOUL avait chargés de ma « défense », elle considère que je ne suis pas victime, mais les avocats.  Elle ne tient donc pas compte du fait que je n'ai pas été défendue FAUTE de règlement des honoraires ; je suis victime aussi : financièrement et surtout moralement.  Personne ne tient compte du préjudice moral que j'ai dû subir.  Ni les avocats, le Procureur de la République, le syndic, la Chambre de Commerce ne semblent réaliser la souffrance quotidienne que provoquent des agissements irraisonnés de RAOUL et ses conséquences graves.  J'en sais quelque chose, mon Journal en témoigne.  Peut-être, un jour, ces femmes et hommes de droit prendront-ils la peine de le lire.  Je le souhaite en tout cas pour que sa lecture contribue à changer leur vision des choses, et permette une meilleure compréhension de la souffrance individuelle.

 NOTRE VISION DU MONDE DETERMINE NOS ACTES.  SI NOUS VOULONS CHANGER LE MONDE, IL FAUT COMMENCER PAR CHANGER NOTRE VISION.

Je préfère prendre un temps de réflexion avant de répondre à cette lettre qui me révolte profondément.  C'est toujours la même question qui revient : Pourquoi Maître POPA ne comprend-elle pas ce que je veux ?  Pourquoi ne m'a-t-elle pas aidé dans la rédaction de ma plainte ?  Pourquoi personne ne m'a aidé à ce jour dans mes démarches ?  Pourquoi RAOUL m'a-t-il fait tellement de mal ?  Je me sens totalement incomprise et délaissée.  Je n'arrête pas de pleurer de tristesse, de colère, de déception, de dégoût.  Cette immense tristesse me donne la ferme détermination de continuer mon combat.  Je suis convaincue que c'est dans la détresse qu'on puise son courage et l'énergie nécessaire pour aller en avant.  Je suis désolée de ne pas pouvoir parler à quelqu'un ; je n'ai personne à qui me confier, avec qui échanger les pensées pour trouver un peu d'apaisement.  J'essaie de me consoler en me rappelant que j'étais le plus créatif dans les moments les plus noirs.  La publicité vue dans le Métro, il y a quelques années, me revient à l'esprit : « Je déprime, donc j'écris.  Mes livres vous plaisent et vous font rire, donc j'écris, donc je déprime ». 

En faisant le bilan, je suis consternée de constater que je n'ai avancé en RIEN depuis 1996.  Toutes ces années de combat, toute mon énergie et mon temps investis, mes nerfs mis à vif.  C'est désolant et surtout décourageant.  Pourtant mon seul souhait est d'AVANCER pour pouvoir enfin tourner cette page noire de mon existence.  Plus le temps passe, plus je crois que toutes ces histoires, à mes yeux criminelles, mais non poursuivies par la JUSTICE tomberont petit à petit dans l'oubli.  Mais je ne veux pas oublier, je veux que justice soit faite, justice que je n'arrive pas à obtenir.  Peut-être serait-il effectivement le mieux d'oublier pour enfin avoir la PAIX ?  Mais mon Journal ne le permettra pas ; il résume la cruelle VERITE pour toujours.  Qu'il serve à ouvrir les yeux à ceux qui ne peuvent pas s'imaginer ce qui peut éventuellement les attendre s'ils ne sont pas vigilants. 

Si seulement tous les êtres humains respectaient la devise, pourtant si simple :

« NE FAIS PAS AUX AUTRES CE QUE TU NE VEUX PAS QU'ON TE FASSE »

nous pourrions éviter tant de souffrance inutile à l'humanité.


___________



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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 15:22
13 novembre
Par l'ancien employeur de RAOUL j'apprends qu'il ne doit plus rien au père , tous les salaires dûs auraient été versés, alors que RAOUL
prétendait être en attente d'une « grosse rentrée d'argent ».  Il m'apprend que RAOUL est poursuivi pour vol et abus de confiance ; il aurait volé du petit matériel de cuisine pour le revendre et aurait menti dans son CV.  Il m'explique que RAOUL aurait déjà passé trois jours en prison et risquerait encore de faire six mois, il serait étroitement surveillé et ne pourrait plus quitter le Maroc.  Actuellement il aurait du travail à Casablanca.  Il aurait créé de gros problèmes chez tous ses employeurs aussi bien au Caire qu'à Abu Dhabi où il serait en procès.  
Cet entretien me laisse complètement retournée  et me montre que RAOUL n'arrête pas de mentir ; je mange mon déjeuner en tremblant.  Mes pensées ne tournent qu'autour du caractère crapuleux, voire criminel de RAOUL, mon ex-mari, père de mes enfants.


16 novembre
C'est une journée noire pour moi : Je reçois le courrier promis par le Parquet.  J'ouvre l'enveloppe les mains tremblantes.  Le Parquet de Perlieux m'informe, que mes Plaintes pour détournement et abus de confiance ont été classées SANS SUITE pour « INFRACTION INSUFFISAMMENT CARACTERISEE ».

Je ne peux pas croire mes yeux et je lis et relis la lettre du Procureur de la République.  Je n'ai pas encore compté combien de lettres j'ai envoyé au Procureur et au syndic, qui a pour tâche d'informer le Procureur des actes de Monsieur BOULIER, mais je sais qu'elles sont nombreuses et que tous les faits ont été décrits dans le moindre détail.  Je relis « Infraction insuffisamment caractérisée »...  Oui, KAFKA et CAMUS sont toujours d'actualité !  Après l'avoir informé chaque fois que j'ai découvert un nouvel élément qui d'après moi relevait du Code Pénal ou méritait d'être signalé, après lui avoir envoyé les Historiques des dossiers à problèmes dans lesquels je suis victime, le Procureur de la République considère que l'infraction est insuffisamment caractérisée !  Je me demande sérieusement si mes courriers ont été lus.  

Je suis consternée.  Le peu d'espoir que j'avais encore, s'est envolé.   Mais je sais que je ne m'arrêterai pas là.  Avoir attendu cinq ans sans la moindre nouvelle des Instances pour arriver à un classement sans suite de ma plainte !  C'est un nouveau coup bas brutal pour moi.  Je suis décidée d'y faire face.  Je suis en pleurs pour évacuer toute ma colère, ma déception et ma tristesse, qui me renforcent dans ma volonté d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire publier un jour ce qui m'est arrivé pour avertir le grand public et protéger des innocents, pour montrer du doigt les lacunes dans la Loi, essayer de remuer des personnes responsables.  J'y vois le seul moyen pour obtenir un semblant de justice, justice que je n'obtiendrai pas par les Instances dites compétentes, cela j'ai compris maintenant.  
Et si je n'arrivais pas à remuer le monde, j'aurai au moins décrit dans le moindre détail les méfaits d'un mari et père irresponsable, pour que mes enfants sachent un jour ce qui m'est arrivé, ce que j'ai dû vivre par les actes de leur père, pour qu'ils sachent la VERITE à laquelle je tiens tant et pour leur permettre de juger eux-mêmes.  Cette idée me réconforte et m'encourage à tenir bon dans ma tâche fastidieuse et éprouvante, occupant la moitié de mon temps de travail, privant EMMA d'une maman plus disponible et plus souriante qu'elle ne l'est.  

19 novembre
Suite à ma relance du 22 avril dernier, me plaignant d'être dans l'attente d'une réponse depuis maintenant cinq ans, je reçois un courrier du Procureur Général me confirmant le classement sans suite de ma plainte contre Monsieur BOULIER, disant que « l'enquête de police judiciaire diligentée à la suite de vos différentes plaintes contre Monsieur BOULIER n'a pas permis de caractériser l'infraction contre celui-ci de sorte que la procédure a été classée sans suite le 24 septembre 2002 ».  
Mon espoir de pouvoir essayer d'obtenir une révision du dossier en appelant à l'aide le Procureur Général, s'envole définitivement.  Je me sens brisée, mais je n'ai pas envie de baisser les bras.  Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi le Procureur de la République n'a pas tenu compte de tous les éléments que je lui ai fournis depuis cinq ans et pourquoi il n'a même pas interrogé RAOUL pour m'aider à obtenir les informations qu'il me refuse ou à récupérer tous les documents à mon nom.  
(Annotation : J'ignore à ce moment-là qu'il aurait fallu déposer ma plainte avec constitution de partie civile.  Maître POPA n'en a jamais perdu un mot.)

En continuant à fouiller le passé, je retrouve tant d'actes qui ne peuvent pas rester impunis et qui me renforcent dans ma volonté plus que jamais d'aller jusqu'au bout.  A quoi sert la Loi si elle n'est pas appliquée et cela dans un état de droit ?  

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 15:21
10 novembre
En reprenant le dossier des banques, il me revient que RAOUL avait un litige avec la banque GALE où je le soupçonne d'avoir ouvert fin 1994 un compte pour encaisser les chèques clients qu'il refusait de mettre sur le compte à la  banque TACO à partir du moment où je lui avais retiré sa procuration sur mon compte.  Etant donné que la banque ne me donnera aucun renseignement, je demande à Maître TOUR d'intervenir auprès de la banque GALE pour connaître les remises de chèques clients éventuellement effectuées par Monsieur BOULIER pour m'aider à compléter ma plainte déposée contre Monsieur BOULIER et pour apprendre enfin le montant des fonds détournés à la fermeture de la GOURMANDISE.
(pas de réponse, pas de suite)

Je passe toute la journée à l'ordinateur pour établir une liste des courriers que j'avais rédigés avant l'achat de l'ordinateur en octobre 1998.  C'est un travail de fourmis, mais je tombe sur des faits intéressants dont je ne me souvenais plus et qui me permettent de compléter les divers dossiers sur lesquels je travaille pour reconstituer le passé.  
C'est ainsi que je fais petit à petit un résumé des documents et courriers à mon nom ou me concernant directement, que RAOUL a interceptés pendant des années sans me les remettre ; je voudrais le communiquer au Procureur de la République pour démontrer mon impossibilité de me défendre dans plusieurs cas ou de pouvoir agir à temps, ainsi que le comportement crapuleux de Monsieur BOULIER envers moi qui n'avait qu'un seul but : me nuire.

11 novembre
Je continue mon travail de la veille et découvre à mon grand étonnement, que pour la procédure de divorce, RAOUL avait fourni comme pièce une attestation du docteur REAU, psychiatre au Centre Hospitalier de Perlieux, attestant mon hospitalisation du 13 au 22 octobre 1994, établie le jour de ma sortie, soit disant « à la demande de l'intéressée et remis en main propre ».  Ceci n'est pas vrai, je n'ai jamais demandé une telle attestation.  D'ailleurs, j'ai demandé en cette début d'année aux médecins qui m'avaient suivie à l'époque, de me faire des attestations d'hospitalisation dont je ne disposais pas, pour vérifier les dates.  Je soupçonne RAOUL d'avoir demandé au docteur REAU de lui faire une attestation d'hospitalisation pour pouvoir prouver, en cas de besoin, que j'étais « une folle qui devait être internée » comme il me l'a sorti plus d'une fois.  Je crois, en reprenant les dossiers, je ferais encore d'autres découvertes.  Je me rends de plus en plus compte que le travail que j'ai entamé, est loin d'être fini...

12 novembre
Je vais au Parquet pour me renseigner sur l'état de ma plainte contre Monsieur BOULIER déposée en mai 1997.  A ma plus grande surprise, j'apprends qu'un courrier m'avait été adressé en septembre dernier m'informant que l'affaire a été CLASSEE !!  Le Tribunal aurait-il toujours utilisé l'adresse de Bornac où je n'habite plus depuis quatre ans ?  Dans ce cas-là, le magistrat n'a jamais lu mes lettres attentivement.  Je suis si stupéfaite qu'aucune suite ne sera donnée à l'ensemble de mes plaintes, que je dois m'assoire un instant pour reprendre mes esprits.  Je sens les larmes monter, mais je réussis à ne pas pleurer.  La secrétaire me promet de me faire une copie du courrier et de se renseigner si ma plainte pour fausse déclaration sur l'honneur faite par Madame REINE BOULIER, plainte déposée en décembre 2001, a été également classée. Elle craint qu'elle n'ait été jointe à la plainte principale, bien que sans rapport avec ma plainte contre Monsieur BOULIER, puisqu'elle concerne le divorce.  

En sortant du bureau, je me jure que j'irais jusqu'au bout, que je ne m'arrêterai pas là, pas avec une affaire classée, que j'écrirai au Procureur Général, au Ministère de la Justice, à la Cour européenne des Droits de l'Homme, à l'Ambassade d'Allemagne et pourquoi pas à la Presse.  Je sais que mon travail n'est pas encore fini.  Je m'étais fixé comme date limite la fin d'année ; ce délai est à oublier.
Pendant mes courses, je me sens mal, j'ai la tête ailleurs, je ne fais pas attention, j'ai envie de pleurer, me faire de l'air, je ne fais pas tout mon programme des courses, je rédige déjà les prochains courriers dans ma tête, je perds ma petite montre qui m'a accompagnée depuis trente ans.  Je suis si mal dans ma peau que je n'arrive même plus à pleurer pour me soulager.

Sur Internet je trouve la convention européenne des Droits de l'Homme.  Le paragraphe 3 de l'Article 6 dit : « Tout accusé a droit notamment à :
a.    être informé dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui ;
b.    disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense ;
c.    se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent »

L'Article 13 - Droit à un recours effectif dit :
« Toute personne dont les droits et libertés reconnus dans la présente Convention ont été violés, a droit à l'octroi d'un recours effectif devant une instance nationale, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l'exercice de leurs fonctions officielles. »

Je constate qu'il y a un grand fossé entre la théorie bien intentionnée et la pratique pourrie.  Je me demande comment je peux faire appliquer la Loi et obtenir justice...

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 15:20
29 octobre
Aujourd'hui, j'ai mon compte :
La CAF m'informe que je dois leur rembourser 153 Euros que j'ai perçus en trop étant donné que la pension alimentaire a été versée en août et septembre par le père.  Justement ce matin, j'ai demandé à la CAF pourquoi j'avais reçu un virement de 153 Euros en plus de la somme mensuelle habituelle.  J'ai été contente d'apprendre que c'était le complément du RMI suite à ma déclaration trimestrielle de revenu.  A quelques heures d'intervalle, je dois maintenant leur rembourser le même montant.  J'appelle immédiatement la CAF et propose à la personne que j'ai au bout du fil de retenir la somme indûment perçue du RMI d'octobre pour m'éviter de courir à la Poste pour faire établir un chèque vu que je dois vivre sans chéquier.  Etant donné que le RMI vient d'être abaissé de 296 Euros à 169 Euros en raison de la pension alimentaire de 304 Euros qui a été versée en août et septembre, mais que je n'ai pas encore touchée pour octobre,  il me restera 16 Euros de revenu pour octobre pour deux personnes.  Mon activité d'artiste peintre ayant beaucoup chuté et les frais considérablement augmenté, je ne pourrai pas compter à en tirer un revenu suffisant pour octobre.  Cet après-midi, je vais à mon atelier désenchanté.  J'ai envie de baisser les bras.

30 octobre
Comme je n'ai pas eu de réponse de la part de Maître POPA suite à mon courrier du 8 octobre, je la relance au sujet de la non-communication d'adresse qui ne semble pas avoir été évoquée lors de l'audience du 9 octobre et lui demande d'engager une nouvelle procédure pour que ce délit soit enfin traité comme il l'est prévu dans le nouveau Code Pénal article 227-4 que je souhaiterais voir appliqué.  
Je répète ma demande que je voudrais connaître les Conclusions déposées pour Monsieur BOULIER ainsi que toutes les pièces fournies pour l'audience du 9 octobre.
(Réponse le 4 novembre 2002)

31 octobre
Journée morte à l'atelier, comme c'est le cas depuis la rentrée.  Je profite de mon « temps libre » pour m'avancer avec des travaux que j'avais prévus de longue date, mais que j'avais toujours repoussés.  Je me prépare ainsi à l'éventualité de la fermeture de l'atelier si la morosité actuelle persistait : Je nettoie, traite et peins les fonds des objets anciens entreposés ; il manque juste leur décor que je peux à la rigueur réaliser à la maison.  

Lorsqu'il commence à faire nuit, je me sens nerveuse, je ne peux pas oublier l'appel obscène que j'ai eu sur le répondeur hier soir venant d'une personne inconnue.  Comme la porte de l'atelier est toujours grand ouverte, je deviens vigilante chaque fois qu'une personne s'arrête devant l'atelier et même inquiète lorsqu'un homme guette par la porte.  Une dame qui entre sans bruit, sans dire bonjour, me fait sursauter l'arrière-boutique.  Ma tranquillité d'esprit à l'atelier a pris fin.  

5 novembre
J'ai au téléphone le Cabinet d'avocats qui représente Maître TOUR dans le litige entre les syndics concernant les indemnités d'occupation des PRUNELLES, à qui j'ai envoyé le 27 octobre, suite à leur demande, une copie du Jugement de Divorce que Maître TOUR prétendait ne pas posséder bien que je le lui aie transmis en février dernier.
J'apprends que le Tribunal de Grande Instance de Menau a rendu récemment un Jugement disant que la totalité des indemnités d'occupation revenait au syndic de Monsieur BOULIER étant donné qu'il a été le premier à avoir été mis en liquidation.  Le Juge n'a pas voulu tenir compte du régime de la communauté des biens.  Les PRUNELLES sont toujours occupées par les mêmes personnes, mais qui ne sont plus acheteurs.  La maison n'a pas encore trouvé de nouvel acquéreur.  
Il y a de grandes chances que Maître TOUR fasse appel pour toucher ma part aux indemnités d'occupation que le syndic de Monsieur BOULIER encaisse depuis mai 1996.  J'explique à l'avocat que ma mise en liquidation judiciaire était due aux actes de Monsieur, qui m'avait utilisée comme prête-nom vu le Jugement du Tribunal de Commerce de Menau en 1993, et que les dettes des deux procédures étaient étroitement liées.  Après avoir résumé en gros les problèmes que j'ai rencontrés avec Monsieur BOULIER, l'avocat ne met pas longtemps à comprendre qu'il s'agit d'un cas de fraude et voudrait tenter l'appel.  Je suis contente qu'il me promette de me contacter à nouveau pour me tenir au courant et même de me rencontrer si un jour je montais à Paris.  Je vois bien que j'aie à faire à un jeune avocat.  Lorsque je lui fais remarquer qu'il ne semble pas encore être déformé par le métier, il rigole.  Je suis contente que, pour la première fois depuis que je me bats, un avocat m'ait consacré autant de temps au téléphone.   J'espère qu'il sera aussi efficace qu'il est bavard.

6 novembre
Suite à mon courrier du 30 octobre, Maître POPA m'informe que Monsieur BOULIER a bien été prévenu devant le Tribunal Correctionnel pour le délit d'abandon de famille, mais également pour le fait de ne pas avoir communiqué ses adresses et qu'il sera jugé pour l'ensemble des faits s'il ne régularise pas la situation d'ici mi-mai 2003.  J'apprends qu'en pénal, les avocats ne déposent pas de Conclusions pour les prévenus.  Par contre, Monsieur BOULIER a fourni un certain nombre de pièces qu'elle a « annotées afin que le Tribunal ne soit pas abusé ».  Lorsqu'elle récupérera le dossier, elle me fera des copies.  
(Annotation : Elle l'a fait le 19 décembre 2002).
Elle ne m'explique pas pourquoi je n'en ai pas eu connaissance AVANT l'audience.

Je suis étonnée de recevoir une réponse du successeur de Maître VARON à ma lettre du 30 août dernier dans laquelle je lui avais demandé de me faire une copie de tous les documents qu'il m'avait adressés à l'époque où il avait saisi six loyers sur les indemnités d'occupation des PRUNELLES sur demande de Madame POMAL, documents interceptés par RAOUL.  Il m'apprend que le dossier POMAL est archivé depuis sept ans et qu'il ne peut me donner aucune information.  Je reste stupéfaite et me demande à quoi servent les archives.  Une nouvelle fois, je suis bloquée dans mes démarches !

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 15:19
16 octobre
Depuis la rentrée, les affaires vont très mal ; je n'ai fait aucune vente, seulement trois petites commandes de rien du tout.  Heureusement que les cours de peintures redémarrent en douceur ; j'arrive au moins à couvrir le plus gros des frais mensuels, mais il ne me reste rien pour vivre.  Je ne sais pas comment je vais continuer.  J'espère que je pourrai éviter de fermer l'atelier puisqu'il a bien pris forme, je n'ai que des compliments par les rares visiteurs qui poussent la porte.  J'espère que les trois années d'efforts n'auront pas été en vain et que je réussirai à tenir le coup.  Il ne faudrait surtout pas qu'on me coupe le RMI actuellement.

Je suis obligée de diminuer mon budget mensuel, mais il sera très difficile de le respecter.  Depuis l'introduction de l'Euro, les prix ont trop augmenté.  Ce qui coûtait 5 Francs, est passé maintenant 1 Euro, soit une augmentation de 32 % !   Quel budget familial a progressé d'un tiers ?  En tout cas pas mon budget alimentation.  Pour faire aller, je suis obligée de supprimer certains postes comme la viande et le poisson ; nous ne mangerons donc plus notre poulet fermier deux fois par mois. 

Je me porte avec l'idée de chercher un emploi à temps partiel dès que j'aurai fini le plus gros de mon Journal qui me tient tant à coeur, puisque je veux témoigner à tout prix ce qui peut arriver à une personne intègre.  


23 octobre
Les PTT ont cessé leur grève et je reçois enfin la lettre attendue de Maître POPA concernant le Jugement de l'audience du 9 octobre.  Je la parcours rapidement et suis sidérée : L'audience a été ajournée et reportée au 14 mai 2003 !  RAOUL a été condamné à verser 300 Euros au titre de dommages et intérêts et 300 Euros (Annotation : pénalités que RAOUL n'a jamais payées) au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale, article qui ne me dit rien.   
Maître POPA me rappelle que je dispose d'un délai de dix jours pour faire appel, mais me déconseille de le faire étant donné qu'il s'agit d'une « bonne décision ».  Je ne crois pas mes yeux.  Divers points me passent par la tête : Je ne dispose toujours pas du Jugement rendu par le Tribunal Correctionnel, puisque l'avocate ne m'a pas envoyé de copie ; il arrivera peut-être plus tard vu la grève des PTT.  Je ne sais pas pour quelles raisons l'audience a été reportée de six mois ; à presque toutes les audiences, RAOUL a utilisé cette pratique pour gagner du tempsA ce jour, je ne connais ni les Conclusions de RAOUL ni les pièces fournies au Tribunal, documents dont je devrais avoir connaissance AVANT l'audience.  Maître POPA avait demandé 1.500 Euros dommages et intérêts et 1.000 Euros au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale ; cette somme a été ramenée à 300 Euros ; je considère que cela n'est pas un succès, mais mieux que rien et il faut donc l'accepter.  Je ne sais pas à partir de quelle date je dispose de dix jours pour faire appel ; l'avocate ne le précise pas.  A mes yeux, ce soit disant Jugement est tout simplement une honte, rendu une nouvelle fois à l'avantage de l'accusé et au détriment de la victime, c'est-à-dire l'enfant.  Je suis de plus en plus convaincue que la justice n'existe que sur le papier, mais en aucun cas dans la réalité, à part pour les gens fortunés, mais en aucun cas pour ceux dépendant de l'aide juridictionnelle.  Ce Jugement a cependant un bon côté : Il me renforce dans ma volonté de me battre jusqu'au bout à défendre ma cause, à faire valoir le droit d'EMMA, à compléter mon Journal pour démontrer le dysfonctionnement des Instances et le mal qu'a une personne ordinaire pour faire appliquer la Loi.  

Le nouveau Code Pénal prévoit pour le délit d'abandon de famille, c'est-à-dire le non-versement de la pension alimentaire, deux ans d'emprisonnement et 100.000 Francs d'amende.
Il prévoit en cas de non-communication de changement de domicile, comme cela a été la plupart du temps le cas de RAOUL, six mois d'emprisonnement et 50.000 Francs d'amende.
Il prévoit en cas de dissimulation ou diminution des revenus, ce qui a été le cas pour RAOUL au moins à Abu Dhabi, peut-être même pour son séjour de six mois au Yemen, sans parler des premiers mois d'emplois au Maroc,  trois ans d'emprisonnement et 300.000 Francs d'amende.

Ce qu'il me faut, ce sont des preuves pour tenter de faire appliquer le Code Pénal.  Mais je rencontre les plus gros problèmes pour me procurer les documents nécessaires : L'employeur à Abu Dhabi, et même le Consulat, ne me répondent pas ; pour la période au Yémen, je ne connais pas l'employeur ; concernant le Maroc, j'ai un petit espoir de pouvoir apporter des preuves.  J'ai six mois pour faire le nécessaire.  

25 octobre
Je passe au cabinet de Maître POPA pour me procurer le Jugement du 9 octobre.  Elle m'apprend, qu'il faudra patienter quelques mois avant de l'obtenir, en Correctionnel tout est très long.  D'après le secrétariat, l'appel doit être fait dix jours après le « prononcé », c'est-à-dire le jour où le Jugement a été rendu.  Maître POPA me déconseille à nouveau de faire appel et m'explique le Jugement  mieux verbalement que dans son courrier : Monsieur BOULIER a jusqu'à la mi-mai pour régulariser tous les retards et doit être à jour de la pension alimentaire courante, sinon il risque l'emprisonnement et l'amende selon le Code Pénal.  Elle m'apprend qu'il a fourni un « chiffon » soit disant de son avocat au Maroc, attestant « l'attente d'une grosse somme d'argent », mais elle croit qu'il l'a plutôt falsifié lui-même.  Je suis persuadée, que d'ici là, RAOUL trouvera très certainement un moyen pour tout régler, quitte à emprunter de l'argent à quelqu'un et pourra ainsi échapper très probablement à toute punition pour ne pas avoir réglé la pension alimentaire pour sa fille pendant environ deux ans.  
J'ai l'impression que la non-communication d'adresse, pourtant considérée un délit, n'a pas été évoquée lors de l'audience du 9 octobre.  Je ne dois donc pas oublier de rappeler ce point ultérieurement.  Je ne dois pas non plus oublier de réclamer les pièces fournies par l'adversaire qui ne m'ont pas été communiquées.  Je remets à Maître POPA un double du courrier de la CAF du 14 octobre dernier confirmant que Monsieur BOULIER ne s'est pas présenté dans leur service et une copie de leur lettre du 2 juillet 2002 l'invitant à se rendre à la CAF pour régler le problème des pensions alimentaires en retard.  Pourtant, RAOUL était à Perlieux le 2 septembre dernier lorsqu'il avait raccompagné EMMA et aurait pu profiter de son séjour pour aller voir la CAF.  Il est donc évident pour moi qu'il y a mauvaise foi de sa part.  Je sais que je n'ai pas encore fini à avoir des émotions fortes.

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 10:49
25 août
Sous une pluie battante incessante, je retrouve les préoccupations de tous les jours et la  grisaille de la solitude qui m'incite à me parler toute seule.  Les vacances sont définitivement finies, reste le bon souvenir pour les prolonger encore un peu.  
J'attends impatiemment un coup de fil d'EMMA de qui je n'ai pas de nouvelles depuis son départ le 20 août.  RAOUL ne me dit jamais d'avance où il l'emmène.  Lui, par contre, exige de moi de lui communiquer le lieu, les dates et le numéro de téléphone de mes déplacements avec elle, comme le prévoit l'Ordonnance rendue par le Juge aux Affaires Familiales, Ordonnance dont RAOUL se fiche complètement lorsque c'est son tour de me communiquer les mêmes éléments lors de ses séjours avec sa fille.  

J'ai hâte de reprendre la peinture pour m'occuper l'esprit et d'exécuter tous les projets qui me sont venus au bord du lac et dans la piscine des thermes.  Je sens que je ne respecterai pas la période de repos après-cure que je m'étais fixée jusqu'au 4 septembre !  Je redeviens déjà nerveuse.

27 août
Je demande une nouvelle fois au Procureur de la République de profiter de la venue de Monsieur BOULIER à Perlieux le 2 septembre pour l'interroger après cinq années d'attente au sujet de mes plaintes, dont la première date de mai 1997, affaire dans laquelle la Police Judiciaire n'a pas pu progresser faute de pouvoir interroger Monsieur BOULIER malgré l'avoir convoqué.
(pas de suite)

Je reprends mon Journal pour le compléter ; il y a tant de trous à boucher, tant de morceaux du PUZZLE à assembler que le travail m'effraie au point que je me demande si je vais y arriver un jour.  Mais les fichiers que j'ai constitués péniblement petit à petit au cours des années, me sont très utiles et m'aident à faire revivre le passé.  Lorsque j'écris, je me sens sous une énorme tension nerveuse et physique au point d'être épuisée après quelques heures d'écriture, heures que je ne vois pas passer.  Seul mon estomac me rappelle à l'ordre et m'indique qu'il est l'heure d'arrêter un peu.  Je dois réserver ce travail à la matinée ; si j'écrivais le soir, je sais que je ne trouverais pas le sommeil.  

31 août
La solitude me pèse.  Depuis mon retour, il y a une semaine déjà, j'ai passé des journées sans avoir eu l'occasion de parler à quelqu'un.  Je me souhaite bon appétit toute seule.  Personne ne m'appelle,  personne ne m'écrit, à part EMMA qui m'a confirmé son arrivée à Biarritz ; c'est dur.  Chien et chat sont mes seuls interlocuteurs, mais ne me répondent que par leur regard parlant.  

16 septembre
Je dois emmener la voiture au garage et rentre à pieds pour économiser un ticket de bus ; je préfère acheter une baguette avec l'argent du ticket.  Pour la première fois, je n'ai pas besoin de m'arrêter dans la côte raide qui mène à la maison ; je suis contente de constater que j'ai retrouvé une meilleure forme physique.  

Suite à ma lettre du 23 juillet dans laquelle je résumais toutes mes questions depuis 1997, la SCP PERNANGE prétend d'avoir fait le point le 30 janvier dernier et maintient que la plupart des questions relèvent de la compétence de Maître TOUR.  Je ne suis toujours pas d'accord, puisque mes questions concernent directement les actes de Monsieur BOULIER et donc son syndic.  Je suis étonnée que la SCP PERNANGE me demande de leur communiquer l'adresse de Monsieur BOULIER.  Comment un syndic peut-il perdre contact avec son client ?  Par contre, ils me proposent toujours de me rencontrer si je le souhaite, mais je préfère avoir des réponses par écrit et économiser les frais de transport que mon budget ne me permet pas d'engager.  

23 septembre
Vu que le Parquet refuse de me donner la raison pour laquelle le permis de conduire avait été retiré à Monsieur BOULIER en 1994/95, pourtant période de notre mariage, je demande à Maître POPA d'intervenir auprès des Instances pour que je puisse enfin apprendre la véritéJe soupçonne toujours un problème d'assurance que RAOUL voulait me cacher à l'époque par tous les moyens .  
(Annotation : pas de suite)

27 septembre
Je suis en colère : Un collège dans la région cherche un professeur d'allemand pour six heures de cours par semaine.  Ce temps partiel serait parfait pour moi.  Mais je n'ai pas la licence exigée pour ce poste.  Si seulement en 1977,  je n'avais pas écouté RAOUL !  Après mon BTS de traductrice, que j'ai décroché en neuf mois au lieu de vingt-quatre, je voulais continuer vers la licence, mais RAOUL m'avait carrément interdit de poursuivre mes études ; il fallait travailler pour payer la maison, m'avait-il expliqué.  Que je regrette une fois de plus ne pas avoir fait des études supérieures plus poussées lorsque j'étais jeune !

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 10:49
10 juin
Je prends enfin le temps pour éplucher le dossier POMAL récupéré au cabinet de Maître MATOU début décembre 2001.  Il n'y avait pas d'urgence, puisque l'affaire était jugée condamnant RAOUL et moi-même.  Mais je souhaiterais quand même apprendre tout ce qui s'était passé, je souhaiterais connaître tous les documents que RAOUL m'avait soustraits et ceux que l'avocat ne m'a jamais fait parvenir.  Je passe ainsi toute la journée à l'ordinateur pour organiser mes découvertes dont je sais maintenant qu'elles ne seront pas encore finies.  Une chose est sure : Une fois de plus, RAOUL a tout fait pour me tenir dans la totale ignorance, me court-circuitant à volonté, interceptant des documents à MON nom pour m'empêcher d'agir.  Que de documents dont j'ignorais l'existence !  Comment RAOUL a-t-il pu oser me soustraire tous ces courriers officiels !?  Je n'en sais rien.  Tout ce que je sais est qu'il a agi sciemment dans le seul but de me cacher ses agissements.  Je m'aperçois que personne n'a tenu compte de mes courriers et commentaires depuis 1997 rectifiant les innombrables fautes et irrégularités commises par les Instances.  Que pouvais-je faire de plus que de signaler par écrit tout ce qui n'allait pas ?  Je constate avec tristesse et dégoût que personne ne semble avoir lu mes courriers.  Si n'avais rien fait, je serais au même point.  De quoi se poser des questions !
Un nouveau courrier au Procureur de la République s'impose, qui s'ajoutera à tant d'autres, tous restés sans réponse et sans suite à ce jour, mais je continue à en faire toujours dans l'espoir qu'il en tiendra compte un jour dans la procédure de plainte que j'ai déposée contre Monsieur BOULIER.  
(pas de réponse)

19 juin

Après diverses démarches auprès des PTT et de la BANQUE DE FRANCE, j'obtiens enfin confirmation de l'ouverture d'un compte chèque postal, attribué par la BANQUE DE FRANCE aux personnes à problèmes.  Mais je n'aurai toujours pas de chéquier dû au fait que je suis fichée comme mauvais payeur de crédit ; il faudra attendre jusqu'en 2004.  Si cela est vrai, j'aurai alors vécu effectivement sans chéquier pendant dix ans sans avoir fait quelque chose de mal.  

4 juillet
Suite à mon courrier du 24 juin, dans lequel je proposais à la SCP PERNANGE de faire des questions/réponses par écrit, le syndic prétend avoir fait le point le 30 janvier dernier.  Concernant la pension alimentaire, il m'informe, que comme le divorce a été prononcé APRES la liquidation judiciaire de Monsieur BOULIER, la pension alimentaire ne rentre pas dans le passif.  Je suis bien d'accord sur ce point, mais d'après ce que les avocats m'ont fait comprendre, en particulier Maître CORNIAUD, la pension alimentaire courante peut être exigée sur les rentrées qu'encaisse le syndic.  Une nouvelle fois, je ne sais pas qui a raison.  Je vais en informer la CAF qui devrait pouvoir me renseigner.

5 juillet
Je reçois - pour une fois - par retour de courrier la réponse du Procureur de la République à qui j'avais signalé le 1er juillet le problème du non-paiement de la pension alimentaire depuis maintenant presque deux ans, qui m'informe qu'il adressait immédiatement le dossier de non-paiement de la pension alimentaire au Parquet compétent de mon lieu de cure pour qu'il interroge Monsieur BOULIER lorsqu'il viendra chercher sa fille.  J'ai enfin un peu d'espoir que le dossier avancera.  

24 août
Ma cure est finie.  Avec un jour de retard en raison d'une inflammation de ma jambe qui m'a gâché une bonne partie de mon séjour, je rentre seule, puisque EMMA est en vacances avec son père et sa grand-mère.  J'ai un peu le cœur serré, sachant que le bon temps est terminé.  Pendant le trajet je repense à la venue des gendarmes pour interroger RAOUL : Je suis désolée d'avoir été obligé de troubler les retrouvailles entre père et fille, d'autant plus en présence de sa grand-mère, mais je n'ai pas eu d'autre choix vu le comportement de RAOUL vis-à-vis de ses obligations envers sa fille depuis maintenant deux ans : pas un mot, pas un geste, rien de sa part.  Il fallait malheureusement employer les gros moyens.  

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 10:49
6  - 7 juin
A ma plus grande stupéfaction, les PTT m'informent par lettre recommandée qu'il ne leur est pas possible d'ouvrir un compte courant au nom d'EMMA.  Je soupçonne que l'interdiction bancaire qui pèse toujours sur moi, fait barrage à ma demande d'ouvrir un compte courant à son nom sur lequel j'aurais procuration en tant que représentant légal.

Pour avoir le cœur net, j'appelle les PTT à la première heure pour demander des explications.  J'apprends que je suis fichée au Fichier Central Des Chèques, raison pour laquelle les PTT me refusent d'ouvrir un compte courant.  Je n'en savais rien.  On me conseille d'aller me renseigner auprès de la BANQUE DE FRANCE et demander une attestation de droit au compte.  Je ne pourrais pas avoir un chéquier mais une carte bancaire m'explique-t-on, carte dont je n'ai pas besoin ; il me faut un chéquier pour ne plus être une handicapée dans la vie active.

Dès l'ouverture de l'après-midi, je me présente à la BANQUE DE FRANCE située dans des locaux anciens luxueux intimidants et aux boiseries sombres.  J'apprends que je suis fichée depuis 1999 et que je serai radiée le 31 octobre 2004.  Jusque là, je n'ai pratiquement aucune chance d'obtenir un prêt si je voulais demander un.  Je suis fichée pour non-paiement du crédit de la ROYAL SAGE, crédit dont RAOUL n'avait jamais réglé une seule mensualité à mon insu.  Suite à SON acte caché, moi je suis punie puisque je suis co-signataire mariée sous le régime de la communauté.  Par l'intervention de la BANQUE DE FRANCE je peux demander l'ouverture d'un compte courant, la banque m'attribuant un institut bancaire dans la région.  On me confirme que l'interdiction bancaire a été ramenée de dix à cinq ans en avril 2001 ; je pourrais donc enfin avoir un chéquier si je n'étais pas fichée !  Je ne comprends pas pourquoi Maître POPA ne m'en a jamais parlé.  La dame au guichet me parle de désolidarisation du prêt, mais me fait aussitôt remarquer que dans mon cas, il est de toute façon trop tard pour en faire la demande.  Jamais, aucun des avocats à qui j'ai eu à faire, n'en a jamais fait mention.  Je ne m'explique pas pourquoi je n'ai jamais été informée que je figure sur la liste des mauvais payeurs.  Jusque quand serai-je poursuivie par les conséquences des actes irresponsables de mon ex-mari, actes pour lesquels lui ne sera jamais inquiété  ?  Apparemment personne ne tient compte du préjudice moral que subit la victime.  Il est inadmissible qu'un mari ait le droit de nuire ainsi à sa femme.  Il y a une lacune dans la Loi, lacune qu'il faudrait combler.  Comment la Loi peut-elle permettre de punir une personne pour des actes qu'elle n'a pas commis ?  Comment j'aurais pu intervenir, alors que je ne soupçonnais pas les agissements crapuleux de mon mari ?  Pourquoi n'y a-t-il aucun moyen de recours ?  Une fois de plus, je maudis le régime de la communauté !

Après un coup de fil inhabituel de la part de GREG pour me demander de ne surtout pas me mêler sous aucun prétexte dans leurs affaires au Maroc, je suis inquiète et appelle MINNIE.  Elle m'apprend que le Juge a autorisé SALA de prendre toutes les affaires qu'elle voulait  puisqu'il a bien vu qu'il avait à faire à un escroc et menteur.  Il a donc été très sévère condamnant RAOUL au paiement d'une amende et de tous les frais de procédure et depuis, il le fait étroitement surveiller.  Il ne resterait que les affaires financières à régler.  SALA ne sera pas tenue responsable des problèmes financiers créés par son ex-mari suite à ses explications aux autorités marocaines.  Peut-être ma dernière lettre y a-t-elle contribué un peu ?

Malgré un esprit troublé,  je retourne à mes dossiers.  Je dois relancer Maître TOUR pour qu'il réponde enfin à mes nombreuses questions qui remplissent trois pages :
Avez-vous pu vous procurer la confirmation écrite de Monsieur JULE que Monsieur BOULIER lui a bien remis deux peintures miniatures sur ivoires anciennes en compensation des loyers en retard ?
Que devient le procès en responsabilité civile que vous avez engagé contre la SCP PERNANGE  concernant les indemnités d'occupation me revenant ?
Avez-vous effectivement convoqué Monsieur BOULIER comme vous me l'aviez promis en octobre 1996 pour l'interroger ?
Suite à mes demandes renouvelées, avez-vous rajouté la créance de 8.000 Deutsche Mark majorée des intérêts depuis février 1994 du docteur SABELKA à la liste des créances ?
Avez-vous signalé au Procureur de la République les problèmes que Monsieur BOULIER m'a causés auprès de la banque TACO ?
Avez-vous bien noté le remboursement préférentiel de la sœur de Monsieur BOULIER (prêt de 40.000 Francs)  pratiqué par ce dernier à mon insu ?
Qu'avez-vous entrepris pour annuler le Jugement rendu dans le litige POMAL pour faute de procédure ?
Avez-vous tenu compte du versement de 35.000 Francs par Maître VARON à Madame POMAL ?
   Quelles seront les conséquences du fait que c'est Monsieur BOULIER qui a rempli et signé les déclarations de début et de fin d'activité sans me consulter ?
D'après le secrétariat du Parquet, ma plainte contre Monsieur BOULIER leur a été retournée fin 2001 par la Police Judiciaire qui est dans l'impossibilité d'interroger Monsieur BOULIER (non-présentation malgré deux séjours à Perlieux), mais en contact par e-mail.  Il m'est impossible d'apprendre quoi que ce soit et je suis dans l'attente d'un procès depuis maintenant cinq ans.  Pourriez-vous intervenir et en apprendre quelque chose ?  
Avez-vous enfin exigé la comptabilité de Monsieur BOULIER ?  Je répète une nouvelle fois que de nombreux postes sont à vérifier puisque je soupçonne d'innombrables irrégularités.  
Dans combien de temps pensez-vous que ma liquidation judiciaire sera clôturée ?
Est-ce que je risque la faillite personnelle ?  Quelles en seraient les conséquences ?
Quelle est ma situation actuelle ?  Quels sont les risques ?
Puis-je enfin décrocher ma toile murale et la porte décorée ?
En février 2002, je vous ai fourni une liste complétée du matériel détourné.  L'avez-vous ajouté à la procédure et signalé ce fait au Procureur de la République ?
Qu'avez-vous entrepris pour récupérer le matériel ou les fonds détournés ?
Je vous ai signalé que les déclarations d'impôts 1994/95 avaient été rédigées et signées par Monsieur BOULIER à mon insu ; l'avez-vous signalé au Procureur de la République ?
Que puis-je faire pour que Monsieur BOULIER me renseigne enfin sur le passé ?  
Pourquoi n'avez-vous pas donné le feu vert à Maître POPA pour engager un procès contre les PTT pour faute professionnelle (remise de toutes les lettres recommandées à Monsieur BOULIER alors qu'il n'avait pas procuration), bien que j'aie constitué un dossier complet avec chiffrage du préjudice ?  
Pourquoi n'avez-vous pas donné le feu vert à Maître POPA pour engager un procès contre la maison BIRABEN pour faute professionnelle, bien que j'aie constitué un dossier complet avec chiffrage du préjudice ?  

Je préfère signaler à Maître TOUR une nouvelle fois que dans les Conclusions de Divorce, Monsieur BOULIER affirme qu'en raison du Jugement du Tribunal de Commerce de Menau (mise en liquidation judiciaire) il avait mis l'affaire à mon nom de jeune fille.  Je demande au syndic de tenir compte de cet élément important.

Je réclame la dernière version de l'état des créances.  Depuis mes commentaires du 6 août 1999, je n'ai pas eu de nouvelles quant à la vérification des créances déclarées.
Je souhaiterais également connaître les sommes qui sont parvenues à Maître TOUR depuis le début de ma liquidation judiciaire (la part aux loyers provenant des PRUNELLES  et le produit des ventes aux enchères), ainsi que les frais qui ont été occasionnés depuis et comment ils seront couverts.
A ce jour, je n'ai toujours aucune preuve que Maître TOUR ait effectivement porté plainte  contre Monsieur BOULIER auprès du Procureur de la République et je demande me fournir comme preuve le numéro de procédure et une copie de ses courriers.
Je rappelle que je suis dans l'impasse dans le litige CASO, étant donné qu'aussi bien CASO que Maître ESTA, se renvoient la faute.  Je demande donc une nouvelle fois d'exiger de Maître ESTA le double du document établi lors de l'enlèvement du matériel chez CASO pour me permettre de vérifier les faits.
Je répète que depuis octobre 2000, Monsieur BOULIER ne paie plus la pension alimentaire pour sa fille qui vit dans des conditions précaires et demande d'intervenir auprès du syndic de Monsieur BOULIER pour qu'elle soit réglée sur les loyers perçus.
Je renouvelle ma demande d'intervenir auprès de Maître TEX pour enfin apprendre les dettes enregistrées chez lui au nom de BOULIER, RAOUL.
(pas de réponse)

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 10:48
22 avril
Suite à son appel téléphonique du 19 et l'entretien avec MINNIE, j'écris finalement à SALA pour lui transmettre des documents qui pourraient lui être utiles à sa défense.  Après avoir fini ma lettre, je me sens soulagée, le poids de la décision « est-ce que je dois le faire ? » m'ayant trop pesé.  Tout ce que j'espère est que ma lettre sera utile et aidera cette femme à se défendre contre un homme malhonnête.  Je souris toute seule : Ayant toujours pour but de créer une association d'entre aide pour femmes lésées par le mariage, la première femme que j'aurais peut-être un peu aidée, est la future ex-femme de mon ex-époux !  Jamais je n'aurais pu me l'imaginer !  

27 mai
Maître POPA m'envoie une copie du Certificat de Non-appel reçu de l'huissier chargé de la transmission des documents concernant la révision de la pension alimentaire à Monsieur BOULIER.  Elle m'informe que le dossier est CLOS pour elle.  Je suis stupéfaite, puisqu'elle m'avait promis d'intervenir auprès du liquidateur de RAOUL pour essayer d'obtenir le paiement de la pension alimentaire courante sur les loyers perçus par le liquidateur des occupants de la propriété en Seine et Marne.  Elle n'a donc pas tenu promesse !  Je m'en veux d'être toujours aussi naïve.  Par contre, l'avocate me conseille d'étudier avec l'huissier par quel moyen les pensions alimentaires en retard pourraient être récupéréesEtant donné que le père réside à l'étranger, la récupération des sommes dues paraît extrêmement difficile.  J'ai peu d'espoir, mais je suis décidée de prendre quand même rendez-vous.  Ainsi je pourrais dire que j'ai tout essayé, mais sans la moindre conviction !

Je suis étonnée de ne toujours pas avoir obtenu des nouvelles de la part de la CAF qui devrait recouvrer les arriérés.  J'appelle le Service des Contentieux dont la responsable m'explique laconiquement qu'elle n'a pas eu le temps de s'en occuper.  Pour cette raison, moi, j'attends depuis avril 2001 !  J'en ai marre d'attendre !  Dans tous les dossiers que je traite, je ne fais que d'attendre.  Je veux avancer.  Seule, je ne le peux pas, il faut que les Instances « compétentes » s'activent enfin.  C'est à désespérer.  Je m'efforce de faire ce que je peux et je me heurte à chaque fois à l'inertie des autorités publiques, des avocats, huissiers, des personnes impliquées dans les différentes affaires.  Le mutisme fait la loi.  C'est une arme redoutable, vous ne pouvez rien contre elle.  Faites le mort et vous bloquez  un dossier !

28 mai
J'apprends par un coup de fil inattendu que RAOUL est mêlé dans plusieurs sombres affaires, qu'il est parti avec les meubles de son ancien employeur sans les régler, qu'il a menti dans son CV, qu'il ne cesse de mentir, qu'il est tout simplement un escroc.  Actuellement, un procès serait en cours contre lui pour des actes relevant du Code Pénal.  Sur conseil de son avocat, la personne qui m'appelle envisage d'informer le Procureur de la République à Perlieux des agissements de Monsieur BOULIER au Maroc.  Il aurait été en contact avec la Police Judiciaire à Perlieux qui lui a simplement dit que le dossier a été retourné au Procureur étant donné qu'ils ne pouvaient rien faire, Monsieur BOULIER ne s'étant pas présenté à l'interrogatoire.
Ce coup de fil me retourne, je passe une nuit blanche, tourmentée par des questions sans réponses, dégoûtée d'avoir été l'épouse d'un homme que les gens appellent un escroc et menteur.  Il est donc si simple de se soustraire à une convocation par la Police Judiciaire !  Je n'en reviens pas et suis renforcée dans ma conviction que le système judiciaire actuel ne vaut pas grand-chose.  Je sais que la prochaine journée sera dure.

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 10:46
23 mars
Je me pose de plus en plus souvent la question si tout mon travail de reconstitution a un sens et parfois, je commence à en douter.  Mais ne pas le poursuivre jusqu'au bout cela signifierait baisser les bras et commencer à oublier.   Je ne veux pas oublier tant que je n'ai pas compris.  Je dois donc maintenir mon organisation que je me suis imposée depuis août 2001 : écrire le matin, peindre l'après-midi.  Un jour, j'aurai bien fini et pourrai consacrer tout mon temps à la peinture,  cela reste mon objectif professionnel.  Sans la peinture, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui : J'ai un logement correct, j'arrive à faire face au quotidien, je vis en paix, j'ai une toute petite voiture qui m'a transformé la vie, j'ai retrouvé un état de santé suffisamment satisfaisant pour pouvoir travailler à temps partiel ; de temps à autre, nous pouvons nous permettre un petit extra.  Je me sens utile et retrouve un certain sens dans la vie ; je reste persuadée que la vie n'a que le sens que chacun lui donne.  Par moments, je ressens même un certain bonheur : une tasse de café au balcon à minuit, l'odeur de la terre mouillée après la pluie, le chant des oiseaux avant la tombée de la nuit, la satisfaction après un travail réussi, l'impression d'être redevenue une personne dite normale.  Je n'en demande pas plus.  

25 mars
Etant donné que je n'ai aucun papier en main me démontrant les démarches que la CAF aurait entreprises pour recouvrer les arriérés de pension alimentaire depuis que je l'avais chargée de s'en occuper en avril 2001, je demande à la Caisse de faire le point de toutes les actions engagées.  Je soupçonne que rien n'ait été fait depuis onze mois.  
(pas de réponse)
(Annotation : rien n'a jamais été fait par la CAF)

19 avril
Je suis déjà couchée, lorsque le téléphone sonne très tard dans la soirée.  EMMA décroche et m'appelle : « Maman, c'est une amie à toi ! »   Etant donné que je n'ai pas d'amie qui m'appellerait si tard, je suis sceptique lorsque je prends le combiné.  Une voix un peu rauque me dit « bon soir Madame ».  Je sais tout de suite, que ce n'est pas une « amie » qui m'appelle.  Ensuite, tout va très vite, tout se bouscule.  J'ai du mal à suivre, à comprendre de quoi il s'agit jusqu'à ce que je me rende compte qu'une sœur de SALA, jeune épouse de RAOUL, m'appelle du Maroc pour me mettre au courant de la demande de divorce déposée cette semaine par RAOUL.  Je n'en reviens pas et j'ai du mal à saisir tout ce qu'elle me dit un peu en hâte, avec coupure de la ligne et rappel avec une nouvelle carte téléphonique.  Enfin, j'ai SALA elle-même au bout du fil.  Elle me raconte que RAOUL avait demandé le divorce suite à une violente dispute ; dans sa demande de divorce il l'aurait présentée comme hystérique et dangereuseIl aurait pris plusieurs crédits sur son compte à elle.  Il aurait été logé et nourri pendant sept mois par elle, le temps qu'il était au chômage.  Elle me donne le numéro de téléphone de sa grande sœur mariée à Paris en me demandant de l'appeler.  D'après elle, RAOUL est un escroc.  Elle me remercie de ma lettre du mois d'octobre dernier, lettre que RAOUL avait interceptée et fait traduire.  Depuis, elle a été plus vigilante.  Elle ne parle pas de la cassette sur laquelle j'avais enregistré la chanson HONESTY de Billy Joël ; peut-être ne l'a-t-elle jamais reçue.  J'apprends que RAOUL attend en effet une grosse rentrée d'argent de son ancien premier employeur à Rabat.  SALA me paraît bien énervée ; moi, je suis également sous haute tension.  Nous sommes une nouvelle fois coupées, cette fois définitivement.  Pas de rappel.  

Je n'en reviens pas : à peine marié, déjà divorcé !  Mes soupçons se confirment donc : Dès que j'avais appris de son mariage en août dernier, je me suis dit qu'il doit bien y avoir une raison pour qu'il se marie.  Je passe une nuit blanche, les propos de l'appel téléphonique me passent par la tête, me laissant toujours perplexe.  RAOUL se serait donc servi de SALA comme je l'ai soupçonné !  

21 avril
Je prends tout mon courage pour appeler la sœur aînée de SALA, MINNIE.  Je suis frappée par la voix dure de la femme qui me répond au téléphone.  Elle m'apprend que SALA habite à nouveau chez ses parents, RAOUL lui refusant l'accès à l'appartement loué à son nom à lui depuis une altercation avec SALA et son frère, un militaire qui ne plaisante pas.  Elle non plus d'ailleurs ne digère pas d'avoir été insultée par RAOUL.  J'ai l'impression qu'il a un intérêt d'éviter de croiser les membres de la famille qui malgré son désaccord au moment du mariage, se rangent maintenant derrière SALA.  Depuis cette semaine, SALA ne peut plus rentrer chez elle chercher ses affaires, puisque RAOUL a fait changer les serrures pendant son absence.
MINNIE fera tout pour que RAOUL soit jugé au Maroc pour les actes criminels qu'il a commis et elle ira même au Consulat pour informer les autorités des problèmes causés par lui.  Elle avait prédit à SALA qu'elle allait épouser un escroc à plusieurs visages.  
« De toute façon, il escroque toutes les femmes.  C'est un profiteur !   Il a fait signer à SALA plusieurs crédits en remerciement de l'avoir logé et nourri, ainsi que GREG, pendant sept mois lorsqu'ils étaient au chômage !  Cela lui servira de leçon.  »
Elle me remercie d'avoir averti SALA par ma lettre du mois d'octobre qui probablement a limité les dégâtsLorsque SALA a commencé à mettre son nez dans les affaires financières, des tensions auraient surgi.  Sa sœur serait une personne naïve, facilement influençable qui croit tout.  Je me dis : une personne comme moi alors...  
RAOUL lui aurait demandé plein de services, entre autres lorsqu'il cherchait du travail au Venezuela.
Minnie m'apprend que RAOUL aurait corrompu plusieurs personnes, qu'il était parti avec les meubles de son ancien employeur sans les avoir payés.  D'après elle, il est un être dangereux qui ne fait que mentir et qui ne mérite pas la liberté.  Elle répète plusieurs fois que « la Loi marocaine ne plaisante pas avec des gens comme ça. »   

Je suis toute bouleversée par ce que j'apprends et stupéfaite que notre entretien ait duré presque une heure.  
A midi, RAOUL appelle EMMA comme d'habitude.  Il ne dit pas un mot sur sa situation actuelle,  rien sur SALA.  Pendant combien de temps essayera-t-il de cacher la vérité à sa fille ?

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