Je suis contente : Mes heures à l'Education Nationale seront doublées et j'arriverai ainsi presque à un petit mi-temps au niveau rémunération ; je ne sais toujours pas exactement combien il me restera de salaire net.
11 janvier
La rédaction de ma réponse à la lettre de Maître POPA m'est pénible ; elle me fait comprendre mon impossibilité de me défendre contre les fautes professionnelles des avocats faute de pouvoir chiffrer le préjudice subi. Je souhaite tellement que les dossiers à problèmes soient enfin clos ; mais les problèmes créés par RAOUL me poursuivront encore pendant longtemps. Le préjudice moral ne sera jamais pris en compte, puisque inchiffrable. Parfois, j'ai tellement envie de tout laisser tomber, de ne plus chercher à obtenir justice, une justice à laquelle je ne crois plus puisque je constate trop souvent qu'elle n'existe pas. Elle est un bien grand mot en théorie, mais dans la pratique, elle a des traits communs aux assurances : Il manque toujours, à la dernière minute, un élément pour pouvoir prendre effet. J'en ai assez, mais je ne veux pas abandonner en cours de route, pas encore. J'ai été trop malmenée pour baisser les bras maintenant, après tant d'efforts déployés, de temps investi, d'énergie dépensée, tant de nuits blanches passées, de journées gâchées, de tourments subis. J'essaie encore de croire à pouvoir trouver un moyen pour obtenir justice dans un cas ou un autre.
Concernant l'affaire BENBIRA, je fais remarquer à Maître POPA que depuis le temps que nous parlons de ce dossier et pour lequel j'ai fourni tous les documents nécessaires, j'apprends seulement maintenant que je ne peux rien faire à cause de la liquidation judiciaire. Le tapis en question n'a pas été saisi par Maître ESTA, il ne figure pas dans l'inventaire de saisie et ne concerne donc pas Maître TOUR. Chaque fois que je risque de vendre un objet de mon ménage, je ne vais quand même pas demander l'autorisation à Maître TOUR ; d'ailleurs personne ne m'a jamais rien dit en ce sens. La maison BENBIRA a commis une faute professionnelle, elle doit donc la réparer. Même si Maître TOUR n'estime pas l'enjeu suffisant pour agir, j'insiste sur mon droit de récupérer mon bien, sous forme de tapis ou d'argent. Je demande à l'avocate d'agir dans mon intérêt.
(Annotation : Elle n'engagera jamais un procès. Je ne récupère pas mon tapis.)
Il en est de même avec le dossier des PTT : Malgré le fait d'avoir fourni tous les documents nécessaires, j'apprends seulement maintenant que je dois identifier tous les recommandés remis à Monsieur BOULIER. J'ai perdu un an dans cette affaire ! Les PTT ne conservent les listings des recommandés que pendant un an. Il m'était donc impossible d'obtenir ces renseignements par les PTT lorsque j'y suis allée en 1999. J'avais informé Maître TOUR du problème des lettres recommandées interceptées par Monsieur BOULIER, mais il n'a jamais réagi, il ne m'a jamais rien demandé et n'a engagé aucun procès, ni contre les PTT ni contre Monsieur BOULIER. Je reproche à l'avocate qu'elle aurait pu me dire depuis le début que j'avais les mains liées dans cette affaire au lieu de me faire constituer péniblement tout un dossier pour rien. Que de temps et d'énergie gaspillés !
Je confirme que malgré tout, je ferai tout mon possible pour fournir les éléments manquants, mais demande de faire de sorte qu'un procès soit fait aux PTT, même si Maître TOUR ne donnait pas son accord.
(Annotation : Jamais un procès ne sera engagé, ni par Maître POPA, ni par Maître TOUR.)
Concernant un éventuel procès que je souhaiterais faire à Maître CORNIAUD et Maître GUY pour faute professionnelle, Maître POPA est du même avis que Maître SELLE concernant le préjudice : Il faut apporter trois preuves, c'est-à-dire celle de la faute qui doit être évidente ; celle du préjudice : en cas d'appel, il faut qu'il y ait des chances d'une modification du Jugement ; et celle du lien de causalité : s'il y a une chance d'obtenir gain de cause en appel et que Maître CORNIAUD n'a pas fait appel, le préjudice provient de cette faute.
Aussi bien Maître POPA que Maître SELLE me font comprendre que tous les éléments ne sont pas réunis pour gagner un procès ; pourtant il y a eu faute évidente. Pourquoi ne me l'a-t-on pas dit depuis le début ? J'aurais pu économiser beaucoup de temps et de l'argent en photocopies et timbres-poste. Le préjudice moral est inchiffrable puisque la souffrance morale et les conséquences sur l'état de santé n'ont pas de prix. J'en déduis qu'il est impossible d'obtenir gain de cause faute de chiffres. Je n'aime pas admettre que ce genre de faute professionnelle ne puisse pas être réprimandé.
Concernant les points du Jugement de divorce que je souhaiterais changer dans l'intérêt de l'enfant, j'apprends qu'ils seront traités par le Juge aux Affaires Familiales, et qu'il n'est donc pas nécessaire de faire appel. Dommage, que je l'aie appris beaucoup trop tard !
Dans l'affaire POMAL, Maître CORNIAUD aurait dû m'informer qu'il n'avait pas à intervenir, mais que seulement Maître TOUR pouvait agir, au lieu de me faire de fausses promesses et me tenir en attente. La faute incombe donc à Maître TOUR pour inaction malgré le fait que je l'avais tenu au courant de l'affaire dans tous les détails et malgré ma demande auprès de lui de faire appel.
Ne voyant aucune chance de pouvoir gagner un procès à l'encontre de Maître CORNIAUD, je suis totalement découragée et ne transmets pas à Maître POPA les documents qu'elle me demande. De toute façon, cela ne servira à rien. Je commence à baisser les bras.
Je ne vais pas non plus pouvoir faire un procès à Maître GUY dans l'affaire FRANCFINE puisqu'il n'y a plus de préjudice, la créance n'étant plus recevable, n'ayant pas été déclarée dans les temps. Mais Maître GUY reste fautif : Il ne m'a jamais convoquée pour le procès que RAOUL lui a demandé d'engager, il m'a mis des mots dans la bouche que je n'ai jamais dits, il m'a fait condamner à des conditions que je n'aurais jamais pu remplir se basant sur un document qui porte ma signature falsifiée. Malgré tout cela, il n'est pas considéré fautif par la Loi ! D'ailleurs, le Bâtonnier ne trouvait rien à lui reprocher. J'en suis découragée et dégoûtée. Tout ce qui me reste à espérer, c'est que je pourrais faire poursuivre RAOUL un jour pour utilisation d'un document portant une signature falsifiée dont il avait connaissance, interception de documents officiels au nom de sa femme et mensonges à l'avocat au sujet de sa femme. Peut-être le Procureur de la République en tiendra-t-il compte dans la plainte que j'ai déposée contre RAOUL en mai 1997 ?
Comme je ne peux ni chiffrer le préjudice, ni agir par moi-même, je n'entreprends rien pour le moment auprès de Maître SELLE que je souhaitais toujours charger de ma plainte contre les avocats.
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