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Recherche éditeur pour la publication et diffusion à l'échelle mondiale du recueil de Messages Divins JESUS EN DIRECT et de FUKUSHIMA.

 

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APPEL URGENT

pour informer de la nouvelle réalité depuis le 11 mars 2011

URGENT APPEAL to inform on the new reality since March 11, 2011


____________________

 

"A foolish faith in authority is the worst enemy of truth."

Albert Einstein


"Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal,

mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."

Albert Einstein

 

"During times of universal deceit, telling the truth becomes a revolutionary act."

George Orwell

 

"Les hommes répugnent à accepter ce qui est facile à saisir. "

  Henry Miller


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Think again, think seven times again before you leap 
and start construction of new nuclear power plants.
Mikhail Gorbachev
June 2006

3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 10:44
6 janvier
Je suis contente : Mes heures à l'Education Nationale seront doublées et j'arriverai ainsi presque à un petit mi-temps au niveau rémunération ; je ne sais toujours pas exactement combien il me restera de salaire net.  

11 janvier  
La rédaction de ma réponse à la lettre de Maître POPA m'est pénible ; elle me fait comprendre mon impossibilité de me défendre contre les fautes professionnelles des avocats faute de pouvoir chiffrer le préjudice subi.  Je souhaite tellement que les dossiers à problèmes soient enfin clos ; mais les problèmes créés par RAOUL me poursuivront encore pendant longtemps.  Le préjudice moral ne sera jamais pris en compte, puisque inchiffrable.  Parfois, j'ai tellement envie de tout laisser tomber, de ne plus chercher à obtenir justice, une justice à laquelle je ne crois plus puisque je constate trop souvent qu'elle n'existe pas.  Elle est un bien grand mot en théorie, mais dans la pratique, elle a des traits communs aux assurances : Il manque toujours, à la dernière minute,  un élément pour pouvoir prendre effet.  J'en ai assez, mais je ne veux pas abandonner en cours de route, pas encore.  J'ai été trop malmenée pour baisser les bras maintenant, après tant d'efforts déployés, de temps investi, d'énergie dépensée, tant de nuits blanches passées, de journées gâchées, de tourments subis.  J'essaie encore de croire à pouvoir trouver un moyen pour obtenir justice dans un cas ou un autre.  

Concernant l'affaire BENBIRA, je fais remarquer à Maître POPA que depuis le temps que nous parlons de ce dossier et pour lequel j'ai fourni tous les documents nécessaires, j'apprends seulement maintenant que je ne peux rien faire à cause de la liquidation judiciaire.  Le tapis en question n'a pas été saisi par Maître ESTA, il ne figure pas dans l'inventaire de saisie et ne concerne donc pas Maître TOUR.  Chaque fois que je risque de vendre un objet de mon ménage, je ne vais quand même pas demander l'autorisation à Maître TOUR ; d'ailleurs personne ne m'a jamais rien dit en ce sens.  La maison BENBIRA a commis une faute professionnelle, elle doit donc la réparer.  Même si Maître TOUR n'estime pas l'enjeu suffisant pour agir, j'insiste sur mon droit de récupérer mon bien, sous forme de tapis ou d'argent.  Je demande à l'avocate d'agir dans mon intérêt.
(Annotation : Elle n'engagera jamais un procès.  Je ne récupère pas mon tapis.)

Il en est de même avec le dossier des PTT : Malgré le fait d'avoir fourni tous les documents nécessaires, j'apprends seulement maintenant que je dois identifier tous les recommandés remis à Monsieur BOULIER.  J'ai perdu un an dans cette affaire !  Les PTT ne conservent les listings des recommandés que pendant un an.  Il m'était donc impossible d'obtenir ces renseignements par les PTT lorsque j'y suis allée en 1999.  J'avais informé Maître TOUR du problème des lettres recommandées interceptées par Monsieur BOULIER, mais il n'a jamais réagi, il ne m'a jamais rien demandé et n'a engagé aucun procès, ni contre les PTT ni contre Monsieur BOULIER.  Je reproche à l'avocate qu'elle aurait pu me dire depuis le début que j'avais les mains liées dans cette affaire au lieu de me faire constituer péniblement tout un dossier pour rien.  Que de temps et d'énergie gaspillés !
Je confirme que malgré tout, je ferai tout mon possible pour fournir les éléments manquants, mais demande de faire de sorte qu'un procès soit fait aux PTT, même si Maître TOUR ne donnait pas son accord.  
(Annotation : Jamais un procès ne sera engagé, ni par Maître POPA, ni par Maître TOUR.)

Concernant un éventuel procès que je souhaiterais faire à Maître CORNIAUD et Maître GUY pour faute professionnelle, Maître POPA est du même avis que Maître SELLE concernant le préjudice : Il faut apporter trois preuves, c'est-à-dire celle de la faute qui doit être évidente ; celle du préjudice : en cas d'appel, il faut qu'il y ait des chances d'une modification du Jugement ; et celle du lien de causalité : s'il y a une chance d'obtenir gain de cause en appel et que Maître CORNIAUD n'a pas fait appel, le préjudice provient de cette faute.

Aussi bien Maître POPA que Maître SELLE me font comprendre que tous les éléments ne sont pas réunis pour gagner un procès ; pourtant il y a eu faute évidente.  Pourquoi ne me l'a-t-on pas dit depuis le début ?  J'aurais pu économiser beaucoup de temps et de l'argent en photocopies et timbres-poste.  Le préjudice moral est inchiffrable puisque la souffrance morale et les conséquences sur l'état de santé n'ont pas de prix.  J'en déduis qu'il est impossible d'obtenir gain de cause faute de chiffres.  Je n'aime pas admettre que ce genre de faute professionnelle ne puisse pas être réprimandé.  

Concernant les points du Jugement de divorce que je souhaiterais changer dans l'intérêt de l'enfant, j'apprends qu'ils seront traités par le Juge aux Affaires Familiales, et qu'il n'est donc pas nécessaire de faire appel.  Dommage,  que je l'aie appris beaucoup trop tard !  

Dans l'affaire POMAL, Maître CORNIAUD aurait dû m'informer qu'il n'avait pas à intervenir, mais que seulement Maître TOUR pouvait agir, au lieu de me faire de fausses promesses et me tenir en attente.  La faute incombe donc à Maître TOUR pour inaction malgré le fait que je l'avais tenu au courant de l'affaire dans tous les détails et malgré ma demande auprès de lui de faire appel.  

Ne voyant aucune chance de pouvoir gagner un procès à l'encontre de Maître CORNIAUD, je suis totalement découragée et ne transmets pas à Maître POPA les documents qu'elle me demande.  De toute façon, cela ne servira à rien.  Je commence à baisser les bras.

Je ne vais pas non plus pouvoir faire un procès à Maître GUY dans l'affaire FRANCFINE  puisqu'il n'y a plus de préjudice, la créance n'étant plus recevable, n'ayant pas été déclarée dans les temps.  Mais Maître GUY reste fautif : Il ne m'a jamais convoquée pour le procès que RAOUL lui a demandé d'engager, il m'a mis des mots dans la bouche que je n'ai jamais dits, il m'a fait condamner à des conditions que je n'aurais jamais pu remplir se basant sur un document qui porte ma signature falsifiée.  Malgré tout cela, il n'est pas considéré fautif par la Loi !  D'ailleurs, le Bâtonnier ne trouvait rien à lui reprocher.  J'en suis découragée et dégoûtée.  Tout ce qui me reste à espérer, c'est que je pourrais faire poursuivre RAOUL un jour pour utilisation d'un document portant une signature falsifiée dont il avait connaissance, interception de documents officiels au nom de sa femme et mensonges à l'avocat au sujet de sa femme.  Peut-être le Procureur de la République en tiendra-t-il compte dans la plainte que j'ai déposée contre RAOUL en mai 1997 ?
Comme je ne peux ni chiffrer le préjudice, ni agir par moi-même, je n'entreprends rien pour le moment auprès de Maître SELLE que je souhaitais toujours charger de ma plainte contre les avocats.

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 10:42
1 - 5 janvier
Nous nous retrouvons en l'an 2000 comme si rien n'était.  C'est la grisaille, un temps à grippe, rien de spécial.  

Je reçois enfin les commentaires du 27 décembre 1999 de Maître POPA concernant tous les dossiers en cours.  En survolant sa lettre, je me rends vite compte que j'ai les mains liées dans les affaires CORNIAUD, GUY, BENBIRA, TOILE ET PORTE DECOREE.  
L'avocate confirme qu'elle a demandé l'état des lieux par écrit à Monsieur JULE, mais qu'elle n'a pas reçu de réponse.  Elle pense que Monsieur BOULIER lui avait cédé la toile murale et la porte décorée lors de la fermeture de la GOURMANDISE.
(Annotation : Jamais je n'ai donné mon accord pour faire cadeau de ma propriété artistique.)

J'apprends qu'elle a interrogé Maître TOUR au sujet du procès engagé contre la ROYAL SAGE, mais qu'elle est  toujours sans réponse.
(Annotation : Elle n'en aura jamais.)
Elle m'indique que la clause pénale et l'indemnité de remboursement peuvent éventuellement être discutées, mais en aucun cas la créance en principal.  Si cela était le cas, cela réduirait la dette de 140.000 Francs.
Maître POPA me confirme que dans le dossier des PRUNELLES, elle a interrogé Maître TOUR au sujet des indemnités de retard de 500 Francs par jour à partir de la date d'expulsion du 16 juin 1994,  Jugement qui est toujours valable.
(Annotation : Le syndic ne répondra pas à l'avocate bien qu'il ait l'obligation, et personne ne tiendra compte de cette clause importante.)

Concernant la plainte déposée contre Monsieur BOULIER, Maître POPA m'écrit : « L'enquête est toujours en cours - il faut attendre le résultat.  L'instruction de la plainte est longue, puisque de nombreux éléments ne correspondent pas à des infractions pénales. »
Je me demande pourquoi elle ne m'a pas aidé à rédiger ma plainte comme il le fallait ; pourtant, je le lui avais demandé.  Maintenant je risque avoir des problèmes parce que je n'ai pas su présenter les problèmes comme il aurait fallu du point de vue juridique.
« Vu que Monsieur BOULIER est en Arabie, le dossier ne peut avancer. »  
Le fait de se réfugier à l'étranger protègerait donc un malfaiteur de la justice ?  J'avoue le courrier de  Maître POPA est peu encourageant.

Dans l'affaire BENBIRA, concernant le Kilim égaré, Maître POPA écrit : « Il y a eu manifestement un tapis égaré.»  Elle craint que le préjudice de 4.000 Francs ne soit pas considéré suffisamment élevé par le syndic pour agir.  D'ailleurs, il ne lui a toujours pas donné son accord pour engager une procédure, tout comme dans l'affaire concernant la faute professionnelle des PTT, où elle attend également son accord.  
« Seul Maître TOUR peut engager une procédure, et non vous. »    
Je suis coincée.  L'idée de ne pas pouvoir agir de mon propre chef, m'est insupportable.  Pourquoi la procédure de la liquidation judiciaire vous dessaisit-elle de tout pouvoir judiciaire ?  Je n'y vois pas de raison, surtout lorsqu'il s'agit d'affaires privées.

Concernant CASO,  Maître POPA m'informe qu'elle est intervenue auprès de l'huissier qui lui aurait dit de ne pas comprendre la disparition de certains éléments, mais il ne lui a pas non plus fourni la copie du procès-verbal d'enlèvement chez CASO.  Elle pense que les objets manquant ont été conservés par l'entreprise de dépôt-vente.  Vu le faible montant des lots, elle me déconseille vivement d'engager une procédure en justice.  Je me demande, comment je peux alors récupérer mes biens, même s'ils sont de faible valeur.  Je n'en sais plus rien.  Mon dernier espoir était Maître POPA ; je n'ai plus d'espoir.  

Maître POPA confirme qu'elle ne peut rien faire dans le dossier SNIV, les Jugements étant devenus définitifs : Je leur dois 90.000 Francs majorés des intérêts, la condamnation allant jusqu'à mes enfants et leurs héritiers !
Elle écrit : « La copie de l'acte de caution confirme que vous vous étiez portée caution de tout débit de Monsieur BOULIER à l'encontre de la SNIV. »  
J'ai ainsi confirmation de mon soupçon, qu'il ne s'agit pas d'une caution affectée comme RAOUL le prétendait et l'avait réaffirmé dans sa lettre du 11 août 1997, mais d'un engagement à hauteur de 90.000 Francs pour TOUTE dette.  Comment a-t-il pu faire une telle affirmation ?  Les questions se bousculent.  Celle qui me travaille le plus est : Comment Maître PERNEAUD a-t-elle pu m'écrire que le Jugement du 29 avril 1993, prononcé à mon nom, n'aura pas de suites ?  Qu'est-ce que lui  avait permis de faire une telle affirmation ?  
(Annotation : Je n'ai pas pu l'apprendre à ce jour.)
Que puis-je faire contre RAOUL qui a tout fait pour me cacher ce litige et qui continue à me refuser tout renseignement à ce sujet ?  Le seul espoir que je vois encore est que le dossier sera traité dans le cadre de ma plainte déposée contre lui auprès du Procureur de la République en mai 1997.

Concernant mon interdit bancaire, Maître POPA me répond : « Il n'y a rien à faire.  Attendre la fin de l'interdit bancaire. »
Cela veut dire attendre jusqu'en 2004 !  Attendre, attendre, attendre !  Je ne veux plus attendre !  Je veux que ça bouge !

Il y a au moins deux informations positives : Maître POPA me confirme que la créance des CARTONS DUMARS a été rejetée puisqu'elle ne figure plus sur l'état des créances.  
« Vous ne leur devez rien. »  
C'est un poste non négligeable en moins d'environ 22.000 Francs, mais j'ignore pour quelle raison il a été supprimé.
Elle m'informe également que « la créance de FRANCFINE est éteinte et il ne peut rien vous être réclamé. »  C'est encore un poids de 68.000 Francs en moins.  Maître POPA considère le dossier comme CLOS.  Moi, je ne suis pas de cet avis : Il reste à poursuivre le garagiste, Monsieur BOULIER et Maître GUY, tous des fautifs dans l'affaire.  Je ne sais pas quoi faire, à qui encore m'adresser puisque je considère que j'ai tout fait ce que je pouvais faire.  Reste à attendre le résultat de ma plainte contre RAOUL déposée chez le Procureur de la République.  Pour moi, l'affaire n'est pas terminée, même si la créance est éteinte.

Je sais que ma réponse au courrier de Maître POPA me demandera une nouvelle fois beaucoup de temps et de nerfs ; je verrai ça dans quelques jours plus calmement.

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 15:21
21 novembre
Je suis réveillée par des douleurs dans le dos à cinq heures et demie.  Ces derniers temps, je suis de plus en plus handicapée ; je marche comme sur des œufs.  Comme d'habitude, des idées noires défilent dans ma tête et au lieu de m'y enfoncer, je préfère me lever et écrire mon Journal.
Je constate que je l'ai délaissé, mais mes journées ont été si remplies ces derniers temps, que je n'ai pas trouvé la tranquillité nécessaire pour écrire.  Peut-être que je ressens actuellement aussi un peu moins le besoin de me confier à mes pages blanches, ce qui voudrait dire que je vais un peu mieux...

26 novembre
Mon exposition vente à dans une administration est nulle.  A quatre semaines de Noël, cela me laisse perplexe.  Les gens trouvent mes objets beaux, mais n'achètent pas.    En chargeant la voiture, mon dos se réveille et me rappelle à l'ordre.  Une forte douleur me lance dans le bas du dos et m'immobilise un instant le temps de reprendre mon souffle.  Je pense que le médecin a raison : la sciatique ne tardera pas.  Surtout pas ça !  Je ne pourrais plus travailler !

4 et 5 décembre
Nous passons un week-end à la campagne pour participer à un marché de Noël.  C'est la première fois, que j'y vais toute seule, cette fois-ci je viens avec MA voiture.  Je n'ai plus à demander à quelqu'un de m'accompagner !  Je suis tellement contente de ne plus avoir à courir après un chauffeur bénévole ou rémunéré.  Enfin, après environ vingt-cinq années vécues comme une prisonnière, je peux bouger comme je l'entends.  J'ai l'impression que je fais un énorme pas en avant vers une nouvelle liberté, que je deviens enfin un peu comme les autres,   c'est-à-dire normale.

12 décembre
Mon deuxième marché de Noël tombe à l'eau : Des trombes d'eau et de fortes rafales de vent gâchent tout et découragent les quelques exposants qui avaient osé venir malgré le mauvais temps.  Après avoir reçu une bonne douche et sauvé ce qui pouvait encore être sauvé,  je reste à l'abri dans une entrée de maison et essaie de faire rentrer les quelques passants sans succès.  Découragée, je décide de rentrer avant l'heure.  Dommage, j'ai perdu une journée de travail qui sera difficile à rattraper, et fait 160 kilomètres inutiles.  A peine sommes-nous dans la voiture, qu'une violente pluie s'abat à nouveau.  Je ne regrette pas ma décision d'avoir plié bagage.  

Je ne réalise pas que nous sommes à environ dix jours de Noël.  Cette année, je n'ai encore rien préparé, même pas la couronne d'Avent ; cela ne m'est jamais encore arrivé, la preuve que je suis très occupée.
Pour la première fois, c'est EMMA qui monte toute seule notre arbre de Noël.  Je suis contente de son initiative.  Je souhaite qu'elle apprenne le plus vite possible à se débrouiller. Vu notre situation, cela est préférable et lui sera une précieuse aide dans la vie.  Moi, j'ai été élevée dans un cocon, un petit monde fermé, vie sans problèmes, vie tranquille, trop tranquille, sans aucune possibilité d'apprendre à prendre une décision ou à agir.  Mes parents ont commis la grosse erreur de ne pas m'avoir préparée à la vie.  J'ai dû payer un lourd tribut pour cette lacune.  J'espère que je ferai mieux avec EMMA, mais je crois, c'est bien parti.

22 décembre
Dans un froid de canard, je m'installe sur le marché de Perlieux.  Dans la matinée, une marchande m'achète un petit tableau.  Pendant l'absence du voisin, je lui vends plus que ce que moi j'ai vendu dans toute la journée.  Je devrais me reconvertir dans des sacs à main à 50 Francs et des bonnets à 20 !  J'ai marre d'encaisser un échec après l'autre et cela à quelques semaines, voir quelques jours de Noël.  Je suis tellement déçue, que je rentre en début d'après-midi, gelée jusqu'aux os pour 170 Francs en me jurant que je ne recommencerai plus ce marché.
(Annotation : promesse tenue !)

31 décembre
Nous passons une fin d'année très spéciale : Vu que nous sommes sans électricité après cette terrible tempête qui s'est abattue sur la région, nous sommes au chaud chez des amis qui ont eu la gentillesse de nous accueillir.  En raison des évènements, nous avons dû abandonner notre projet de passer la fin d'année au Futuroscope.  Après avoir fait un petit tour au centre ville, nous rentrons déçues de la morosité qui règne, et préférons nous coucher sur le coup de minuit pour cacher au plus vite notre tristesse sous les draps... 


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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 15:21
29 octobre
Aujourd'hui, je n'ai rien pu vendre sur le marché et repars un peu déçue.  Une fois de plus, j'ai fait 90 kilomètres pour rien.  Je me console avec l'idée que peut-être une potentielle cliente m'apportera sa cantine de lait un autre jour pour la faire décorer.  Je suis soulagée que ma côte me fait presque plus mal, mais je ne dois surtout rien soulever de lourd, ce qui est plus facile dit que fait vu mon activité.  

Nous avons de beaux jours d'automne.  Notre coin est magnifique, on dirait parfois, le soir, que la forêt est en feu, un vrai spectacle.  Les vaches sont revenues dans le pré d'en face, côté loggia.  Du salon, nous voyons les moutons et de loin, nous entendons les coqs, c'est presque la vraie campagne en bordure de ville !   Je me sens de mieux en mieux dans l'appartement, c'est chez moi, une fois la porte fermée, laissant derrière moi la cage d'escalier qui me pèse à chaque fois que j'y passe vu le manque d'entretien, que je ressens comme une humiliation quotidienne.  J'ai surtout la tranquillité de ne plus pouvoir me retrouver à la rue tant que je payerai mon loyer et de savoir que personne ne pourra me mettre dehors.  C'est si rassurant !  Comme m'avait sorti un jour RAOUL : « Sois contente d'avoir un toit ! »  Je l'ai !

30 octobre
En relisant en détail le dossier de Maître ESTA,  je découvre un paragraphe du procès-verbal de constat d'inventaire du 29 septembre 1996 établi par Maître ESTA qui s'applique parfaitement à RAOUL, mais qui, à ce jour, n'a eu aucune suite :
« En cas d'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire sont coupables de banqueroute les personnes mentionnées à l'article 196 contre lesquelles a été relevé d'un des faits ci-après :
« avoir détourné ou dissimulé tout ou partie de l'actif du débiteur »
« avoir fait disparaître des documents comptables de l'entreprise. »

Il faut que j'attire l'attention du Procureur de la République et de Maître TOUR à ce paragraphe dans l'espoir qu'un jour, la Loi sera appliquée. Vu l'importance de ce constat, j'adresse également une copie de mon courrier au Procureur Général.
(aucune réponse, sans suite)

7 novembre
L'inspecteur de l'Académie m'appelle le dimanche soir à dix-neuf heures pour me dire que je dois commencer mes cours d'initiation à l'anglais demain !  Il n'avait pas le temps de me le dire un peu plus tôt en raison des vacances scolaires.  Je suis désolée de ne pas pouvoir démarrer lundi, puisque j'ai une exposition vente dans une administration prévue depuis de longue date.  Heureusement que l'inspecteur comprend ma situation ; il est d'accord pour repousser les cours à la semaine suivante.  J'apprends que je serai payée 110 Francs bruts à l'heure, mais je n'ai aucune idée, ce qu'il m'en restera.  De toute façon, je prends ; on verra tout le reste plus tard.  « Mieux vaut le moineau dans la main, que le pigeon sur le toit » disait mon père.  Il  avait bien raison.  Si seulement RAOUL avait suivi ce conseil !

12 novembre
Après deux échecs, le marché du vendredi est gâché par une pluie surprise devenant de plus en plus intense ; je suis obligée de plier bagage avant l'heure habituelle.  Tout est trempé, ranger les affaires est difficile ; je suis de mauvais poil et j'ai hâte de rentrer pour me réchauffer avec un repas chaud.  Je me console avec l'idée que j'ai quand même gagné ma journée après avoir déniché deux pulls en Cachemire pour 30 Francs pièce.

17 novembre
Le « grand jour » est arrivé, j'ai cinquante ans !  Rien de spécial ne se passe.  J'aurais aimé m'offrir une thalassothérapie pour soulager mes douleurs de dos, mais ce n'est pas le moment.  Peut-être pour mes soixante ans ?  Je n'ai jamais reçu aussi peu de courrier que cette année,  J'en déduis que je tombe lentement dans l'oubli, que je me retrouve de plus en plus éloignée de ce qu'on appelle « ses proches ».  Je me dis que si je suis vivante ou morte, cela ne changerait rien pour personne, à part pour EMMA.  Elle est en effet ma seule raison de vivre, je n'en ai aucune autre, puisque la vie en elle-même, n'a plus de sens pour moi, vie qui m'a été gâchée par l'être que je croyais le plus proche de moi, mon ex-mari.  Je n'arrête pas de me poser toujours les mêmes questions, le jour, la nuit, au petit déjeuner, pendant la promenade avec le chien, en faisant du tricot, en attendant mon tour au guichet de la poste, au feu rouge, dans la rue, questions auxquelles RAOUL refuse obstinément de me répondre, il me l'a même confirmé par écrit.  Son attitude me dégoûte ; je me demande s'il se rend compte de ce qu'il a fait et ce qu'il fait encore : tuer à feu doux l'âme de l'être qu'il avait prétendu aimer.  Je continue à penser qu'il vaut mieux le considérer comme un homme malade ; cela l'excuserait, mais ne répare pas le dommage qu'il a causé et qu'il cause toujours, par exemple par ses lettres blessantes et injustes, remplies d'affirmations fausses, rédigées dans le seul but d'enfoncer la lame encore un peu plus profondément.  Peut-être veut-il me provoquer, mais je me retiens pour ne pas répondre à ses injures.  Je me contente de donner ma réponse à mon Journal qui ne réplique pas.  Le jour viendra où RAOUL sera jugé...
Comme je me sens un peu délaissée pour mes cinquante ans, je me promets pour me rattraper un peu, de m'offrir à l'occasion un bouquet de fleurs, ce que je n'ai pas fait depuis des années.  J'aimerais tant que l'appartement soit fleuri régulièrement, mais je n'ose pas engager cette dépense qui n'est pas vitale, mais qui me ferait vraiment plaisir.  J'ai toujours aimé les plantes et les fleurs.  Comme je n'ai plus de jardin, je compense en peignant des fleurs à volonté, mon sujet préféré.
Pour arroser mon anniversaire, EMMA débouche pour la première fois une bouteille de champagne, par précaution au-dessus de l'évier, et sursaute lorsque le bouchon lui reste dans la main.  C'est la première fois de ma vie, que j'ai acheté une bouteille de champagne pour moi toute seule !  


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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 15:19
9 octobre
UTIM me répond par retour à mon courrier du 2 octobre dans lequel je souhaitais obtenir des précisions sur les irrégularités au niveau des cotisations que Monsieur BOULIER doit depuis des années.  Je leur avais expliqué qu'il me refuse tout renseignement sur les raisons de sa liquidation judiciaire et que je voudrais enfin voir clair et comprendre ce qui nous a conduits à cette situation catastrophique.
A ma grosse surprise, l'organisme m'écrit : « Nous sommes au regret de vous préciser que nous ne pouvons satisfaire votre demande ; en effet, nous sommes tenus au secret professionnel vis-à-vis des tiers. »  
Il m'est incompréhensible, comment la Loi peut leur interdire de me fournir des renseignements qui concernent la période de mariage.  A nouveau, je suis bloquée dans mes démarches !  Je me demande comment je pourrais obtenir les renseignements sur le passé.  Je suis profondément découragée et énervée pour le reste de la journée.

11 octobre
Malgré d'être exténuée par trop d'efforts ces derniers temps, je fais une exposition vente dans une administration.  Charger et décharger devient une terrible corvée à cause de ces douleurs que je ressens toujours dans le côté gauche.  Je rentre sur les genoux ; mes douleurs me font tellement souffrir que j'aie des larmes aux yeux.  Mais je rentre contente : Malgré un démarrage morose, j'ai pu rattraper ma journée de marché catastrophique de l'autre jour.

20 octobre
Maître POPA m'affirme d'avoir tous les éléments pour lancer les procès contre la maison BENBIRA et les PTT.  Cela me donne l'espoir que j'avancerai au moins dans ces deux dossiers.  Elle me promet d'intervenir auprès de Monsieur JULE qui ne lui répond pas à ses courriers non plus réclamant l'état des lieux de sortie dont elle a besoin pour pouvoir engager une procédure afin de récupérer ma toile et porte décorée dont j'ai réellement besoin maintenant pour décrocher des commandes.  Comme moi, elle non plus n'arrive pas à joindre Maître TOUR.  J'ai l'impression qu'elle fait ce qu'elle me promet, mais je suis agacée que depuis un an maintenant que je la connais, rien n'ait encore bougé, malgré le fait de lui avoir réglé 3000 Francs d'honoraires.  Je n'ai plus envie d'attendre, j'ai trop attendu, je veux que les choses avancent de peur d'oublier et de peur que des délais de prescription s'écoulent.

22 octobre
Je sais enfin pourquoi j'ai si mal entre les côtes depuis six semaines : La radiographie que j'ai pu obtenir en insistant auprès du médecin de famille, a finalement révélé une côte fracturée.  Je me demande comment j'ai réussi cet exploit.  D'après le médecin, j'ai probablement soulevé des choses trop lourdes ou reçu un choc, je pense lors de l'installation de mon stand à la Foire, mais je ne me souviens d'aucun mauvais coup.  Comment vais-je faire jusqu'à la guérison ?  Personne ne portera mon matériel à ma place.  Impossible de m'arrêter de travailler maintenant où je suis en train de démarrer mon activité ; ce n'est vraiment pas le moment.  Les autres radiographies démontrent que mes douleurs constantes en bas du dos sont dues à l'arthrose, ce qui veut dire que j'en souffrirai pour le reste de ma vie.  De belles perspectives !

24 octobre

Je perds toute la matinée du dimanche et une bonne partie de l'après-midi pour rédiger un long courrier à Maître POPA pour faire le point par dossier depuis notre dernier entretien le 30 juillet vu que je n'ai reçu aucun compte-rendu de sa part.  Je trouve que rien n'avance, que je n'ai que de mauvaises nouvelles me confirmant le caractère odieux de mon ex-mari.  Je préférerais jouer avec EMMA pendant ce temps-là qui me fait remarquer à juste titre, que je n'ai plus beaucoup de temps pour elle.

J'informe Maître POPA que j'ai porté plainte contre Monsieur BOULIER pour faux auprès du Procureur de la République en complément à ma plainte du 28 mai 1997, pour que ses agissements contre moi dans l'affaire FRANCFINE soient pris en compte.

Je lui envoie une copie des courriers que Maître TOUR s'est procurés auprès de Maître CIRE, révélant des dettes de 16.000 Francs laissées par Monsieur BOULIER à son départ pour l'étranger, en demandant à Maître POPA de les rajouter au dossier « faute professionnelle des PTT » pour augmenter le préjudice subi qu'elle m'avait demandé de chiffrer, et d'engager un procès à leur encontre puisque tous les éléments sont maintenant réunis.
(pas de suite)

Quant au dossier SNIV, je lui rappelle que je lui avais demandé de chercher d'éventuelles fautes de procédure permettant d'annuler le Jugement définitif, demande restée sans suite, et qu'à la lecture de la caution solidaire dans la limite de 90.000 Francs pour TOUTE DETTE obtenue de Maître OLIVE en septembre dernier, j'ai dû constater que la créance est justifiée ; c'est Monsieur BOULIER qui m'avait menti.  J'attends toujours une réponse à mes courriers du 20 mai et 20 juillet dernier et demande à Maître POPA d'intervenir si cela est encore possible.
(pas de suite)

Je lui rappelle que je suis toujours dans l'impossibilité de me procurer une copie de l'état des lieux de sortie pour le local commercial qu'elle m'avait réclamé au printemps, Monsieur JULE et Monsieur BOULIER faisant les morts.  Je la prie de m'aider.
(pas d'intervention de sa part)

Étant donné que je n'ai toujours aucune preuve, que Maître TOUR ait effectivement porté plainte contre Monsieur BOULIER pour détournement d'actifs, je demande à Maître POPA d'interroger le syndic pour qu'il me donne enfin des informations et réponde à mes courriers.
(pas de suite)

Je lui rappelle que je lui avais demandé d'étudier quels actes de Monsieur BOULIER pourraient alourdir ma plainte contre lui, mais à ce jour, je n'ai pas de réponse à ce sujet de sa part.
(pas de réponse)

Je l'informe que je n'ai toujours pas reçu de réponse à mes commentaires relatifs à l'état réactualisé des créances de mai 1999 envoyés au Tribunal de Commerce et à Maître TOUR.
(pas de suite)

Malgré mes courriers à Maître TOUR et Maître CHARLOT, leur signalant l'absence de toute assurance des PRUNELLES, il n'y a pas eu de réaction de la part des liquidateurs.  Je lui demande d'intervenir pour régulariser la situation.
(pas de suite)

Concernant le litige avec la maison BENBIRA, je suis convaincue d'avoir fourni tous les éléments nécessaires à Maître POPA pour qu'elle puisse engager une procédure, elle me l'avait même confirmé en avril dernier.  Mais j'attends toujours sa confirmation d'avoir effectivement engagé un procès pour faute professionnelle contre la maison BENBIRA tout comme contre les PTT.
(Annotation : Elle n'engagera aucun procès, disant qu'elle n'avait pas le feu vert de Maître TOUR.)

Comme Maître CHARLOT ne répond pas non plus aux questions relatives au sujet du procès en cours contre la ROYAL SAGE, ni Maître TOUR, et comme le Tribunal de Grande Instance de Menau ne peut pas me renseigner faute d'éléments, je demande à Maître POPA ce que je dois faire pour que le poste de créance le plus important de 1,5 Millions de Francs soit enfin vérifié.
(pas de réponse, pas de suite)

Je rappelle que, vu que je me heurte à des murs de silence, je lui avais demandé le 10 juin 1999 d'intervenir auprès de Maître ESTA pour obtenir une copie du procès-verbal de saisie effectuée chez CASO, document qui me permettrait de récupérer le matériel non vendu aux enchères et qui ne m'a jamais été rendu, document que je n'ai toujours pas reçu.  
(Annotation : Maître POPA m'avait promis d'intervenir auprès de l'huissier.  Elle l'a fait, mais n'a pas pu obtenir le document que je réclame.)

Etant donné que Maître TOUR a laissé passer le délai d'appel dans l'affaire POMAL, je suggère de porter plainte contre Maître TOUR pour faute professionnelle.   
(Annotation : aucune suite donnée par Maître POPA)
Je lui demande comment je peux avoir la preuve que six loyers ont effectivement été bloqués par Madame POMAL chez Maître VARON.
(pas de réponse)
Comme Maître GROS ne répond à aucun de mes courriers, je prie l'avocate d'intervenir pour que je puisse enfin récupérer les documents dont j'ai besoin.
(pas de suite)

Je demande à Maître POPA de trouver une solution pour faire lever l'interdiction bancaire qui me handicape dans la vie privée et surtout professionnelle.
(pas de réponse)

Je referme ma lettre en espérant que j'aurai enfin une réponse à toutes mes questions pour avancer dans ces dossiers qui me pèsent et me gâchent la vie.

Vient la lettre à Maître TOUR :
Je voudrais savoir comment les dettes d'environ 16.000 Francs déposées chez Maître CIRE, seront réglées et je souhaiterais qu'il intervienne également auprès de Maître TEX et Maître MARTY pour vérifier si d'autres créances ont été déposées également chez eux, les huissiers me refusant toute information, tout comme Maître CIRE.
(pas de réponse, pas de suite donnée)
J'espère avoir ainsi fait le tour des huissiers pour dénicher d'éventuelles dettes laissées par RAOUL à son départ en été 1996.


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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 15:18
25 septembre
Après un peu de pagaille pour obtenir une place au marché, je commence à décharger avec difficulté mes affaires : C'est mon dos qui se réveille !  Tout, mais pas ça, me dis-je, ce n'est vraiment pas le moment.  L'installation du stand devient routine.  Je remercie le ciel lorsque le temps se lève enfin.  Bien qu'il y ait encore des touristes, je ne fais qu'une minuscule vente qui ne me permet même pas de couvrir mes frais.  La journée me paraît longue et nous plions bagage vers quatre heures de l'après-midi lorsqu'il se met à pleuvoir d'un seul coup.  Je regrette ne pas avoir rangé mes affaires une demi-heure plus tôt, mais j'espérais encore LE client qui aurait pu sauver ma journée.  Nous rentrons tranquillement sous la pluie...
Arrivées à la maison, la corvée recommence : Il faut monter tout le matériel les trois étages.  Je n'en peux plus, mes douleurs entre les côtes me font trop souffrir.  Je suis si épuisée, que je prends d'abord une douche pour me laver de ces efforts qui me paraissent hors de mes limites. 

Pour me détendre, je regarde une émission de télé sur les hommes du Sud.  Une de leurs devises vis-à-vis des femmes est : « Ne blesse jamais l'âme d'une femme, sinon tu blesses son corps ».  Si seulement RAOUL avait cette devise, jamais je ne serais tombée aussi malade que je l'ai été !  

27 septembre
Je suis très déçue que Maître POPA n'ait pas obtenu de réponse de Maître TOUR qu'elle avait interrogé sur le procès entre la ROYAL SAGE et Maître CHARLOT, le syndic de RAOUL.
D'après elle, la clause pénale et l'indemnité peuvent être discutées, mais pas la créance principale.  Je trouve que ce serait déjà un gros morceau en moins.  Pourquoi Maître TOUR ne répond-il pas aux courriers, même à ceux d'un avocat ?  Pourquoi bloque-t-il tout ?  Pourquoi ne m'aide-t-il pas ?  Pourquoi fait-il tout traîner ?  Je me demande s'il a le droit d'agir ainsi.  Pourtant il me semble bien qu'un syndic ait l'obligation de répondre un avocat.  

29 septembre
Je retourne aux services des impôts pour en finir avec mon inscription.  Je dois m'inscrire sous le régime de la micro-entreprise et je serai imposée sur soixante-cinq pour cent de mon chiffre d'affaires.  Ce régime est ridicule puisqu'il y a de grandes chances que mes frais soient supérieurs à 35 pour cent et que je serai imposée sur un bénéfice que je n'ai pas fait.
Je me console en me disant que je n'ai pas d'autre choix et que ce n'est que le démarrage.  L'inspecteur est d'accord avec moi et ne comprend pas pourquoi le RMI dépend du régime fiscal.  Puisque c'est la Loi, il ne faut pas chercher à comprendre...

Avec mon attestation d'inscription, je file à la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi pour leur en remettre une copie.  Le fonctionnaire qui me reçoit, fronce les sourcils et me fait remarquer que je n'ai pas le bon document d'inscription.  Il ne dit plus rien lorsque je lui explique que j'avais vu sa collègue pour lui fournir le formulaire pour les Impôts et qu'elle m'avait donné son accord.  Et aujourd'hui, ce papier ne serait plus le bon !  Je suis agacée, mais comme le fonctionnaire se plie à la décision de sa collègue, d'un seul coup, tout rentre dans l'ordre.  Ainsi je suis en règle avec l'administration et peux attendre les papiers nécessaires vis-à-vis des organismes sociaux prouvant l'exonération des charges sociales pendant un an.  Je me demande quelles paperasseries m'attendent encore avec les organismes sociaux ; il est si difficile de s'y retrouver !  

Je reçois une lettre de Maître OLIVE qui - suite à ma demande - m'envoie une copie de la caution solidaire du 12 octobre 1979 auprès de la SNIV, caution dans la limite de 90.000 Francs pour TOUTE DETTE que Monsieur BOULIER pourrait faire auprès de la banque.  Je n'en crois pas mes yeux !  Je relis : « Je soussignée Madame BOULIER, KATY, ...déclare par les présentes me porter caution solidaire vis-à-vis de la SNIV du remboursement de toutes les sommes qui lui sont dues actuellement ou lui seront dues dans l'avenir par Monsieur BOULIER,  RAOUL...   La présente garantie sera valable aussi longtemps que Monsieur BOULIER, RAOUL, sera débiteur à un titre quelconque de la SNIV.  Elle engagera après moi mes héritiers ainsi que leurs héritiers conjointement et solidairement entre eux. »  
RAOUL m'avait donc menti à l'époque, j'en ai enfin la preuve !   Il m'avait expliqué que ma caution ne concernait que l'achat du matériel informatique.  Déjà à l'époque, en 1979, il me mentait et n'hésitait pas de me duper.  Je suis catastrophée de découvrir que la dette va jusqu'aux enfants et même à leurs enfants.  Comment RAOUL a-t-il pu faire pour me faire signer un tel document ?   Me faire signer une caution qui engage même mes héritiers ainsi que leurs héritiers conjointement et solidairement entre eux !  Je dois absolument en informer GREG qui sera le premier de mes enfants à gagner sa vie.  Si nous, les parents, ne régularisons pas cette dette, alors la banque se retournera contre lui.  Cette pensée me fait frémir.  Comment RAOUL peut-il me refuser tout renseignement à ce sujet !   J'éclate en larmes qui ne s'arrêteront pas pour le reste de la journée.
Je tourne en rond.  J'essaie de reconstituer le passé : A l'époque, RAOUL avait demandé un crédit à la SNIV pour l'achat de son premier ordinateur, achat parfaitement inutile à mes yeux, son prix représentant environ un tiers des frais de construction de notre première maison !  Mais RAOUL  le trouvait indispensable pour préparer des mailings pour ses expositions de tapis d'Orient.  A mon avis, il aurait mieux fait de louer des fichiers.  Mais comme toujours, RAOUL avait réussi à m'extorquer ma signature en me convainquant de la nécessité absolue de cet achat à crédit.  Par contre, je ne m'étais pas rendu compte ce qu'il me faisait signer en réalité.  Ce papier change TOUT dans le dossier litigieux avec la SNIV !  La caution n'est pas caduque comme RAOUL veut me faire croire.  Comment alors Maître PERNEAUD avait-elle pu affirmer en juin 1994 que « vu la caducité du Jugement intervenu, vous n'avez pas d'inquiétude à avoir sur ce point.  Il n'y aura aucune suite au Jugement du 29 avril 1993 » ?
Je dois absolument en avertir Maître POPA et lui envoyer une copie de la caution.  
(Réponse le 27 décembre 1999)
Par contre, je suis déçue que Maître OLIVE ne me fait parvenir aucun des autres documents que je lui ai demandés, et je suis en colère après la banque qui fait la sourde oreille à tous mes courriers.
(Annotation : Je n'ai pas pu me les procurer ultérieurement.)
Je suis dans tous mes états et ne peux pas dormir à l'idée que la caution concernait TOUTE DETTE que Raoul pourrait faire.


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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 15:16
23 septembre
Je vais à l'URSSAF pour leur remettre le volet des documents ACCRE, volet dont la dame à l'accueil ne veut pas.  Au bout de nos discussions, l'URSSAF me conseille de m'inscrire aux Impôts comme artiste libre pour démarrer, mais souligne bien, que la meilleure solution pour mon activité serait l'affiliation à la Maison des Artistes vu les cotisations moins élevées par rapport à d'autres catégories professionnelles et leur couverture sociale intéressante équivalente à celle des salariés.  L'URSSAF me déconseille fortement de m'inscrire comme profession libérale, catégorie qui paie le plus de charges.  Quant à la retraite, elle me conseille d'ouvrir un plan d'épargne privé, mais de ne cotiser en aucun cas dans une caisse commune.

Une fois rentrée, je continue l'exécution du panoramique sur la loggia vu le beau temps d'automne.  Je me sens rassurée lorsque je constate que ça marche mieux que ce que je n'ai osé espérer.  

Après le dîner, je charge encore la voiture pour pouvoir partir tranquillement de bonne heure le lendemain matin au marché.  L'idée de prendre la route pour la première fois seule me fait frémir d'autant plus que j'ai toujours ces terribles douleurs dans le côté gauche.

24 septembre
Il fait encore nuit, lorsque je pars pour faire un essai avec les objets anciens décorés au marché.  Je suis sous une tension nerveuse extrême puisque je ne suis pas habituée de rouler la nuit.  Comme la voiture recommence à couiner à toutes les vitesses, je ne passe pas inaperçue !  Il se met à pleuvoir,  c'est l'orage, des flaques d'eau se forment vite partout ; je roule entre quarante et cinquante kilomètres à l'heure au plus grand désespoir des autres automobilistes qui n'hésitent pas à me doubler malgré la ligne blanche.  Mais je ne me sens pas capable de rouler plus vite pour le moment vu le mauvais temps, la méconnaissance de la route et la difficulté à déchiffrer les pancartes.  J'ai très chaud et les mains en sueur bien que la vitre soit entrouverte malgré la pluie.  Je me dis que je dois passer par cette étape d'apprentissage qui me demande tout mon courage, que je n'ai pas le choix si je veux gagner ma croûte.  Je suis contente de ne pas avoir à tourner trop souvent le volant ; j'ai toujours très mal côté gauche.  

Après une petite heure de route, j'arrive soulagée, sans pluie, sur la place du marché où je dois courir après le placier.  J'ai de la chance, une bonne place est disponible à côté d'une collègue anglaise qui m'avait conseillé de venir.  En installant mon stand, j'ai l'impression que je suis déjà presque rôdée.  Tout ce que j'espère c'est qu'il ne pleuvra pas puisque je ne suis pas équipée.  Une fois mon stand terminé, je m'offre une tasse de thé au lait chaud bien méritée.  Lorsque le placier passe pour encaisser les dix Francs pour la place, il me fait remarquer que j'ai de beaux yeux.  Je suis étonnée que malgré mes presque cinquante ans mes yeux attirent encore des regards.  Il est vrai qu'ils ont retrouvé leur éclat de jadis, signe infaillible que je vais mieux, après avoir été éteints pendant au moins trois ans par les antidépresseurs.  Nos yeux reflètent bien notre état d'âme.

En attendant les clients, j'aperçois passer un homme que je crois connaître, mais sur qui je n'arrive pas à mettre un nom ; il revient, me regarde de plus près.  Soudainement, son nom me revient : PAPOU, mari de FRANCINE, la famille éloignée des BOULIER, à qui RAOUL avait rendu visite en août dernier avec EMMA.  PAPOU me fait la bise, geste que je n'apprécie guère après le silence depuis mon dernier coup de fil désespéré, il y a quelques années.  Il est étonné de me voir ici.  Il avait un doute, mais il m'a quand même reconnue après une certaine hésitation.  
« Tu vas bien ? » me demande-t-il, question que je trouve indécente vu ma situation.  « Comment veux-tu que j'aille bien ?  Je suis encore vivante comme tu peux voir, mais je ne peux pas être bien en sachant que RAOUL nous a endettés de deux millions de Francs derrière mon dos ! »  je lui réponds.  
PAPOU a l'air surpris et prétend ne rien savoir de nos problèmes.  Cela ne m'étonne pas.  
« Tu peux passer chez nous quand tu veux » me propose-t-il gentiment.  « Je reviendrai te voir tout à l'heure avec FRANCINE qui est allée faire des courses » me lance-t-il en partant.  
Il ne revient pas.  Je ne suis pas surprise.

Je n'ai pas perdu ma journée.  Les Anglais apprécient et achètent mon travail.  Je suis contente et prête de tenter un deuxième essai la semaine prochaine à condition qu'il ne pleuve pas.

Je récupère EMMA à l'école pour partir directement sur un autre marché.  Pour la première fois de ma vie, je vais faire seule soixante-dix kilomètres d'un coup.  Je roule déjà mieux que ce matin, mais je n'ose pas encore dépasser les soixante-dix kilomètres à l'heure.   J'ai tout mon temps, je n'ai pas d'heure, personne ne m'attend ; pourquoi aller plus vite ?  

Une heure et demie plus tard, nous arrivons sains et saufs à destination.  La chambre que j'ai réservée cet après-midi, est minuscule, mais suffisante pour une nuit.  Il y a de l'orage et il pleut beaucoup.  Je n'ai qu'un seul souhait : Qu'il ne pleuve pas demain !


A suivre...
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 17:42
 4 septembre
Je fais de la peinture dans le brouillard, un brouillard de larmes de profonde tristesse, larmes que je n'arrive pas à maîtriser et que je laisse couler dès qu'EMMA quitte la pièce.  Je ne souhaite pas qu'elle me voie ainsi, décomposée comme je ne l'ai pas été depuis assez longtemps, heureusement.  J'ai beau de raisonner, le sentiment d'injustice, de blessure de l'âme, de révolte, d'écoeurement, de déception, de haine, garde le dessus.  Je me jette à fond dans le travail, ce qui m'oblige à me concentrer sur autre chose et m'empêche ainsi de poursuivre mes pensées négatives.  J'espère de mon état de déprime une créativité accrue, ce qui a été souvent le cas jusqu'à présent.  J'ai en effet constaté que plus je me sentais mal dans ma peau,  plus j'étais créative.  Tout semble avoir un côté positif.

5 - 7 septembre
Je suis en plein dans les préparatifs pour la Foire de Perlieux.  Je travaille d'arrache-pied pour finir à temps les objets que j'ai dénichés dans une brocante.  Mes journées de travail sont longues et je me sens déjà fatiguée avant la Foire.  L'appartement est en désordre ; je manque de place pour stocker les travaux en cours.  

Je suis consternée que suite à mes lettres du 15 avril et 6 août dernier, Maître TEX refuse de me renseigner sur l'état du dossier de Monsieur ANNOT, ancien client à qui RAOUL n'a jamais remboursé l'acompte de 3.000 Francs sans avoir exécuté la commande.
Je lis : « Il appartient à Monsieur ANNOT de m'interroger directement pour tout renseignement. »
Cela veut dire, ma démarche a été en vain, une fois de plus !  
Si seulement on voulait me renseigner sur ce qui s'est passé pendant la période du mariage, mais apparemment la Loi ne le permet pas !

10 - 19 septembre
Je suis contente : J'ai réussi à installer toute seule un joli stand de Foire, une première pour moi.  Très vite, la Foire devient un calvaire pour moi : Depuis le début, j'ai de fortes douleurs entre les côtes au point de ne pouvoir ni éternuer, tousser, rire ou respirer à fond.  Tourner le volant ou passer les vitesses devient extrêmement douloureux, soulever quelque chose un peu lourd est pratiquement impossible, dormir relève de la torture.  Je me décide enfin d'aller consulter le médecin qui me met sous anti-inflammatoires et anti-douleurs.  Mais je ne supporte pas l'analgésique qui me fait tourner la tête ; je préfère l'arrêter et supporter la douleur.  Je suis un tas de misère écroulée sur ma chaise et me pose toujours la même question : qu'est-ce que je peux bien avoir pour souffrir tant ?  C'est un vrai tour de force, mais je dois à tout prix tenir bon jusqu'au bout, coûte que coûte.

Les ventes directes à la Foire sont très médiocres ; par contre, les compliments n'arrêtent pas toute la journée.  Si seulement je pouvais vivre de compliments, je vivrais comme une reine ...  
Vu mon mauvais état de santé, j'attends avec impatience la fin de chaque journée et encore plus la fin de cette manifestation.  J'appréhende le démontage, mais je n'ai pas d'autre choix que de me débrouiller seule malgré mes douleurs.  J'ai de la chance : Quelques collègues compréhensifs me donnent un coup de main pour les pièces les plus lourdes.  Mais je dois décharger seule.  Je me souviendrai toujours de cette Foire !  Si seulement elle valait le coup !  Je n'en sais rien pour le moment ; il faut attendre les éventuelles retombées, attendre comme pour tant d'autres choses, toujours attendre, je suis devenue championne dans cet art !
Dans l'ensemble, même si je n'ai pas fait un chiffre d'affaires de rêve, je suis bien contente d'avoir pu participer à cette manifestation ; j'ai l'impression que je redeviens petit à petit une personne à part entière, capable de travailler, de communiquer, de me débrouiller, de m'organiser, peut-être même de gagner ma vie...  

22 septembre
J'ai obtenu l'accord favorable pour mon dossier ACCRE qui me dispensera des charges sociales pendant un an, soit une économie d'environ 24.000 Francs, somme non négligeable lorsque l'on repart à zéro sans un sou.  Cela me permettra de tester s'il est possible de vivre de ma peinture ou non.  

Je décroche ma première commande suite à la Foire pour un panneau panoramique fleuri.  Je suis contente, mais sans plus et file commander le panneau pour pouvoir l'attaquer aussitôt ; je suis tellement anxieuse de voir si je sais encore peindre comme il y a dix ans !  A peine le panneau livré le soir, je passe la sous-couche, presque dans la pénombre, sur la loggia.  Je suis tellement pressée !

Suite à ma lettre de mai dernier, le Greffier du Tribunal de Commerce de Perlieux me répond enfin :
« N'ayant pas été victime des agissements de votre mari, je ne vois pas comment j'aurais pu déposer une plainte.  Les agissements de votre mari sont à dénoncer au liquidateur désigné par le Tribunal ».  
Le Greffier semble ignorer que je l'ai fait depuis 1996, mais que le liquidateur fait la sourde oreille !  Que puis-je faire de plus ?  Je me sens complètement impuissante.


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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 17:41
20 août
Suite à ma demande si le syndic touche effectivement ma part aux indemnités d'occupation des PRUNELLES,  Maître TOUR m'informe :
« Je n'ai été destinataire d'aucune somme. »  
Je me demande comment cela est possible ?  Il doit bien y avoir un problème.

Je suis contente d'apprendre que suite à ma demande du 17 mai dernier, le syndic interrogera Maître CIRE sur d'éventuelles dettes, que Monsieur BOULIER aurait laissées à son départ pour l'étranger.  J'espère pouvoir enfin être renseignée.
(Réponse le 21 octobre 1999)

24 août
A ma grande surprise, je reçois enfin une réponse de Maître GROS, avocat qui initialement avait été chargé par RAOUL du litige POMAL, après l'avoir relancé deux fois depuis avril pour lui demander de me restituer certains documents du dossier dont je n'ai pas eu connaissance, mais dont j'ai besoin pour organiser ma défense.  Il m'informe, qu'en raison du divorce, il avait répercuté l'ensemble des pièces à Maître MATOU qui était chargé du dossier, lui ne pouvant plus assurer ma défense selon le Jugement du 4 juin 1996 « compte tenu du conflit des époux, Monsieur BOULIER étant défendu par Maître BELLE ».  Pourquoi m'a-t-il laissé mijoter si longtemps pour me dire cela ?  Pourquoi ne me fait-il pas parvenir les documents que je lui réclame ?

1er septembre
Depuis longtemps, je n'ai pas pleuré, mais la réponse de Maître SELLE me donne un coup  dur.  Je lis et relis la même phrase concernant les deux dossiers CORNIAUD et GUY :
« Je ne pense pas qu'une action en responsabilité puisse aboutir.  Concernant Maître CORNIAUD, vous ne m'avez pas communiqué de pièces établissant sans discussion possible qu'il aurait reçu la Signification du Jugement de Divorce et le dossier d'aide juridictionnelle.  Pour qu'une action en responsabilité aboutisse, il faut pouvoir établir que si appel avait été interjeté, vous auriez à coup sûr ou au moins très probablement, obtenu une réformation. »
Je me rends compte que j'aurai le plus grand mal à faire un procès à Maître CORNIAUD faute de preuves.  Comment prouver que je lui ai déposé moi-même dans sa boîte aux lettres la Signification du Jugement de divorce et le dossier d'aide juridictionnelle, documents que j'ai pourtant récupérés chez lui, mais pour lesquels la secrétaire ne m'a pas fait signer de décharge ?  A ce moment-là, j'ignorais quelle importance a une telle décharge.  Maître CORNIAUD, par contre, savait ce qu'il faisait.  
Quant au dossier POMAL dans lequel je croyais Maître CORNIAUD fautif, parce qu'il n'avait pas fait appel comme je le lui avais demandé, Maître SELLE m'informe que « seul Maître TOUR, mandataire liquidateur, pouvait donner mission à Maître CORNIAUD ou à Maître MATOU de relever appel ».  Il n'y a donc pas faute.
Je ne me rappelais plus à ce moment-là que la liquidation judiciaire me dessaisissait de tout pouvoir judiciaire.  Pourquoi Maître CORNIAUD ne me l'avait-il pas précisé ?  

Concernant le conflit avec Maître GUY, Maître SELLE me fait savoir qu'étant donné que j'étais encore mariée au moment des faits, il sera difficile d'établir que je n'étais pas informée de la procédure engagée contre moi.  Pourtant cela était bien le cas, RAOUL m'ayant sciemment TOUT caché.  
Il faudrait démontrer que Maître GUY se serait indûment saisi de la procédure FRANCFINE.  En fait, il avait été chargé de ma défense par RAOUL, mais jamais par moi qui n'étais pas au courant du litige.  Je réalise à nouveau que la liquidation judiciaire m'empêche de porter plainte contre Maître GUY.  Seul mon liquidateur, Maître TOUR, pourrait le faire.  Mais comme FRANCFINE n'a pas déposé de créance, Maître TOUR n'a aucune raison d'engager une procédure pour falsification de ma signature.  J'ai les mains liées.  J'ai du mal à avaler que les fautifs, Maître GUY et RAOUL, s'en sortiront impunis.

Maître SELLE me déconseille d'engager des procédures en responsabilité à l'égard de ses confrères qui risqueraient de se solder par des dommages et intérêts à ma charge et à leur bénéfice, ainsi que des indemnités sur le fondement de l'article 700 du NCPC, article qui ne me dit rien.

De désespoir, je rédige tout de suite mes commentaires point par point à la lettre décourageante de Maître SELLE pour Maître POPA en lui demandant de me décharger vu mon mauvais état de santé.  
(pas de réponse)

Je ne sais plus quoi faire.  Je me sens trahie.  Je ne veux pas vivre avec un Jugement de divorce à torts partagés sur le dos, je n'ai pas détruit le ménage, ni le couple, c'est RAOUL qui a quitté le domicile conjugal, et non moi, fait qui semble avoir échappé au juge, c'est RAOUL qui a créé tous les problèmes financiers et détruit la famille, pas moi.
Les idées noires me reviennent, je m'effondre en pleurs, ne pense qu'à une chose : terminer avec cette vie pourrie, vie qui m'a été rendue invivable par mon mari.  Mais que deviendrait EMMA ?  Que dirait-elle ?  C'est elle qui me retient du geste ultime, c'est elle qui me tiraille entre la vie et la mort.  Je n'ai même plus la maîtrise sur ma propre vie.  Pourtant, faire le pas qui ne permet plus de faire un pas en arrière, ne me fait pas peur.  Mais je suis obligée de continuer sur ce chemin caillouteux, qui me blesse si souvent, probablement pour le reste de ma vie.

Je gratte les fonds de ma petite réserve et dépose au cabinet de Maître POPA une enveloppe avec 3.000 Francs pour lui régler son travail effectué jusqu'à présent, bien que je n'aie pas avancé d'un pouce dans les dossiers.  Je ne veux rien devoir à personne.


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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 17:40
 4 août
Je reçois de Maître TOUR une copie de la lettre que Maître CHARLOT lui a adressée pour lui confirmer que « aucune sanction personnelle n'a été requise à ce jour contre Monsieur BOULIER » et lui rappeler le courrier du 12 octobre 1998 donnant le même renseignement.  J'ai du mal à le croire puisque je me souviens très bien d'un document du Tribunal de Commerce de Menau que j'avais trouvé au grenier à Bornac, document où la case « interdiction d'exercer » était bel et bien cochée.  Depuis, je suis malheureusement dans l'impossibilité de remettre la main sur ce document décisif.  

Je demande par écrit à  RAOUL des explications concernant le prêt de la ROYAL SAGE de 700.000 Francs.  Je souhaiterais savoir de quels « divers prêts et prêt personnel » il s'agit dont il est question dans le Jugement.  Je profite de l'occasion pour lui rappeler que j'attends toujours la comptabilité de la GOURMANDISE.  Quand RAOUL rompra-t-il son silence ?
(pas de réponse)

6 août
Une lettre au Tribunal de Commerce s'impose.  Je leur envoie mes commentaires à l'état des créances du 22 mai 1999 qu'ils ont bien voulu me faire parvenir suite à ma demande du 30 juillet et répète encore une fois, que la vérification des créances n'est pas terminée, que le plus gros poste de 1,5 Millions de Francs n'a toujours pas été vérifié et que je n'ai absolument aucune preuve du travail effectué par le syndic.
Je signale au Greffier que j'essaie avec les plus grosses difficultés, dues au manque de documents - toujours en possession de Monsieur BOULIER - de vérifier l'exactitude des créances déclarées et que ce dernier m'a affirmé une nouvelle fois par lettre du 26 juin dernier, qu'il continuera à me refuser tout renseignement et ne se prononcera éventuellement que dans le cadre d'une procédure judiciaire.  A ce jour, malgré toutes mes demandes faites auprès du Tribunal de Commerce, du syndic, du Procureur de la République, de la Police Judiciaire, des avocats, je ne dispose toujours pas de la comptabilité avec laquelle Monsieur BOULIER est parti depuis fin 1995.  Je demande au Greffier d'en tenir compte dans la procédure et de faire le nécessaire, et joigne un récapitulatif de mes commentaires par créance dans l'espoir que le Tribunal de Commerce intervienne auprès des parties concernées.
(pas de réponse, pas de suite)  

Je suis assez étonnée de recevoir une réponse aussi rapide de Maître ESTA suite à ma demande du 30 juillet dernier, de me fournir le justificatif de la créance déclarée par DORBOIS.  L'huissier m'envoie la déclaration de créance mais pas le justificatif.  Pour une dette en recouvrement de 598 Francs, les frais de procédure s'élèvent à 1.004 Francs !   Quelle bêtise de ne pas avoir réglé cette somme modique dès le départ !  Je suis donc obligée de renouveler ma demande pour obtenir un justificatif, c'est-à-dire le double des factures impayées.  J'en informe également RAOUL et lui demande des explications pour vérifier si cette dette est bien réelle.  
(pas de réponse de Monsieur BOULIER ; réponse de Maître ESTA le 13 août qui me demande de m'adresser directement au fournisseur « pour obtenir satisfaction ».)

10 août
Je reçois enfin une réponse du Bâtonnier de Menau suite à mon courrier du 20 mai concernant le litige avec la SNIV.  Je suis déçue de constater qu'il ne répond qu'à un seul point de ma lettre : Il me donne simplement les coordonnées de Maître OLIVE qui avait été chargé de l'appel par Maître PERNEAUD en avril 1994.  Il n'aborde aucun des autres points évoqués par moi et surtout ne me dit pas si j'ai un recours vis-à-vis les agissements de Monsieur BOULIER ou pas.  Une nouvelle fois, mon courrier n'a pas servi à grand-chose, tout comme ma lettre au Procureur de la République que j'avais informé du fait que Monsieur BOULIER m'empêchait de pouvoir me défendre dans le procès engagé contre moi par la SNIV à mon insu en interceptant les lettres recommandées à mon nom et en ne réglant pas les honoraires de l'avocat, que LUI avait chargé de ma défense.  


14 août
Ce qui ne m'est pas arrivé depuis longtemps, m'est arrivé ce matin : Je me lève avec beaucoup plus de facilité que d'habitude, j'arrive à faire les gestes les plus élémentaires du matin presque sans douleur, gestes qui normalement me font beaucoup peiner.  En faisant mes exercices d'étirage du matin, je constate avec étonnement que j'arrive à m'installer beaucoup plus facilement que les autres jours, les exercices ne font presque pas mal et cela dès le matin ; le soir, cela ne serait pas aussi étonnant, mais certainement pas le matin. En faisant ma gymnastique j'ai tout mon temps pour réfléchir et me poser des questions et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il doit bien y avoir un lien entre notre visite hier au Prieuré de Merlande et mon amélioration spectaculaire.  Je n'ose pas encore vraiment y croire, mais cette pensée ne me lâche plus.  Voyons comment se passera la journée qui promet être chargée.

Ce matin, je dois déménager tout mon matériel pour une exposition.  J'ai commandé le chauffeur avec sa remorque pour sept heures, mais aujourd'hui, il se fait attendre.  Pour gagner du temps, je commence à descendre tout mon bazar les trois étages.  J'ai déjà descendu presque tous les cartons, lorsque je vois mon chauffeur arriver.  Il fait un ou deux allers/retours, ensuite, il passe son temps à charger la voiture.  Je suis donc obligée de descendre tout le matériel les trois étages toute seule.  Totalement essoufflée, je suis étonnée que mon dos ne se réveille pas malgré tout le poids que j'ai porté.  En tout, je suis montée et descendue les trois étages environ vingt-cinq fois !  J'ai les membres si tremblants, que je mange une demie tablette de chocolat pour reprendre un peu d'énergie, mais je n'ai toujours pas mal au dos.

Sur le lieu d'exposition, des marches nous attendent à nouveau, pas trois étages, mais des anciennes marches en pierres bien usées.  A nouveau, je dois porter du poids pour tout décharger au plus vite, puisque nous sommes mal garés.  Je tiens bon et commence à me poser des questions sérieuses au sujet du Prieuré de Merlande et des pouvoirs énergétiques de ce lieu mystérieux et puissant créé par des Templiers.  

Malgré cette journée fatigante, je fais une longue promenade en forêt pour aller aux champignons et me sens toujours tellement en forme, qu'après un café au lait et un peu de chocolat, j'attaque le ménage du samedi, notre jour habituel de grand nettoyage et de rangement hebdomadaire.  Même après trois heures de remue-ménage, je tiens toujours bon.  Je suis fatiguée, mais pas épuisée, ni courbaturée et pourtant, je devrais l'être !  Je suis de plus en plus convaincue que ma visite au Prieuré y est pour quelque chose

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