Je reçois une réponse par retour de courrier du Bâtonnier qui me propose un rendez-vous pour le 7 juillet. Une fois de plus, je dois attendre, attendre trois semaines pour pouvoir avancer - peut-être - dans mes dossiers. Ensuite, ce sera la période des vacances judiciaires où tout s’arrête jusqu’à la rentrée. Le restaurant sera alors fermé depuis presque trois ans et rien, absolument rien, n’aura avancé. Pendant ce temps, RAOUL vit tranquillement à l’étranger, tandis que femme et enfant essaient de survivre.
Maître GUY me répond enfin après trois relances ! Tout n’est pas clair et surtout il ne répond pas à toutes mes questions.
Il me transmet une copie du Jugement du 14 juin 1994 dans l’affaire FRANCFINE par laquelle j’apprends que FRANCFINE m’avait assignée le 28 décembre 1993, ainsi qu’une copie de son courrier du 18 octobre 1994 dans laquelle il m’avait informée de ma condamnation à verser à FRANCFINE 62.630 Francs pour solde du crédit et 5.010 Francs au titre d’indemnité, en précisant qu’un délai de deux ans m’avait été accordé pour me libérer de ma dette, soulignant que cette décision était « largement positive par rapport à la demande faite par FRANCFINE » et en me demandant de lui dire si j’accepte ou non cette décision. Ce courrier était resté sans réponse. Non seulement RAOUL ne m’avait pas transmis la lettre de l’avocat, mais il n’avait même pas pris la peine d’y répondre ! Maître GUY signale qu’une partie de ses honoraires, soit 1.538 Francs, n’a jamais été réglée. Comment RAOUL a-t-il pu oser de ne pas régler l’avocat, d’autant plus qu’il aurait eu droit à l’aide juridictionnelle, au moins partielle ? Je n’ai pas d’explications. Pourquoi Maître GUY ne m’a-t-il pas relancée ? Pourquoi n’a-t-il pas essayé de me joindre directement ? Encore des problèmes avec un avocat que je dois rajouter à ma liste des problèmes à voir avec le Bâtonnier. Encore des questions auxquelles j’aurai du mal à trouver une réponse. Je sais que je ne suis pas sortie de l’auberge…
Cette découverte me révolte au point que je prépare immédiatement mon courrier en retour. J’informe l’avocat que
- je n’étais pas au courant qu’une procédure était engagée contre moi,
- je ne connaissais pas le Jugement du 24 juin 1994,
- je n’ai jamais reçu de document me convoquant à une audience,
- il m’a mis des mots dans la bouche que je n’ai jamais dits,
- je n’ai jamais été convoquée par l’avocat,
- je n’ai jamais « sollicité les plus larges délais de paiement »,
- je n’ai pas pu me défendre ignorant absolument tout,
- Monsieur BOULIER niait l’existence d’un crédit de voiture,
- je n’ai appris l’existence d’un titre exécutoire à mon nom qu’en décembre 1997, soit trois ans après mon Jugement,
- je n’ai jamais reçu son courrier du 18 octobre 1994,
- je suis indignée que Monsieur BOULIER n’ait pas réglé ses honoraires,
- je souhaite savoir la date à laquelle il avait été chargé du dossier par Monsieur BOULIER du dossier,
- je souhaite savoir comment il a pu accepter le dossier sans m’avoir convoquée une seule fois.
(pas de réponse)
Je suis très déçue d’apprendre par la maîtresse d’école que la Mairie a refusé sa demande de rémunérer les heures d’Anglais et d’Allemand que je donne bénévolement à l’école primaire pour la deuxième année consécutive. Toutes les deux nous avions espéré obtenir l’accord de la Mairie qui ne semble porter aucun intérêt à l’apprentissage des langues étrangères.
Maître MATOU répond à ma lettre du 8 juin dernier concernant le Jugement de Divorce et prétend d’avoir répondu à tous les points évoqués par moi.
« Je ne sais pas ce que vous cherchez. Vous avez des possibilités de relever appel des décisions dès réception de leur Signification. Dès lors, je n’entends plus répondre à vos courriers. »
C’est le comble ! Je suis tellement surprise, que je dois relire cette phrase plusieurs fois. Il ne semble pas réaliser que je me retrouve avec un Jugement de Divorce DEFINITIF. Comment un avocat peut-il vous laisser tomber ainsi ?