20 août 2007
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25 mai
Je n’arrête pas de passer d’un accès de sueurs à un accès de frissons. La régulation thermique ne fonctionne plus du tout. Ces changements de température sont fort désagréables ; je ne sais plus comment me vêtir : une fois j’ai trop chaud et je suis trempée ; tout de suite après, j’ai froid et dois me couvrir pour ne pas trembler. J’ai les mains et les pieds trempés de sueur au point que je n’oserais serrer la main à personne ; je sais, cela ne m’arrivera pas. Je suis déçue que même la maîtresse de l’école qui n’est qu’à une cinquantaine de mètres, ne vienne pas me voir ; pourtant, elle sait que je ne vais pas bien, puisque j’ai dû arrêter les cours de langues étrangères ; EMMA l’avait prévenue et je comptais avec sa visite.
Je me demande combien de temps vont durer ces sueurs insupportables. Ce qui me fait le plus souffrir, ce sont ces terribles vertiges qui me handicapent à cent pour cent. Je ne tiens pas debout, dans le vrai sens du mot. Dès que je n’ai plus d’appui, la tête tourne et je sens m’en aller. Il est hors de question de sortir TOMMY, il doit se débrouiller seul dans le petit bout de « jardin » de quelques mètres carrés.
J’appréhende beaucoup de monter et descendre l’escalier dans la maison. Quand je ne peux pas l’éviter, comme pour aller aux toilettes, je me cramponne désespérément tant que je peux à la rampe. Les travaux courants du ménage, même les plus faciles, deviennent une corvée. EMMA m’aide avec la vaisselle en rentrant de l’école ; la position debout m’est trop pénible. Je ne peux rien faire au niveau cuisine ; nous mangeons simplement le strict nécessaire juste pour nous nourrir. Je me pose beaucoup de questions et me demande ce que deviendrait EMMA si je claquais, pensée qui ne me lâche plus. Le fait de ne pas avoir de réponse m’inquiète encore plus. Je suis une boule de nerfs mis à vif, bonne à rien. Pour combien de temps aurai-je encore ?
Malgré mon mauvais état, je suis toujours capable de penser et passe et repasse en revue tous les problèmes à résoudre. Aujourd’hui, Maître MATOU me représente à l’audience au Tribunal de Commerce de Perlieux qui décidera du sort des PRUNELLES. Il m’avait conseillé en avril de maintenir la demande d’expulsion des occupants et de charger Maître NOIR à Paris de l’appel. Mais je suis contre ; je préfère que la maison soit occupée jusqu’à sa vente pour que maison et jardin soient entretenus. J’espère qu’il fera pour le mieux pour défendre mes intérêts.
La rédaction des courriers m’apporte un certain degré d’apaisement de ma tourmente incessante. C’est ainsi que je trouve la force pour rédiger une lettre au Tribunal de Commerce pour informer le Juge Commissaire de mon intention de porter plainte contre Monsieur BOULIER.
(Réponse le 6 juin 1997)
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Published by KATY NESTOR
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dans
Le Puzzle de la Vérité