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Recherche éditeur pour la publication et diffusion à l'échelle mondiale du recueil de Messages Divins JESUS EN DIRECT et de FUKUSHIMA.

 

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APPEL URGENT

pour informer de la nouvelle réalité depuis le 11 mars 2011

URGENT APPEAL to inform on the new reality since March 11, 2011


____________________

 

"A foolish faith in authority is the worst enemy of truth."

Albert Einstein


"Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal,

mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."

Albert Einstein

 

"During times of universal deceit, telling the truth becomes a revolutionary act."

George Orwell

 

"Les hommes répugnent à accepter ce qui est facile à saisir. "

  Henry Miller


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Think again, think seven times again before you leap 
and start construction of new nuclear power plants.
Mikhail Gorbachev
June 2006

20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 17:28
1998


RECONSTITUTION PARTIELLE DU PUZZLE



3 janvier
Cette année que j’espérais meilleure que la dernière, commence par un nouveau coup dur inattendu :  
Je suis en train de me sécher les cheveux, lorsque le facteur entre dans la maison pour m’apporter une lettre recommandée de FRANCFINE, nom qui ne me dit rien.  A ma grande stupéfaction j’apprends, que j’ai été condamnée en octobre 1994 par le Tribunal de Perlieux au versement de 62.000 plus 5.000 Francs pour, je ne sais quelle affaire, qu’on m’avait accordé une période de grâce de deux ans qui avait expiré fin 1997.  J’ai jusqu’au 15 janvier 1998 pour fournir des justificatifs de mes revenus et dépenses et pour faire le premier versement, sinon l’huissier interviendra !
Je dois m’asseoir ; mes jambes se font molles, ma tête tourne, je ne me sens pas bien.  Je ne comprends pas grand-chose au document.  Je craque.  Mes larmes ne s’arrêtent plus.  A  ma connaissance, je n’ai jamais reçu un Avis d’Assignation, une Convocation ou un Jugement.  Je soupçonne une procédure quelconque antérieure à octobre 1994 qui a abouti en ma condamnation.  Condamnation pour avoir fait quoi ?  Je n’ai absolument aucune idée.  Une nouvelle fois, RAOUL a dû intercepter des courriers pour me cacher des problèmes.  Mais lesquelles ?  

Mon repas de midi est gâché ; je mange machinalement et j’ai des crampes au ventre.  Après le repas, je rédige immédiatement une lettre pour Maître CORNIAUD pour qu’il intervienne dès la semaine prochaine dans cette affaire afin d’éviter la venue de l’huissier.  Je lui précise que je n’ai jamais vu des documents concernant FRANCFINE.  Le temps presse, le 15 janvier arrivera si vite et je pourrais être saisie pour une affaire dont j’ignore tout !  Je crains pour mes tableaux, derniers objets qui pourraient être saisis puisqu’il ne reste plus grand-chose de valeur dans la maison depuis la dernière saisie après la prononciation de ma mise en liquidation judiciaire.  Si j’avais actuellement un salaire, même un SMIC, on pourrait m’en saisir une partie pour un acte commis à mon insu par MONSIEUR !  L’assistante sociale me l’avait confirmé.  Je suis dégoûtée.  En fin de compte, je suis condamnée à l’inactivité et donc condamnée à la pauvreté pour le reste de ma vie, puisque cette période d’inactivité forcée et les années de non-cotisation par MONSIEUR malgré mon activité professionnelle, auront comme conséquence que je n’obtiendrai jamais les années de cotisation obligatoires pour ouvrir un droit à la retraiteLe mieux sera donc que je tienne bon comme je pourrais jusqu’à la majorité d’EMMA et ensuite, que je mette fin à cette pourriture de vie.  De toute façon, la plus grande partie de mes plus belles années de ma vie a été gâchée par RAOUL qui ne s’est jamais douté à quel point il me rendait malheureuse, se croyant être « le mari idéal ». Il m’avait cloîtrée aux PRUNELLES pendant six années au point que je devenais sauvage, apeurée devant des gens, coupée du monde, incapable de m’y échapper de temps à autre faute de moyens.  La mort de la petite ROSIE, notre première fille, avait fait de moi une guimauve : j’étais incapable de prendre une décision, surtout une décision bouleversant ma vie, et de percevoir une situation dans sa dimension réelle.  Pendant cette période-là, RAOUL s’absentait souvent, la plupart du temps plusieurs jours, voire une semaine, me laissant dans ma solitude physique et nerveuse avec aucune possibilité d’y remédier.  
La porte de sortie me semblait une nouvelle grossesse dans laquelle je croyais pouvoir combler cette douleur profonde provoquée par la perte de mon deuxième enfant à l’âge de dix-neuf mois.  Le médecin m’avait également conseillé une nouvelle grossesse « pour ne pas rester sur un échec ».  Bien que notre vie de couple ne fût plus au beau fixe depuis son décès, j’étais décidée de me lancer dans un nouvel enfant.  Bien sûr, je souhaitais avoir une deuxième fille.  Je suis heureuse d’avoir EMMA, qui   est ma seule raison de vivre.  Sans elle, j’aurais déjà fait une deuxième tentative pour quitter ce monde depuis longtemps, monde rendu si invivable, insupportable, si injuste et blessante par les seuls actes de RAOUL et rien d’autre, actes qui m’avaient provoqué la dépression nerveuse en 1994.  Je m’en suis sortie après avoir été droguée pendant trois années consécutives, sans vraiment m’en rendre compte, sortie très fragilisée, gardant l’idée de la mort devant mes yeux tous les jours, voyant ma vie par tronçons dont surtout le dernier qui me reste, qui me paraît court, très court, vision que je n’ai jamais eue auparavant.  Je me sens pressée, j’ai peur de ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce que dois et que je voudrais faire, voyant toujours la fin devant moi.  Parfois, il m’arrive de m’étonner le matin d’être réveillée à nouveau…

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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 17:27
24 décembre
EMMA est très excitée et a du mal à attendre le père Noël qui devrait venir ce soir.  Mes parents nous téléphonent.  Ils sont convaincus que je suis maintenant « un cas social ».  Cette remarque me fait très plaisir à entendre un soir de Noël !  Il est vrai : Je suis un cas social, mais j’ai la ferme intention de ne plus l’être.  Mais avant,  je dois guérir !

Une fois la nuit tombée, EMMA ouvre ses paquets sous le sapin.  Elle est désolée que je n’aie pas de paquet à ouvrir, mais je m’étais déjà acheté ma première bouilloire électrique dont je suis ravie.  Notre dîner consiste en quelques tranches de truite fumée, suivie de clémentines.  Nous nous régalons et sommes contentes de pourvoir passer le soir de Noël en paix, c’est mon plus beau cadeau de Noël !

Ce mois-ci, je suis contente parce que je n’ai pas encore épuisé mon budget nourriture, mais il reste encore une semaine à tenir bon.  Pour le jour de Noël, j’ai prévu un poulet fermier qu’EMMA souhaite manger depuis un petit moment, précédé d’asperges à la mayonnaise et suivi de clémentines.  Comme EMMA sera absente à partir du 26, je n’aurai pas besoin d’acheter grand-chose d’ici la fin d’année, puisque j’ai appris à me contenter du strict minimum : une assiette de riz, un yaourt et un fruit, suivis d’un café, cela me suffit largement.  Ce « régime » m’a permis de perdre 17 kilos en quelques mois, kilos que j’avais accumulés avec la prise des antidépresseurs et calmants sans m’en apercevoir et dont aucun médecin ne m’avait mise en garde en début de traitement.  Mon budget alimentaire restreint a au moins un avantage : J’ai retrouvé ma ligne !

25 décembre
RAOUL téléphone à EMMA ; heureusement c’est elle qui décroche, j’appréhende trop de tomber sur lui puisque je ne souhaite pas qu’il me rende une nouvelle fois malade à distance comme il l’avait déjà fait.  Par ses propos méchants et humiliants, il avait réussi à me provoquer une crise biliaire au point que j’étais malade pour le reste de la journée et toute la nuit, n’ayant pas été capable d’aller au travail le lendemain.  Parfois, je souhaite ne plus avoir de téléphone, mais je crains de me couper complètement du monde extérieur et ne plus avoir cette facilité de communication en cas d’urgence ; j’étais bien contente d’avoir eu le SAMU au téléphone pour pouvoir tenir bon, lorsque j’étais en période de sevrage.  Depuis, j’hésite de faire supprimer ma ligne téléphonique bien que cela m’arrangerait financièrement.

Je ne sais toujours pas comment je pourrais m’organiser pour la fin d’année : D’un côté, je ne veux pas passer le 31 décembre et le Nouvel An toute seule et de l’autre côté, partir coûte trop cher et me pose un problème avec les animaux.  La seule pensée que les autres seront en compagnie pour s’amuser, me rend malade, mais surtout, me rend infiniment triste.

26 décembre
EMMA se réveille de bonne heure, surexcitée par l’idée de revoir son père après cinq mois d’absence.  Lorsqu’il arrive - toujours en VOLVO -  j’évite que nous nous voyions ; l’idée de le rencontrer m’est insupportable.  J’ai le coeur brisé de voir EMMA partir avec un homme que je considère indigne d’être père.  Son retour est prévu pour le 3 janvier au soir, ce qui me paraît une éternité.

31 décembre
Je suis invitée à la dernière minute par le professeur de musique d’EMMA.  Que je suis soulagée de ne pas me retrouver toute seule comme l’année dernière ; une fois m’a suffi.
Après une soirée calme, mais agréable, mes hôtes me raccompagnent à la maison peu après minuit.  A la salle des fêtes, les gens font la foire.  Je me dépêche de me coucher pour ne pas entendre les autres s’amuser.  Il est vrai que je supporte même plus des émissions de variété ; je ne trouve plus rien comique, plus rien ne m’amuse.  EMMA m’a fait remarquer que je ne sais plus rire ; elle a raison.  Tout ce que je veux, c’est dormir…

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 11:52
12 décembre
Signification du Jugement de divorce

Maître CORNIAUD m’apprend que Maître MATOU lui aurait dit de m’avoir restitué l’intégralité de mon dossier Divorce.  Quel mensonge !  J’ai pu récupérer quelques documents sans importance et le Jugement de divorce, c’est tout.  Les avocats, seraient-ils tous des menteurs ?
Depuis août dernier,  Maître CORNIAUD n’a rien fait.  Pourtant, nous avions convenu de faire appel, je l’ai par écrit.  J’attends toujours.  J’ai marre d’attendre.  Je ne veux plus attendre !   Je veux avancer.

Je regrette maintenant d’avoir donné mon accord pour la fermeture du restaurant.  Mais RAOUL m’avait fait comprendre que le chiffre d’affaires continuait à baisser et qu’il fallait à tout prix fermer l’affaire.  Moi, j’aurais voulu le fermer déjà beaucoup plus tôt, vu que RAOUL ne suivait pas mes consignes et ne faisait qu’à sa tête.  Dès 1994, je lui avais demandé de chercher une solution pour que l’affaire ne soit plus enregistrée à  mon nom de jeune fille, mais à part des promesses, je n’avais rien pu obtenir.  Je n’avais pas osé fermer la GOURMANDISE lorsque la mésentente régnait entre nous ; je ne voulais pas non plus priver la famille de la possibilité d’un petit gagne-pain, d’autant plus que RAOUL se disait gravement malade.  J’étais convaincue que RAOUL, diplômé de l’école hôtelière de Paris, était capable de faire tourner un modeste salon de thé qu’il transformait petit à petit en restaurant ; je savais qu’il avait toujours rêvé d’avoir sa propre affaire et je croyais donc naïvement qu’il allait faire de son mieux.

Mon père
avait moins confiance et m’avait mise en garde lorsqu’il me remit l’argent pour l’achat d’un four.  Si RAOUL m’avait informée de la situation réelle du restaurant à la fermeture, je pense que j’aurais essayé de continuer toute seule pour le redresser, mais il ne fallait pas le fermer à ce moment-là.  J’aurais pu éviter ainsi d’être saisie, j’aurais pu essayer de rembourser les dettes accumulées par RAOUL et j’aurais eu la possibilité d’un petit gagne-pain pour EMMA et moi.  Mais j’étais désinformée,  je faisais un CES que je croyais ne pas pouvoir interrompre, j’étais complètement abasourdie par les antidépresseurs qui m’empêchaient de voir la réalité dans sa vraie dimension et de prendre des décisions qui s’imposaient.  J’en veux beaucoup aux médecins, j’en veux à RAOUL, j’en veux à tout le monde, même à moi-même…

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 11:50
4 décembre
Je reçois à nouveau l’avis de rejet de ma demande d’aide juridictionnelle pour manque de documents dans le dossier des PRUNELLES.  L’audience a eu lieu en mai 1997 ; une fois de plus, je n’ai pas pu faire défendre mes intérêts !  Pourtant, j’avais fait la demande deux fois pour être défendue en appel.  J’ignore quels documents manquent, pourtant j’avais TOUT photocopié !  Je ne sais plus quoi faire, comment faire, à qui m’adresser.  Tout ce que je sais : Je n’ai pas eu la possibilité de me défendre et je n’ai pas été défendue.

7 décembre
Nous rentrons de week-end ; il fait 8° C dans la maison !  RAOUL téléphone peu de temps après notre retour.  EMMA se plaint de nouveau du froid dans la maison.  
Son père lui répond : « Il suffit de s’habiller chaudement ».   
C’est si simple que ça !  Je n’ai toujours pas reçu le virement pour le bois de chauffage qu’il m’avait promis.

Ce soir, EMMA pleure un peu parce qu’elle ne verra son père que sept jours à la fin d’année après une absence de cinq mois.  Jamais je n’aurais pu m’imaginer que son père préférerait un poste bien rémunéré à l’étranger au détriment de sa fille qu’il ne voit que deux ou trois fois par an, au lieu de se contenter d’un travail plus modeste dans la région pour pouvoir la voir régulièrement comme le prévoit le Jugement.  Mail il est vrai que le Jugement fixe un DROIT et non une OBLIGATION ; alors le père peut faire comme cela l’arrange.  Il a fait son choix.

Il fait tellement froid dans la maison qu’EMMA n’ose pas se déshabiller pour se coucher.  Après avoir somnolé une heure et demie, je me réveille de froid.  Je descends faire du feu et m’installe enveloppée dans mon manteau et une couverture sur le canapé pour pouvoir recharger fréquemment l’insert.  Peu de temps après, EMMA me rejoint et s’endort rapidement par terre.  Je n’y arrive pas,  la peur d’un feu de cheminée me hante trop.

10 décembre
Je vais à la Poste pour retirer l’argent pour le mois.  J’ai devant moi une dame avec un jeune enfant qui demande au guichet le montant de son avoir sur son livret A.  
« Vous avez 59 Francs » lui répond la caissière.
« Alors je retire 59 Francs » dit la dame d’un air désolé.  
Après elle vient un vieux Monsieur.  Il veut savoir si sa retraite a déjà été versée.  
« Non, Monsieur, pas encore » est la réponse.  
« Alors je voudrais retirer 100 Francs, ça me fera un découvert de 2.000 Francs » dit le vieux Monsieur.  
Je suis consternée par cette grande pauvreté et me considère heureuse : J’ai de quoi pour faire le mois.


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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 11:50
25 novembre
Je vais à mon rendez-vous avec Maître CORNIAUD.  Je constate avec angoisse qu’il n’a absolument rien fait, ni pour l’appel du Jugement de divorce, ni pour toutes les autres affaires.  L’état des créances qu’il me remet, je le connais déjà. Il me confirme que Maître MATOU m’a très mal assisté en me conseillant de demander ma propre mise en liquidation judiciaire.  Par cette procédure, j’aurai également les autres dettes encourues par Monsieur BOULIER sur le dos.  Moi, je croyais naïvement que ma responsabilité ne concernait que les dettes de la GOURMANDISE.  Même si les dettes du restaurant seront payées, tout le reste doit également être réglé par moi, même si je n’y suis pour rien, même si je n’en étais pas informée !  Merci le régime de la communauté !  Une chose est sûre : Je ne retrouverai pas ma tranquillité d’esprit tant que les choses ne seront pas rentrées dans l’ordre, ce qui veut dire que je risque d’être torturée jusqu’à la fin de mes jours.  De belles perspectives !

Lorsque je vais au cabinet de Maître MATOU pour récupérer mon dossier de Divorce suite aux instructions de Maître CORNIAUD, la secrétaire ne me rend que quelques documents, dont des lettres de RAOUL, lettres que je n’ai jamais vues, ainsi que le Jugement de divorce.  Je réclame alors également le reste puisque je sais que le dossier fait au moins sept centimètres d’épaisseur.  Le secrétariat me propose de faire des photocopies à raison de 4 Francs la page ; vu mon budget et l’importance du dossier, cela est inacceptable pour moi.  Alors, je ne récupère que trois fois rien.  Pourtant, Maître CORNIAUD m’avait affirmé que le dossier de divorce était MA propriété.  Pourquoi devrais-je alors payer pour en faire des photocopies ?    Furieuse, je sors du cabinet en claquant la porte avec toute la violence de ma révolte.

Je rentre en car pour continuer les dernières kilomètres en auto stop dans le noir à travers les bois, chargée lourdement de mes courses.  La côte est dure, plus dure encore par le poids des courses que d’habitude.  La petite lampe de poche que GREG m’a offerte pour Noël, n’éclaire rien du tout.  Heureusement, quelqu’un qui me connaît, s’arrête pour me prendre.  Le chauffeur me fait remarquer qu’on ne me voyait pas dans le noir, malgré la lampe de poche et me demande : « Mais vous n’avez pas peur dans le noir, toute seule dans les bois ? ».  
« Même si j’avais peur, je n’ai pas d’autre choix si je veux rentrer » je lui réponds et récolte un long regard interrogatoire qui me pèse.

En parcourant les courriers de RAOUL, courriers qu’il avait fait parvenir à Maître MATOU, qui aurait dû me les transmettre, je suis consternée par sa mauvaise foi, par son écriture, sa manière d’agir.  Une fois de plus je suis soulagée d’avoir mis fin à notre mariage, malheureusement  beaucoup trop tard.  Je sais que jusqu’à la fin de ma vie je devrai supporter les conséquences catastrophiques de ses actes impensables, vu que nous étions mariés sous le régime de la communauté.  Que ce régime soit maudit !  Quel abus, quelle exploitation !  Lorsque l’on se marie à vingt ans, par amour et sans un sou, personne ne vous met en garde contre les éventuelles conséquences du régime de la communauté, vous n’y pensez même pas, vous ne vous posez pas de questions, vous n’y connaissez strictement rien, vous ne vous imaginez pas l’inimaginableVous payerez cher le jour où c’est déjà trop tard, lorsque la justice ne vous lâchera plus.  Un conseil en régime matrimonial devrait faire partie obligatoire des préparatifs du mariage, pour permettre aux futurs jeunes mariés un réel choix entre le régime de la communauté et le contrat de mariage, comme l’église prévoit une préparation à la cérémonie religieuse pour bien faire prendre conscience aux futurs époux de l’acte envisagéIl faudrait absolument combler cette lacune dans la Loi !

Comme je suis dans la paperasse, j’en profite pour rédiger un courrier à RAOUL dans l’espoir qu’il servira cette fois-ci à quelque chose : Je lui demande quand est-ce qu’il aura l’intention d’honorer les trois chèques sans provision établis par lui à mon insu. C’est seulement en honorant ces chèques et les pénalités élevées que l’interdiction bancaire dont je suis frappée depuis trois ans, peut être levée.  Je lui fais remarquer que le manque de chéquier me handicape beaucoup dans la vie courante et que je compte sur la régularisation par lui.
(pas de réponse)
(Annotation : Jamais rien ne sera régularisé.  Je suis interdite de chéquier pendant dix ans et même au-delà malgré la nouvelle Loi qui réduit la période d’interdiction à cinq ans.)

Un autre problème me préoccupe beaucoup, c’est celui des cotisations pour ma retraite.  Je  signale à RAOUL qu’apparemment aucune cotisation n’a été versée pour moi malgré le fait que nous avions convenu de me déclarer conjoint collaboratrice, et que je risque de ne jamais atteindre les quarante années de cotisations obligatoires.  Vu mon âge et mon état de santé, je considère qu’il devient urgent de régler ce problème majeur.
(pas de réponse)

Après quatre relances depuis début octobre, je reçois enfin une réponse de l’Hôtel des Ventes BENBIRA.   J’apprends que le grand Kilim que je souhaite récupérer, aurait été vendu en janvier et réglé en juillet.  Je fais immédiatement un courrier recommandé pour protester et faire valoir mes droits.  Je veux être dédommagée pour le grand Kilim, qui a été confondu avec un autre tapis et qui ne m’a pas été réglé comme il aurait dû suite à un problème d’étiquetage.  La lettre recommandée inévitable me fait mal ; il me coûte mon budget alimentaire journalier pour une personne.


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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 11:48
16 novembre
EMMA a décidé d’avancer mon anniversaire d’un jour.  Je vais au restaurant pour y faire cuire le gâteau puisque je n’ai plus de four depuis que l’huissier m’a saisi la cuisinière.  Je ressens cette démarche comme très humiliante, mais je ne peux pas faire autrement si nous voulons manger du gâteau.  
Je nous offre un bon poulet, un qui a encore vécu une belle vie, dans les prés, nourri au grain.  Depuis des mois, je n’ai pas mangé de la viande, rayée - comme le poisson - de ma liste des courses.  EMMA voudrait en manger plus souvent, puisqu’elle adore grignoter les os et jouer avec les pattes !

17 novembre
C’est mon anniversaire, j’ai quarante-huit ans.  EMMA m’explique qu’elle n’a pas retrouvé son stylo plume et qu’elle n’a donc pas pu m’offrir sa poésie.  Je suis un peu déçue.

18 novembre
Grâce à mes parents, je peux m’offrir le luxe d’un mini-four combiné de deux plaques électriques.  Je peux enfin cuisiner en sécurité - l’ancien réchaud électrique était en mauvais état - et nous préparer des plats au four et refaire du pain et des gâteaux.  Mon premier essai est un succès : Mes pains aux raisins font la plus grande joie d’EMMA qui a dû s’en passer depuis que l’huissier nous a saisi la cuisinière, il y a environ un an.

Je nous fixe dès à présent un budget d’alimentation de 1.000 Francs par mois pour deux personnes.  En retirant 150 Francs pour la cantine, il reste 850 Francs pour nous deux, ce qui fait 14 Francs par jour par personne.  Faire trois repas par jour avec ce montant,  n’est pas une mince affaire !  Il faut aimer la soupe et le riz ; nous les aimons…

22 novembre
Vente aux enchères par l'huissier du mobilier saisi
(Annotation : Je n’ai été informée ni de la date, ni du lieu de la vente aux enchères.  Je me demande si cela est légal où s’il ne s’agit pas là d’une faute de procédure.  L’Ordonnance du 12 décembre 1996 dit que la vente aux enchères doit intervenir dans un délai de deux mois à dater de la Signification de ladite Ordonnance, date que je ne connais pas ; je ne peux donc pas le vérifier.)


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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 11:48
9 novembre
RAOUL téléphone comme tous les samedis ; EMMA lui parle à nouveau du froid qui règne dans la maison.  Fera-t-il un jour un geste pour améliorer les conditions de vie de sa fille ?  A ce jour, toujours rien.
Il pleut et vente toute la journée.  Nous sommes gelées.  Dans l’après-midi, EMMA ne tient plus, met son manteau et ses moufles et équipée ainsi, essaie d’écrire pour vite constater que cela n’est pas bien pratique.  Nous rigolons bien toutes les deux de son essai, seule chose qui nous reste à faire.

Le propriétaire vient pour doubler les vitres fendues de l’insert par des tôles de trois millimètres d’épaisseur collées à l’intérieur du foyer avec de la colle réfractaire.  Il m’assure que sa réparation tiendra.  Je n’en crois pas un mot.  Après une demi-heure de chauffe, les tôles se décollent et tombent sur le feu.  Nous sommes à nouveau sans chauffage !

PETER, qui tient le restaurant d’en face, m’apprend que la propriétaire est venue prendre un verre au bar après la visite chez moi.  Elle aurait raconté à tout le monde présent que je n’avais pas payé mon loyer depuis six mois et que j’avais cassé les vitres de l’insert !   Je n’en reviens pas de tels mensonges à mon sujet.  JAMAIS je n’ai été en retard avec UN SEUL loyer !  Voyant mon désarroi,  PETER m’offre un apéritif pour me consoler.  Le temps de boire mon verre et de bavarder un peu, je ne pense plus aux lentilles qui mijotent sur le feu.  En rentrant, je trouve la maison complètement enfumée, des lentilles cramées ; je n’ai qu’à recommencer le repas, mais cela m’est égal.  Ma préoccupation du moment est : Comment rendre ce mauvais coup à la propriétaire ?  Retenir le prochain loyer ?  Afficher en public mon reçu du dernier loyer ?  Je ne sais pas quoi faire.  Je suis tout énervée, je dois laisser passer une nuit, je verrai plus clair demain, au moins je l’espère.  Je me prépare du vin chaud au miel et un peu de citron, des clous de girofle et de la cannelle pour me calmer et me réchauffer au moins intérieurement avant d’aller me coucher dans un lit glacial et humide.

11 novembre
Nous passons pratiquement toute la semaine sans chauffage puisque la vitre de l’insert s’est fissurée à nouveau ; j’ai trop peur qu’elle ne s’écroule.  Nous avons marre du froid.  EMMA en parle à nouveau à son père au téléphone.  Il lui demande pourquoi nous n’utilisons pas le cube thermique.  Ne se souvient-il pas, que la maison n’est pas prévue pour être chauffée à l’électrique et qu’un petit cube thermique ne changerait rien à la température ambiante, mais augmenterait seulement ma facture EDF ? Mon budget serré ne supporte aucune dépense supplémentaire.  Apparemment, il ne se rend toujours pas compte de notre situation précaire.

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 10:50
2 novembre
La question de la pension alimentaire pour EMMA me travaille beaucoup. Je rappelle à Maître CORNIAUD que l’appel au Jugement de divorce qui ne prévoit aucune pension alimentaire en raison de la situation du père au moment du divorce, est VITAL pour l’enfant.  Je signale que l’enfant doit vivre dans une maison non chauffée et que je suis dans l’impossibilité de lui offrir viande ou poisson.  Aurait-il oublié qu’il m’avait promis de demander à Maître TOUR de me reverser une pension alimentaire sur ma part à l’indemnité d’occupation des PRUNELLES ?  En refermant ma lettre, j’espère qu’il interviendra enfin dans l’intérêt d’un jeune enfant et qu’il me répondra après cinq courriers restés sans réaction depuis mi-septembre.  
(pas de réponse, pas de suite)

8 novembre
Dans la soirée, j’ai la visite surprise de la propriétaire de la maison qui rentre comme une furie dans la véranda, quelque chose ne semble pas aller.  Elle commence à me parler de 700 Francs de frais d’inscription de bail, inscription dont je n’ai jamais rien su, et que d’après elle, je lui devais et du problème de responsabilité pour le débris de verre de l’insert.  Elle nie sa responsabilité pour la réparation de l’insert défectueux et me met en garde que s’il y a le feu, ce serait de ma responsabilité.  Il ne manquait que ça !  C’est tout le contraire de ce que  l’assureur m’a expliqué.  Je ne sais plus qui a raison.  
Elle me dit que tout le monde dans le village aurait marre de moi, de mes histoires, même Monsieur le Maire, marre entre autres, que j’arrête les voitures pour rentrer à la maison.  Je n’y comprends pas grand-chose et considère que cela ne la regarde pas comment je rentre faute de moyen de transport et que je n’ai jamais fait d’histoires à personne, que tous mes rares contacts dans le village me semblent tout à fait corrects.  Lorsque j’essaie de placer un mot, la propriétaire ne m’écoute rien, me coupe la parole, lève la voix ; je la considère dans un état anormal ; il me revient qu’elle est sous PROSAC, c’est peut-être l’explication pour son comportement de furie.  Même en lui cherchant des excuses, j’arrive au bord d’une crise de nerfs et je ne vois comme seule solution pour me protéger, de mettre cette femme dehors.
 
Une fois la porte refermée, je craque et laisse échapper tout mon énervement retenu.  Après m’être calmée un peu, je rédige tout de suite un résumé de l’incident avec copie pour Monsieur le Maire.  Je ne peux pas accepter qu’on fasse circuler des histoires sur ma personne, surtout étant une personne sans histoire.  Et tout cela pour un conflit de vitres d’insert fendues !  J’ai envie de « bouffer » tout le monde.  Je me retrouve toujours sans chauffage et je ne sais plus quoi faire.  Pauvre EMMA, qui doit apprendre à vivre dans une maison à 10° C !  L’autre soir, elle ne voulait même plus sortir de la baignoire, tellement elle avait froid après avoir essayé en vain plusieurs fois de sortir de l’eau chaude !  Nous avons pris l’habitude de nous coucher avec la bouillotte qui nous chauffe au moins les pieds dans notre lit glacial.  Il n’est pas étonnant que cette nuit, je dorme très mal.


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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 10:48
30 octobre
Le Tribunal de Commerce de Perlieux enregistre la demande en relevé de forclusion déposée par Madame POMAL.
(Annotation : D’après la lettre du 30 juillet 1997 du Tribunal de Grande Instance de Menau, la demande en relevé de forclusion doit être formulée dans un délai raisonnable, au maximum dans l’année suivant la notification de décision.  Ma liquidation judiciaire a été prononcée le 2 août 1996, alors que la demande a été enregistrée le 30 octobre 1997 et la relevée de forclusion prononcée par le Tribunal de Commerce de Perlieux le 14 novembre.  Je me demande s’il ne s’agit pas d’abus et d’une faute de procédure.)

31 octobre
EMMA se plaint au téléphone à son père qu’elle a très froid ; depuis une semaine, il gèle et nous n’avons qu’entre dix et douze degrés dans la maison.  
Je ne peux pas chauffer pour trois raisons : Le propriétaire n’a toujours pas réparé les vitres fissurées de l’insert, l’ASSEDIC ne fournit plus d’aide financière, je ne peux donc pas acheter du bois pour le moment puisqu’il faut compter au minimum 1.000 Francs de bois par mois et le ramonage d’une heure coûte environ 500 Francs que je ne sais pas d’où prendre sur mon budget mensuel.  Depuis des mois, RAOUL a promis de contribuer à l’achat du bois de chauffage, mais je n’ai encore rien reçu.  Peut-être les plaintes de sa fille le feront-il réagir ?

Je suis déçue de ne toujours pas avoir reçu de réponse ni de Maître MATOU, ni de Maître CORNIAUD concernant l’appel au Jugement de divorce.  L’appel a-t-il été fait entre-temps ?  Que devient la pension alimentaire pendant ce temps-là ?   Maître MATOU ne m’a jamais répondu à mes longs commentaires au Jugement de divorce.  Je le soupçonne de n’avoir aucune envie d’aller en appel, mais qu’il me le dise au moins !  Je me demande qui peut encore m’aider, mais je crois, mon cas n’intéresse personne.  Je n’aime pas ce genre de situation, rien de défini ; j’ai l’impression de me retrouver entre deux chaises, pourtant je voudrais pourtant bien m’asseoir un peu…

Je me rends de plus en plus compte à quel point ma situation est précaire : Si la CAF pour une raison ou une autre me supprimait l’aide au logement, EMMA et moi, nous nous retrouverions à la rue.  L’assistante sociale qui me suit, me conseille à nouveau de demander le RMI pour avoir plus de droits, mais je suis hésitante, j’ai peur d’être obligée un jour de rembourser le RMI que je considère comme une sorte d’endettement dont je ne veux en aucun cas ; ce sera le dernier pas à franchir.  


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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 10:45
23 octobre
Mes journées sont bien remplies par les études avec le CNED et le temps passe vite.

Le Tribunal de Commerce me convoque pour une audience le 30 octobre prochain puisque Madame POMAL a demandé la levée du délai de forclusion pour faire admettre sa créance.  Je demande aussitôt à Maître CORNIAUD de me représenter.  Le fera-t-il ?  Pour me défendre dans cette affaire, je ne dispose que du brouillon des commentaires concernant l’expertise, rédigés par RAOUL.  A ce jour, il a refusé de me faire parvenir la version finale de ses commentaires que je lui avais pourtant demandée à plusieurs reprises pour pouvoir me défendre puisque moi, je n’ai rien à me reprocher dans cette affaire, à part ma grande naïveté basée sur la confiance en mon époux ; une fois de plus, c’est RAOUL qui a causé le problème en ne respectant pas le délai d’exécution des travaux.  Pourquoi n’avait-il pas terminé le chantier à temps, sachant bien qu’il y aurait des problèmes s’il n’était pas fini dans les délais.  Je n’aurai jamais de réponse à cette question, comme à beaucoup d’autres d’ailleurs, RAOUL préférant se taire et s’éclipser en Egypte où il peut mener une vie à sa guise sans être incommodé par les conséquences des problèmes qu’il a créés.  Moi par contre, dont le nom de jeune fille a été utilisé par RAOUL pour ouvrir la GOURMANDISE, je dois faire face à toutes les conséquences de son comportement irresponsable.  Je ne les fuis pas, je les supporte, on me tient légalement responsable d’actes que je n’ai pas commis.  J’essaie d’y faire face comme je le peux malgré mon mauvais état de santé.
(Annotation : Bien qu’il m’ait promis de me représenter,  Maître CORNIAUD ne se présente pas au Tribunal de Commerce.)

24 octobre
Je reçois trois mauvaises nouvelles : La première est que RAOUL m’envoie du Caire une lettre de rappel de la Mairie.  Elle concerne la facture de cantine du mois de juin 1996 de 136 Francs qui serait restée impayée à ce jour.  Il me demande de la régler puisqu’il ne se sent plus concerné vu la demande de divorce qui date de mi-avril 1996.  Je ne comprends pas grand-chose étant persuadée d’avoir toujours tout réglé.  Peut-être me serais-je trompée à cause des vacances d’été ?  J’ai du mal à le croire, puisque je règle immédiatement - dans la mesure du possible - toutes les factures pour ne pas accumuler du retard.  Je suis assez sûre de l’avoir réglée. Comme je dois payer toutes les factures en espèces faute de chéquier, comment prouver que je suis à jour dans les factures de cantine ?   Je n’ai pas de reçu.  Je vais à la Mairie pour vérifier le paiement, mais la secrétaire ne trouve pas de trace.  
Je suis amère et préviens le Trésor Public que je ne payerai pas deux fois. Même si effectivement je n’avais pas payé cette facture, RAOUL ne pourrait-il pas avoir la correction de la régler au lieu de me l’envoyer avec un « gentil » mot disant : si tu dois la facture, paies-la.  Il s’agit quand même de sa fille, même si c’est moi qui en ai la charge ? !  D’ailleurs, en juin 1996, nous n’étions pas encore divorcés !  En relisant la lettre de RAOUL, je constate qu’il ne porte pas son adresse au Caire.  C’est contraire à la Loi qui prévoit que chaque parent doit communiquer dans les deux mois tout changement d’adresse à l’autre parent qui a la garde de l’enfant.  RAOUL doit bien avoir des raisons pour ne pas me communiquer son adresse en Egypte !

La deuxième mauvaise nouvelle : L’ASSEDIC retourne mon dossier d’AFR, je suppose pour un problème de date.  J’ai dû avancer 3.500 Francs de frais de ma « caisse d’urgence », mais je n’ai encore reçu aucun paiement d’AFR !  Je me sens tellement retournée que je ne reprends pas mon cours pour le reste de la journée.  Avec l’ANPE, nous décidons de monter le dossier une deuxième fois.

La troisième mauvaise nouvelle : L’ASSEDIC ne donne plus aucune aide matérielle depuis la nouvelle réglementation en application depuis le 1er octobre, mais ne m’indique pas à quelle instance je dois m’adresser maintenant pour obtenir une aide financière pour le bois de chauffage.  Je ne sais pas quoi faire.  J’ai la certitude que nous aurons froid cet hiver.  
Dans ma détresse, j’appelle la CAF qui me conseille de m’adresser à l’assistante sociale.  Pendant la conversation, mes larmes montent lentement, mais sûrement ; je ressens ces démarches comme une grande humiliation qui est très dure à supporter, mais je n’ai pas le choix.  Qui aurait pu penser un jour je ferai la quête pour pouvoir acheter du bois de chauffage ! ?


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