A ma plus grande stupéfaction, les PTT m'informent par lettre recommandée qu'il ne leur est pas possible d'ouvrir un compte courant au nom d'EMMA. Je soupçonne que l'interdiction bancaire qui pèse toujours sur moi, fait barrage à ma demande d'ouvrir un compte courant à son nom sur lequel j'aurais procuration en tant que représentant légal.
Pour avoir le cœur net, j'appelle les PTT à la première heure pour demander des explications. J'apprends que je suis fichée au Fichier Central Des Chèques, raison pour laquelle les PTT me refusent d'ouvrir un compte courant. Je n'en savais rien. On me conseille d'aller me renseigner auprès de la BANQUE DE FRANCE et demander une attestation de droit au compte. Je ne pourrais pas avoir un chéquier mais une carte bancaire m'explique-t-on, carte dont je n'ai pas besoin ; il me faut un chéquier pour ne plus être une handicapée dans la vie active.
Dès l'ouverture de l'après-midi, je me présente à la BANQUE DE FRANCE située dans des locaux anciens luxueux intimidants et aux boiseries sombres. J'apprends que je suis fichée depuis 1999 et que je serai radiée le 31 octobre 2004. Jusque là, je n'ai pratiquement aucune chance d'obtenir un prêt si je voulais demander un. Je suis fichée pour non-paiement du crédit de la ROYAL SAGE, crédit dont RAOUL n'avait jamais réglé une seule mensualité à mon insu. Suite à SON acte caché, moi je suis punie puisque je suis co-signataire mariée sous le régime de la communauté. Par l'intervention de la BANQUE DE FRANCE je peux demander l'ouverture d'un compte courant, la banque m'attribuant un institut bancaire dans la région. On me confirme que l'interdiction bancaire a été ramenée de dix à cinq ans en avril 2001 ; je pourrais donc enfin avoir un chéquier si je n'étais pas fichée ! Je ne comprends pas pourquoi Maître POPA ne m'en a jamais parlé. La dame au guichet me parle de désolidarisation du prêt, mais me fait aussitôt remarquer que dans mon cas, il est de toute façon trop tard pour en faire la demande. Jamais, aucun des avocats à qui j'ai eu à faire, n'en a jamais fait mention. Je ne m'explique pas pourquoi je n'ai jamais été informée que je figure sur la liste des mauvais payeurs. Jusque quand serai-je poursuivie par les conséquences des actes irresponsables de mon ex-mari, actes pour lesquels lui ne sera jamais inquiété ? Apparemment personne ne tient compte du préjudice moral que subit la victime. Il est inadmissible qu'un mari ait le droit de nuire ainsi à sa femme. Il y a une lacune dans la Loi, lacune qu'il faudrait combler. Comment la Loi peut-elle permettre de punir une personne pour des actes qu'elle n'a pas commis ? Comment j'aurais pu intervenir, alors que je ne soupçonnais pas les agissements crapuleux de mon mari ? Pourquoi n'y a-t-il aucun moyen de recours ? Une fois de plus, je maudis le régime de la communauté !
Après un coup de fil inhabituel de la part de GREG pour me demander de ne surtout pas me mêler sous aucun prétexte dans leurs affaires au Maroc, je suis inquiète et appelle MINNIE. Elle m'apprend que le Juge a autorisé SALA de prendre toutes les affaires qu'elle voulait puisqu'il a bien vu qu'il avait à faire à un escroc et menteur. Il a donc été très sévère condamnant RAOUL au paiement d'une amende et de tous les frais de procédure et depuis, il le fait étroitement surveiller. Il ne resterait que les affaires financières à régler. SALA ne sera pas tenue responsable des problèmes financiers créés par son ex-mari suite à ses explications aux autorités marocaines. Peut-être ma dernière lettre y a-t-elle contribué un peu ?
Malgré un esprit troublé, je retourne à mes dossiers. Je dois relancer Maître TOUR pour qu'il réponde enfin à mes nombreuses questions qui remplissent trois pages :
Avez-vous pu vous procurer la confirmation écrite de Monsieur JULE que Monsieur BOULIER lui a bien remis deux peintures miniatures sur ivoires anciennes en compensation des loyers en retard ?
Que devient le procès en responsabilité civile que vous avez engagé contre la SCP PERNANGE concernant les indemnités d'occupation me revenant ?
Avez-vous effectivement convoqué Monsieur BOULIER comme vous me l'aviez promis en octobre 1996 pour l'interroger ?
Suite à mes demandes renouvelées, avez-vous rajouté la créance de 8.000 Deutsche Mark majorée des intérêts depuis février 1994 du docteur SABELKA à la liste des créances ?
Avez-vous signalé au Procureur de la République les problèmes que Monsieur BOULIER m'a causés auprès de la banque TACO ?
Avez-vous bien noté le remboursement préférentiel de la sœur de Monsieur BOULIER (prêt de 40.000 Francs) pratiqué par ce dernier à mon insu ?
Qu'avez-vous entrepris pour annuler le Jugement rendu dans le litige POMAL pour faute de procédure ?
Avez-vous tenu compte du versement de 35.000 Francs par Maître VARON à Madame POMAL ?
Quelles seront les conséquences du fait que c'est Monsieur BOULIER qui a rempli et signé les déclarations de début et de fin d'activité sans me consulter ?
D'après le secrétariat du Parquet, ma plainte contre Monsieur BOULIER leur a été retournée fin 2001 par la Police Judiciaire qui est dans l'impossibilité d'interroger Monsieur BOULIER (non-présentation malgré deux séjours à Perlieux), mais en contact par e-mail. Il m'est impossible d'apprendre quoi que ce soit et je suis dans l'attente d'un procès depuis maintenant cinq ans. Pourriez-vous intervenir et en apprendre quelque chose ?
Avez-vous enfin exigé la comptabilité de Monsieur BOULIER ? Je répète une nouvelle fois que de nombreux postes sont à vérifier puisque je soupçonne d'innombrables irrégularités.
Dans combien de temps pensez-vous que ma liquidation judiciaire sera clôturée ?
Est-ce que je risque la faillite personnelle ? Quelles en seraient les conséquences ?
Quelle est ma situation actuelle ? Quels sont les risques ?
Puis-je enfin décrocher ma toile murale et la porte décorée ?
En février 2002, je vous ai fourni une liste complétée du matériel détourné. L'avez-vous ajouté à la procédure et signalé ce fait au Procureur de la République ?
Qu'avez-vous entrepris pour récupérer le matériel ou les fonds détournés ?
Je vous ai signalé que les déclarations d'impôts 1994/95 avaient été rédigées et signées par Monsieur BOULIER à mon insu ; l'avez-vous signalé au Procureur de la République ?
Que puis-je faire pour que Monsieur BOULIER me renseigne enfin sur le passé ?
Pourquoi n'avez-vous pas donné le feu vert à Maître POPA pour engager un procès contre les PTT pour faute professionnelle (remise de toutes les lettres recommandées à Monsieur BOULIER alors qu'il n'avait pas procuration), bien que j'aie constitué un dossier complet avec chiffrage du préjudice ?
Pourquoi n'avez-vous pas donné le feu vert à Maître POPA pour engager un procès contre la maison BIRABEN pour faute professionnelle, bien que j'aie constitué un dossier complet avec chiffrage du préjudice ?
Je préfère signaler à Maître TOUR une nouvelle fois que dans les Conclusions de Divorce, Monsieur BOULIER affirme qu'en raison du Jugement du Tribunal de Commerce de Menau (mise en liquidation judiciaire) il avait mis l'affaire à mon nom de jeune fille. Je demande au syndic de tenir compte de cet élément important.
Je réclame la dernière version de l'état des créances. Depuis mes commentaires du 6 août 1999, je n'ai pas eu de nouvelles quant à la vérification des créances déclarées.
Je souhaiterais également connaître les sommes qui sont parvenues à Maître TOUR depuis le début de ma liquidation judiciaire (la part aux loyers provenant des PRUNELLES et le produit des ventes aux enchères), ainsi que les frais qui ont été occasionnés depuis et comment ils seront couverts.
A ce jour, je n'ai toujours aucune preuve que Maître TOUR ait effectivement porté plainte contre Monsieur BOULIER auprès du Procureur de la République et je demande me fournir comme preuve le numéro de procédure et une copie de ses courriers.
Je rappelle que je suis dans l'impasse dans le litige CASO, étant donné qu'aussi bien CASO que Maître ESTA, se renvoient la faute. Je demande donc une nouvelle fois d'exiger de Maître ESTA le double du document établi lors de l'enlèvement du matériel chez CASO pour me permettre de vérifier les faits.
Je répète que depuis octobre 2000, Monsieur BOULIER ne paie plus la pension alimentaire pour sa fille qui vit dans des conditions précaires et demande d'intervenir auprès du syndic de Monsieur BOULIER pour qu'elle soit réglée sur les loyers perçus.
Je renouvelle ma demande d'intervenir auprès de Maître TEX pour enfin apprendre les dettes enregistrées chez lui au nom de BOULIER, RAOUL.
(pas de réponse)
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