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Recherche éditeur - Looking for editor

Recherche éditeur pour la publication et diffusion à l'échelle mondiale du recueil de Messages Divins JESUS EN DIRECT et de FUKUSHIMA.

 

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APPEL URGENT

pour informer de la nouvelle réalité depuis le 11 mars 2011

URGENT APPEAL to inform on the new reality since March 11, 2011


____________________

 

"A foolish faith in authority is the worst enemy of truth."

Albert Einstein


"Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal,

mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."

Albert Einstein

 

"During times of universal deceit, telling the truth becomes a revolutionary act."

George Orwell

 

"Les hommes répugnent à accepter ce qui est facile à saisir. "

  Henry Miller


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Think again, think seven times again before you leap 
and start construction of new nuclear power plants.
Mikhail Gorbachev
June 2006

28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 14:25
Suite du 11 septembre
En continuant à faire le tri dans les papiers éparpillés sur tout le bureau, je trouve une facture d’hôtel/restaurant de 1.180 Francs de 1991. RAOUL se soignerait chez GEORGE BLANC ? Je ne crois pas mes yeux et dois lire la facture deux fois :
une nuit à 500 Francs la chambre, des boissons pour 102 Francs et un menu découverte à 580 Francs. Comment était-il possible que RAOUL ait pu oser d’engager de telles dépenses, alors qu’il n’y avait jamais d’argent à la maison ? Je craque, j’en pleure à ne pas en finir. 
Je continue à remuer les papiers dans les tiroirs du bureau et trouve d’autres factures d’hôtels/restaurants :

Juin 1990                chez MICHEL CHABRAN : appartement et repas             722 Francs
Décembre 1990        NOVOTEL PARIS : chambre et room service                  721 Francs
Mai 1991                 RESTAURANT DES PRINCES : menu et boissons             290 Francs
Mai 1991                 MICHEL CHABRAN : appartement et repas                    717 Francs
Juin 1991                CHATEAU DES MONTHAIRONS : chambre et repas          729 Francs
Juillet 1991              BERNARD LOISEAU : menu et vins                               450 Francs
Octobre 1991          CHATEAU DE CLAVEL : menu                                      250 Francs
 
Monsieur a des goûts de luxe. Pourquoi toutes ces factures ne sont-elles pas classées en comptabilité ? Je comprends mieux maintenant, comment RAOUL a pu arriver une année à un poste « déplacements » de 40.000 Francs ! Lorsque je l’avais interrogé à ce sujet, il m’avait expliqué à l’époque qu’il avait passé des factures de son expert-comptable en comptabilité pour réduire son bénéfice. Je ne l’avais jamais cru, mais jamais je n’aurais pu imaginer à quel point RAOUL se soignait lors de ses déplacements, alors que moi, je tirais sur toutes les ficelles pour y arriver. Dégoûtée, je quitte le bureau, effondrée en larmes.
 
(Annotation : Endettement auprès des banques en 1990 /91 :
BROT                                       68.750 Francs
SNIV                                      177.000 Francs
ROYAL SAGE                            700.000 Francs
RAOUL ne payait plus ses cotisations sociales.)

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25 août 2006 5 25 /08 /août /2006 14:14
Suite du 11 septembre
Je découvre la facture de téléphone pour la GOURMANDISE qui s’élève à 1.400 Francs pour deux mois. Comment RAOUL a-t-il pu arriver à une somme aussi astronomique, alors que le téléphone ne doit servir qu’aux coups de fil locaux pour passer des commandes et régler des problèmes avec les fournisseurs ? Comment RAOUL peut-il être aussi irraisonnable et ne pas faire attention aux dépenses, d’autant plus que nous avons de gros problèmes de trésorerie ?
 
En déplaçant d’autres papiers, je tombe sur une lettre de la CAF du 25 avril 1994, nous réclamant 53.000 Francs d’allocations familiales que nous aurions perçues à tort. Mes premières démarches auprès de la CAF datent du 28 avril 1994. Nos lettres se sont donc croisées. Nous avions deux mois pour faire appel. RAOUL a dû intercepter cette lettre, mais n’a rien fait. 
J’appelle immédiatement l’assistante sociale qui me confirme que la somme est due sauf si nous pouvons prouver que la CAF a fait une faute. Il faudrait donc tout reconstituer depuis le décès de la petite ROSIE en 1986 puisque l’assistante sociale soupçonne une erreur à ce niveau-là. Je suis sidérée. D’où prendre une telle somme ? Pourquoi RAOUL ne m’en a-t-il pas parlé fin avril ? Comment faire ? Je suis effrayée par l’idée que nous devons rembourser 53.000 Francs alors que nous ne disposons pas du strict minimum vital.
 
Inquiète de ce que je pourrais encore découvrir, je reprends le rangement au bureau et trouve des documents démontrant que RAOUL n’a pas versé de cotisations à l’UTIM depuis 1989. Serait-ce pour cette raison que nous ne recevons plus aucun remboursement de nos frais de maladie ? Enfin je commence à comprendre ! Nous ne sommes plus assurés contre la maladie depuis 1989 ! Comment RAOUL peut-il oser ne pas cotiser après tous les problèmes de santé graves que nous avons derrière nous ? Lui, moi et ROSIE, nous avons occasionné des frais médicaux élevés par nos hospitalisations et opérations importantes. Comment ne pas couvrir sa famille contre la maladie ? Je comprends maintenant aussi, pourquoi, aux PRUNELLES en 1992, RAOUL avait entassé les feuilles de maladie accumulées pendant deux ans, que je lui avais proposé de remplir et envoyer. Mais il voulait s’en occuper lui-même. A l’époque, je l’avais cru. Après le déménagement à Sourlac, j’avais retrouvé ces feuilles de maladie dans son bureau. J’avais demandé en vain des explications à RAOUL. J’avais donc complété toutes les feuilles de maladie et les avais réparties dans deux grandes enveloppes que RAOUL s’était proposé de poster en allant faire les courses. Quoi de plus normal ? J’attendais donc le remboursement qui ne venait pas. J’avais alors écrit plusieurs fois à l’UTIM pour leur demander des explications pour le retard dans le traitement des feuilles de maladie. En fait, RAOUL ne les aurait donc jamais expédiées !? J’ai du mal à le croire ; un tel problème ne me serait jamais venu à l’esprit !   
Maintenant, l’UTIM me demande de reconstituer toutes nos dépenses des deux ans en question. C’est un énorme travail de fourmi pour lequel j’ai besoin de l’aide d’un pharmacien compréhensif. A première vue, nous avons eu pour plus de 20.000 Francs de dépenses. Totalement décomposée, je rappelle l’assistante sociale. D’après elle, j’ai à faire à un menteur chevronné. Je suis dans tous mes états. Je ne sais plus quoi faire. Cette découverte est trop monstrueuse. Je n’arrête pas de pleurer de déception, d’inquiétude, de désespoir.
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22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 13:46
11 septembre
A peine rentrée, je suis confrontée à nouveau aux problèmes que j’ai laissés derrière moi pendant trois semaines : Il y a des problèmes avec Madame POMAL chez qui RAOUL a commencé à poser le tissu mural. D’après ce que m’a raconté la cliente, il l’aurait traitée de tous les noms et menacée de quitter le chantier non terminé pour partir avec l’argent et déposer le bilan.
 
Lorsque j’en parle à RAOUL, il devient immédiatement furieux et commence à me faire des reproches :
« Tu es folle, tout ton travail supplémentaire ne sera jamais payé ; je ne m’en occuperai pas. Je ne suis pas d’accord avec ta proposition de lui faire tous les travaux qu’elle veut ! » 
Vu que j’avais du temps libre à ce moment-là, j’avais proposé à la cliente de régler ultérieurement tous les travaux supplémentaires ; j’étais tellement contente d’avoir du travail et la satisfaction que ma peinture plaisait. Vu nos bonnes relations, j’étais persuadée qu’il n’y aurait aucun problème et que ces travaux seraient des rentrées d’argent assurées. Mais Monsieur n’est pas d’accord !
Je ne me suis donc pas trompée : Dès que je remettrais les pieds à la maison, les problèmes recommenceraient ! Ils recommencent.
 
RAOUL me demande si j’ai réfléchi à notre avenir pendant mes « vacances », pendant que lui « a dû bosser ». Serait-il jaloux de mon séjour au bord de la mer, séjour jugé nécessaire par les médecins pour que je retrouve un meilleur état de santé ?
Il me reproche à nouveau de « ne parler que de pognon ». Il semble oublier que nous sommes en découvert à la banque et que nous avons beaucoup de problèmes d’argent à résoudre, que nous n’avons même pas le strict nécessaire quotidien assuré. Je lui réclame une nouvelle fois le chéquier qu’il détient, pour pouvoir pointer les extraits de compte ; mais il prétend de l’avoir laissé au restaurant. 
« A partir de maintenant, c’est moi qui m’occuperai de la comptabilité ; j’en ai marre de tes erreurs dans la tenue du livre comptable » m’informe RAOUL sur un ton autoritaire.
Je me demande pourquoi il n’a toujours pas envoyé sa déclaration de revenu qui aurait dû partir fin mai, et pourquoi il ne tient toujours pas un cahier de caisse comme l’exige la Chambre des Métiers, s’il tient tant à ce que tout soit aussi parfait! 
 
Je constate qu’apparemment aucun dossier n’a bougé pendant mon absence. Par contre, je m’aperçois que mon petit tiroir de l’armoire grise de la chambre a été fouillé. 
En essayant de faire un peu de rangement au bureau à la cave, je tombe sur la réponse de ORGANIC suite à ma lettre de juin dernier. C’est une lettre de plus que RAOUL a interceptée, alors qu’elle est adressée à MON nom ! L’organisme m’informe que « depuis 1989, Monsieur BOULIER n'a pas versé toutes les cotisations qu'il devait à l'égard de ce régime. Par conséquent, en l’état actuel de son compte, vous ne remplissez pas la condition pour prétendre à cet avantage.» Je réalise que je ne peux prétendre à aucun droit à la retraite. C’est dur à avaler après avoir travaillé pour rien pendant huit ans !
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19 août 2006 6 19 /08 /août /2006 17:27
18 août – 10 septembre
EMMA et moi, nous partons au bord de la Méditerranée sous la pluie. Je suis si contente de pouvoir m’en aller, me changer les idées, d’essayer d’oublier tous les problèmes pendant quelques semaines, de passer du temps avec EMMA dans l’espoir de revenir guérie
 
Malgré le changement d’air et nos longues promenades au bord de la mer qui me fatiguent, j’ai du mal à faire mes nuits. Je dois doubler la dose de somnifère pour trouver le sommeil. 
Mes parents m’appellent pour prendre nos nouvelles. Ils veulent bien croire qu’EMMA apprécie beaucoup la tranquillité ici, loin de tous les problèmes de la maison. Mon frère est toujours dans un centre spécialisé dans les maladies nerveuses où l’on traite de nombreuses personnes malades suite à des problèmes de couple. Si seulement RAOUL avait une autre attitude, tout serait beaucoup plus facile et la plupart des problèmes pourraient être évités ou résolus. Et moi, je pourrais guérir. Mais par son attitude odieuse, il ne fait que de m’enfoncer dans la maladie. Mais moi, je veux guérir !
 
Des 1.000 Francs que RAOUL m’a donnés pour trois semaines, sur lesquels je dois encore acheter le billet retour, il ne reste plus grand-chose. J’attends avec impatience le mandat promis, mais qui ne vient toujours pas, tout comme l’ordonnance dont j’ai besoin pour le renouvellement des médicaments pendant mon séjour. 
« Explique au pharmacien ce que tu as et il te donnera ce qu’il faut ; il n’est pas fou » m’a fait remarquer RAOUL au téléphone. Pourtant il sait très bien que ces médicaments ne peuvent pas être délivrés sans ordonnance et que je ne dois pas interrompre le traitement. Je me demande comment je vais faire. Je suis inquiète.
 
A mon grand regret, notre agréable séjour touche trop vite à sa fin. Sous un grand soleil, bronzées et reposées, nous rentrons vers les nuages… 
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16 août 2006 3 16 /08 /août /2006 16:31
17 août
Je sors de l’hôpital en début d’après-midi. Je n’ai pas le courage, ni la force physique d’aller à pieds au centre ville qui n’est pourtant pas bien loin, et je préfère prendre le bus. Je me permets le luxe d’aller directement chez le coiffeur pour me remettre un peu en état et me remonter le moral avant de faire quelques courses urgentes et passer à la GOURMANDISE.
Je suis sidérée dans quel état déplorable je trouve le restaurant. Dans la vitrine, qui n’a pas été nettoyée depuis longtemps, les chocolats ont pris un coup de chaud et ont blanchi ; RAOUL prétend ne pas l’avoir remarqué. Il y a très peu de choix en pâtisseries. Quel mauvais goût ! Quelle saleté ! Quel désordre ! Ce n’est certainement pas comme ça que les affaires vont marcher.  RAOUL se prend pour le patron qu’il voudrait bien être, mais qu’il n’a pas le droit de l’êtreAlors il s’est servi de moi, de mon nom de jeune fille plus exactement, pour contourner cette interdiction d’exercer à son compte dont il semble être frappé. Je ne dis plus rien puisque RAOUL fait de toute façon tout au-dessus de ma tête, mais je me pose d’innombrables questions
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13 août 2006 7 13 /08 /août /2006 15:15
8 - 16 août
Je me retrouve sous calmants et antidépresseurs sans savoir exactement ce que je prends, j’avale ce que l’infirmière me donne. Je dors beaucoup. On veut que je dorme, tant que possible. Quand je dors, je ne pleure plus. Je dois reposer mes nerfs mis à vif par le comportement odieux de mon mari.
A partir du deuxième jour, je suis transférée en « médecine ». Tout le monde est gentil avec moi, je n’en ai plus l’habitude. Depuis longtemps, je peux enfin manger en toute tranquillité, sans qu’on me gâche le repas par des méchancetés ou insultes. J’apprécie. Je me régale. J’ai l’impression que c’est un état exceptionnel, alors que cela devrait être la normale.
 
Mon entretien avec le psychiatre est relativement court, celui en présence de RAOUL et du psychiatre aussi. Je suis contente lorsque je vois RAOUL partir ; nous n’avons rien à nous dire. On me gardera à l’hôpital au moins jusqu’au 15 août, alors que je pensais naïvement pouvoir repartir aussitôt la piqûre faite. 
 
Je suis inquiète du coût de mon hospitalisation : Il y aura environ 4.200 Francs de frais à ma charge. Comment vais-je pouvoir payer la facture ? Je n’en ai aucune idée. 
(Annotation : RAOUL n’a pas réglé les frais à notre charge. Le 30 juillet 1995, le Trésor Public retient 4.269 Francs sur l’indemnité d’occupation des PRUNELLES que les occupants ont dû régler directement suite à une Injonction à Payer, procédure dont je n’étais pas au courant. Pourtant, vu notre situation précaire, nous aurions pu avoir droit à l’aide médicale. Je l’ignorais. Personne à l’hôpital ne m’en avait parlé. RAOUL n’aurait-il pas pu se renseigner et faire les démarches nécessaires ?)
 
En raison de mon état d’épuisement général, les médecins me conseillent un séjour en maison de repos. Mais j’y vois un gros problème : Je ne pourrais pas m’occuper d’EMMA pendant trois semaines. Avec mon séjour à l’hôpital, cela ferait presque quatre semaines qu’elle aurait été sans moi. Je ne le veux en aucun cas ; je trouverai une autre solution. Partir au bord de la mer toutes les deux chez une amie qui nous prêterait son studio me paraît une meilleure solution. En insistant, j’arrive finalement à convaincre les médecins que cela serait le mieux aussi bien pour l’enfant que pour moi. 
 
Quelques jours après mon admission, j’ai la visite de RAOUL qui est accompagné de sa mère, sa sœur et EMMA. Nous discutons un peu de problèmes professionnels. Je rappelle à RAOUL que je voudrais être radiée de la Chambre des Métiers au plus vite pour ne pas avoir de difficultés avec l’ANPE et l’ASSEDIC qui financent mes stages informatiques auxquels je me suis inscrite pour me mettre à niveau dans l’espoir de pouvoir trouver ainsi plus facilement un petit travail. En effet, je crains qu’on me refuse un poste de salariée si l’agence pour l’emploi apprenait que l’affaire commerciale est inscrite à mon nom. Cette idée ne lui plaît pas et sa réponse standard est comme toujours : « On verra ça ». Très vite RAOUL s’emporte et pique une de ses colères que je commence à bien connaître, mais auxquelles je ne m’habitue pas. Il devient polémique et va même jusqu’à nier d’avoir mis le restaurant à mon nom pour pouvoir devenir plus tard salarié, statut qui lui permettrait une bonne couverture sociale en raison de ses prétendus problèmes de santé. C’est par mon avocat que j’ai appris que, vu le passé professionnel de RAOUL, il ne pouvait probablement pas ouvrir une nouvelle activité à son nom, raison pour laquelle il a tant insisté de faire paraître mon NOM de JEUNE FILLE et non le nom BOULIER sur les documents officiels. Comme j’ai réalisé que je ne sers que de prête-nom, je voudrais complètement me retirer de l’affaire. 
 
Nous voyons encore certains points ensemble, mais très vite, nous commençons à nous disputer, RAOUL me crie après pour un rien et devient de plus en plus désagréable. Je ne le supporte plus et suis vite à bout de nerfs pour fondre en larmes. Malgré mon état décomposé, RAOUL continue à crier et à m’insulter ; même la présence de ses membres de famille et d’EMMA qui n’a que six ans, ne le gêne pas. Personne n’essaie de calmer RAOUL. Pour me protéger, je lui demande de partir. Comment peut-il être aussi odieux avec moi, même à l’hôpital ? Ne voyant personne bouger, je vais voir l’infirmière. Totalement décomposée, je lui demande de me donner un calmant. Je ne veux rien entendre, rien voir, personne, je veux dormir. Qu’il me laisse tranquille, qu’il parte. Vite. Je n’en peux plus. Le calmant me fait oublier mon profond chagrin
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11 août 2006 5 11 /08 /août /2006 14:55
7 août
Je me lève comme d’habitude complètement en sueur des douleurs habituelles dans le dos. Je dois me rouler du lit, impossible de me mettre en position assise. J’ai du mal à marcher et ne peux faire que de petits pas en prenant appui sur les meubles et les murs. 
RAOUL fait tourner la machine à laver à moitié vide pour laver son seul et unique pantalon correct. Le peu que RAOUL me dit, ce ne sont que des méchancetés et insultes. J’en pleure au point que je n’arrive plus à m’arrêter. Je me sens complètement épuisée dès le matin. J’ai l’impression de ne plus pouvoir tenir et demande finalement à RAOUL de m’emmener à l’hôpital pour qu’on me fasse une piqûre pour calmer mes nerfs. J’explique à EMMA que je reviendrai tout à l’heure…
 
J’ai l’heureuse surprise de voir RAOUL enfiler son pantalon troué pour m’accompagner immédiatement à l’hôpital. Pour une fois, il ne dit pas non. J’arrive complètement décomposée aux urgences, en pleurs, incapable de me calmer. Je n’attends qu’une chose : que RAOUL s’en aille de la salle de soins, qu’il me laisse enfin tranquille. Je suis consternée d’apprendre qu’on me gardera plusieurs jours. Je ne pourrai donc pas exposer à la petite fête locale comme je l’avais prévu. Je suis venue les mains vides puisque je pensais pouvoir repartir après la piqûre. La piqûre est radicale : je dors…
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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 14:43
4 août
Je n’ai toujours pas de clé pour la boîte aux lettres. Depuis que la mienne est introuvable, RAOUL refuse de me faire un double de la sienne ; je n’ai donc plus accès au courrier. Je suis inquiète et en colère après RAOUL qui réceptionne le courrier, l’ouvre et me le donne seulement après l’avoir lu ; je me demande s’il me remet effectivement tout. 
 
6 août
Comme les reproches continuent à pleuvoir sur moi tous les soirs, je rappelle à RAOUL que depuis longtemps, je souhaite une séparation de son travail et du mien, puisque je me suis rendu compte que nous n’avons pas les mêmes idées et principes au niveau travail, que je lui en avais déjà parlé lorsque nous étions encore aux PRUNELLES, mais qu’il ne voulait pas en entendre parler, que je voyais cette séparation comme seule solution pour sauver notre couple en évitant des frictions entre nous pour des problèmes professionnels. Depuis l’ouverture de la GOURMANDISE, je l’avais prévenu que je donnerais simplement un coup de main au démarrage, mais que par la suite, je me chercherais un autre travail, non seulement pour séparer travail et couple, mais aussi pour améliorer notre revenu qui est insuffisant pour subvenir aux besoins élémentaires de quatre personnes. Sans le chèque mensuel des indemnités d’occupation des PRUNELLES, nous serions à la rue en train de crever de faim. Cette situation n’est pas exagérée, c’est un fait que RAOUL refuse de voir et sa famille aussi que j’avais avertie des problèmes que nous rencontrons, mais j’ai l’impression que personne ne m’a cru et ne me croit toujours pas. 
 
RAOUL me parle d’une lettre de Madame FRAIS, notre ancienne voisine qui lui avait sauvé la vie en 1982, lettre que je n’ai jamais vue. Il paraît qu’elle a essayé de me joindre, mais qu’elle n’a pas réussi à m’avoir au téléphone. C’est normal, j’étais sur le chantier. Elle pense que j’ai quitté RAOUL. 
« Tu ne lui as rien dit, hein ? Elle a encore inventé ça ! » s’écrie RAOUL rouge de colère, « tout comme tu m’as débiné auprès de mon meilleur ami à qui tu as dit que je te tue à petit feu ! » 
« Je n’ai pas besoin de ta permission pour dire ce que j’ai à dire aux autres » je lui réponds calmement. RAOUL continue à me crier après au point de me faire peur.
« Que cherches-tu avec ton comportement odieux vis-à-vis de moi ? » 
« Je te traite comme tu me traites ! » me lance-t-il d’un ton furieux.
Je reste perplexe. J’essaie de rester correcte avec lui malgré ses méchancetés continues. Si certaines de mes questions le dérangent, cela n’est pas ma faute. Il est tout à fait injuste de me reprocher un comportement incorrect. RAOUL continue alors ses reproches : que je l’évitais, que je m’arrangeais pour ne pas le voir, comme l’autre matin, lorsque j’étais dans le jardin en train de couper les mauvaises herbes, que je n’ouvrais plus ma bouche… Il est vrai que j’évite de dire quoi que ce soit pour ne pas me faire insulter et me faire « envoyer balader » par lui chaque fois que j’essaie d’entamer la conversation. De toute façon, avec un peu de chance, je n’obtiens que des « oui » et des « non » et encore ! Je réalise que quoi que je fasse, ce sera toujours le contraire de ce que RAOUL exigerait de moi.
 
Notre « discussion » m’a totalement épuisée. Avant de me coucher, j’avale deux somnifères accompagnés de deux verres de bière pour être sûre d’être assommée. 
 
Je repense que RAOUL est capable de me ressortir des choses que j’aurais dites, il y a plus de quinze ans, mais qu’il semble avoir des trous de mémoire concernant les évènements actuels comme la gestion et les finances de la GOURMANDISE, le compte en banque, les factures ou les fournisseurs chaque fois que je l’interroge. Il m’a fait remarquer qu’il ne voyait en moi plus du tout la personne qu’il a connue, il y a quelques années. Je pourrais dire la même chose de lui. Peut-être devrait-il commencer à se poser des questions. A quarante-cinq ans, je réagis autrement qu’à vingt-trois ans, surtout après tout ce que RAOUL m’a fait subir, ce qu’il m’a caché et sur tout ce qu’il m’a menti. 
« Je l’ai fait pour ton bien » m’a-t-il osé sortir. 
Il a donc menti sciemment ce qui est encore pire à mes yeux. Il est vrai, il m’avait déjà parlé une fois de « mensonges pieux ».   Il vaut mieux que je dorme…
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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 16:47
2 août
Le loyer d’août pour le local commercial n’a pas été réglé.
 
Ce soir, comme souvent, j’ai droit aux reproches :
RAOUL est furieux parce que je n’ai rien à lui dire à part de lui parler de problèmes d’affaires dont il ne veut rien savoir. Il semble oublier que si je ne posais pas de questions, il ne me donnerait AUCUNE information de lui-même ; déjà en réclamant et insistant j’ai du mal à être renseignée. J’ai l’impression qu’il ne se retrouve plus dans la paperasse ; j’attends toujours ma feuille de maladie qu’il m’a promise d’apporter, mais je n’ose plus la lui rappeler. Il ne m’a toujours pas fourni des relevés des achats alimentaires pour le restaurant, ni le contrat de location pour la maison, document que je lui réclame depuis juin. RAOUL trouve toujours une excuse, fait des promesses qu’il ne tient jamais, il me dit « on verra ça à la GOURMANDISE», « je vais faire », « je m’en occupe », « je le ferai demain », jamais « je fais » ou même « j’ai fait ». Le mot « demain » a pris un tout nouveau sens pour moi : « à un moment indéfini dans l’avenir » ou alors « jamais ». Par la force des choses, je suis donc obligée à lui poser la même question d’innombrables fois, ce qui l’agace… et moi aussi.  Sa porte de sortie est alors la colère qui met toujours fin à toute tentative de discussion de ma part. Comment faire ?
 
Depuis fin juillet, RAOUL s’est installé dans un des « clapiers », une des chambres sans fenêtre au grenier. Je ne serai donc plus gênée par ses incessants ronflements désagréables qui m’ont fait sursauter depuis de longues années, et qui enfin, ne m’empêcheront plus de dormir tranquillement. Notre rupture conjugale est ainsi définitive.
EMMA ne met pas longtemps pour prendre la place. Elle ne ronfle pas, mais donne des coups de pieds. 
 
Comme RAOUL me refuse toute information sur l’ancienne activité de décoration, je décide de m’adresser directement à son syndic, Maître CHARLOT, pour être enfin renseignée sur la liquidation judiciaire de RAOUL. Je rappelle que trois courriers depuis mars dernier sont restés sans réponse de sa part. Peut-être le syndic répondra-t-il cette fois-ci à ma demande ? Je considère en tant qu’épouse, j’ai un droit à l’information sur la situation de mon mari, information qu’on me refuse, aussi bien RAOUL que le syndic. Je me demande s’ils en ont le droit.
 
Je me vois encore à Sourlac, un jour où il faisait très beau, trop beau pour être enfermé dans un bureau, RAOUL était parti à Paris sans me dire pourquoi, comme la plupart du temps. Le bureau avait grand besoin d’être rangé et je commençai à trier les papiers qui étaient éparpillés partout. Comment RAOUL avait-il pu arriver à un tel désordre ? C’est ainsi que je découvris une petite sacoche pleine de lettres, la plupart n’ayant jamais été ouvertes, même les recommandées, et cela depuis deux ans ! Je commençai à les parcourir, puis à les trier pour essayer de comprendre. C’est ainsi que je constituai quarante dossiers en deux jours ! Assez vite je me rendis compte qu’il y avait un GROS problème
La mention sur tout le courrier de la banque, « redr. jud. », que nous recevions aux PRUNELLES, était donc bien vrai : RAOUL était en redressement judiciaire, pire encore : en liquidation judiciaire ! Pourtant, il avait toujours nié un redressement judiciaire, il m’avait expliqué que c’était une erreur de la banque. A l’époque, je ne savais pas très bien ce que cela signifiait et quelles seraient les conséquences d’une telle procédure n’ayant jamais été confrontée à une telle situation. 
Je me souviens très bien à quel point j’étais mal ce jour-là, tout en pleurs, j’eus des palpitations qui ne voulaient pas s’arrêter et des douleurs dans la poitrine au point que je craignais une crise cardiaque. J’avais si peur : peur de ce qui allait nous arriver, peur de craquer, peur de claquer seule dans ce bureau à la cave un beau jour d’été… J’avais du mal à comprendre comment RAOUL pouvait me dissimuler sa situation dramatique, comment il pouvait mentir pour me cacher les problèmes, surtout vu l’importance de mon travail dans cette activité : sans ma peinture artistique, RAOUL n’aurait rien eu à vendre. Je n’avais qu’une hâte : que RAOUL rentre pour pouvoir l’interroger !
A partir de ce jour-là, nos rapports se dégradèrent brusquement.
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6 août 2006 7 06 /08 /août /2006 13:19
3 juillet
Je range tout le chantier que les hommes ont laissé hier soir dans la cuisine ; il ne leur viendrait pas à l'esprit de laisser une cuisine comme ils l'ont trouvé en arrivant : rangée. Je commence à m'inquiéter puisque les courses n'ont pas été faites depuis plus d'une semaine. Le frigo est presque vide ; c'est la panne dans tout, je ne peux même plus nourrir les animaux. 
 
Je ne reviens toujours pas de la mauvaise foi de RAOUL : Aujourd'hui, il m'a soupçonnée d'avoir mangé du melon avec EMMA après avoir trouvé des pépins dans la poubelle ; il m'en veut maintenant. J'ai eu beau lui expliquer que c'était des pépins de concombre, il ne m'a pas cru. Je me rends compte à quel point je suis surveillée et vite soupçonnée d'actes que je n'ai pas commis. Et même si je nous avais offert exceptionnellement un melon, cela n'aurait pas dû être une raison pour me faire un reproche. J'en ai marre d'être obligée de priver EMMA et moi de tout ! Je comprends GREG qui râle parce que notre table est maigre.
 
Après une semaine de travaux de décoration, Madame POMAL est enchantée de mon travail. Je suis contente : Malgré mon mauvais état de santé, j'ai réussi ce chantier qui m'a fait le plus grand bien moralement. C'est à RAOUL maintenant d'intervenir ; moi, j'ai fait ma part du travail. 
 
Nous n'avançons en rien au niveau travail de bureau ; RAOUL trouve toujours un prétexte ; ce n'est jamais le moment. Pourtant certains dossiers deviennent urgents. Je suis inquiète parce que je ne vois plus aucun courrier. 
Je m'aperçois que RAOUL n'a pas fait de remise de chèques à la banque depuis environ deux semaines ; où sont allés les chèques ? Cela veut dire que nous aurons à nouveau des problèmes de trésorerie. Je ne comprends pas où est parti le produit de vente du lingot d'or ; RAOUL a dû avoir un besoin d'argent extrêmement urgent. Si seulement RAOUL se décidait à parler, mais il continue à refuser tout dialogue ! 
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