25 août 2006
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Suite du 11 septembre
Je découvre la facture de téléphone pour la GOURMANDISE qui s’élève à 1.400 Francs pour deux mois. Comment RAOUL a-t-il pu arriver à une somme aussi astronomique, alors que le téléphone ne doit servir qu’aux coups de fil locaux pour passer des commandes et régler des problèmes avec les fournisseurs ? Comment RAOUL peut-il être aussi irraisonnable et ne pas faire attention aux dépenses, d’autant plus que nous avons de gros problèmes de trésorerie ?
En déplaçant d’autres papiers, je tombe sur une lettre de la CAF du 25 avril 1994, nous réclamant 53.000 Francs d’allocations familiales que nous aurions perçues à tort. Mes premières démarches auprès de la CAF datent du 28 avril 1994. Nos lettres se sont donc croisées. Nous avions deux mois pour faire appel. RAOUL a dû intercepter cette lettre, mais n’a rien fait.
J’appelle immédiatement l’assistante sociale qui me confirme que la somme est due sauf si nous pouvons prouver que la CAF a fait une faute. Il faudrait donc tout reconstituer depuis le décès de la petite ROSIE en 1986 puisque l’assistante sociale soupçonne une erreur à ce niveau-là. Je suis sidérée. D’où prendre une telle somme ? Pourquoi RAOUL ne m’en a-t-il pas parlé fin avril ? Comment faire ? Je suis effrayée par l’idée que nous devons rembourser 53.000 Francs alors que nous ne disposons pas du strict minimum vital.
Inquiète de ce que je pourrais encore découvrir, je reprends le rangement au bureau et trouve des documents démontrant que RAOUL n’a pas versé de cotisations à l’UTIM depuis 1989. Serait-ce pour cette raison que nous ne recevons plus aucun remboursement de nos frais de maladie ? Enfin je commence à comprendre ! Nous ne sommes plus assurés contre la maladie depuis 1989 ! Comment RAOUL peut-il oser ne pas cotiser après tous les problèmes de santé graves que nous avons derrière nous ? Lui, moi et ROSIE, nous avons occasionné des frais médicaux élevés par nos hospitalisations et opérations importantes. Comment ne pas couvrir sa famille contre la maladie ? Je comprends maintenant aussi, pourquoi, aux PRUNELLES en 1992, RAOUL avait entassé les feuilles de maladie accumulées pendant deux ans, que je lui avais proposé de remplir et envoyer. Mais il voulait s’en occuper lui-même. A l’époque, je l’avais cru. Après le déménagement à Sourlac, j’avais retrouvé ces feuilles de maladie dans son bureau. J’avais demandé en vain des explications à RAOUL. J’avais donc complété toutes les feuilles de maladie et les avais réparties dans deux grandes enveloppes que RAOUL s’était proposé de poster en allant faire les courses. Quoi de plus normal ? J’attendais donc le remboursement qui ne venait pas. J’avais alors écrit plusieurs fois à l’UTIM pour leur demander des explications pour le retard dans le traitement des feuilles de maladie. En fait, RAOUL ne les aurait donc jamais expédiées !? J’ai du mal à le croire ; un tel problème ne me serait jamais venu à l’esprit !
Maintenant, l’UTIM me demande de reconstituer toutes nos dépenses des deux ans en question. C’est un énorme travail de fourmi pour lequel j’ai besoin de l’aide d’un pharmacien compréhensif. A première vue, nous avons eu pour plus de 20.000 Francs de dépenses. Totalement décomposée, je rappelle l’assistante sociale. D’après elle, j’ai à faire à un menteur chevronné. Je suis dans tous mes états. Je ne sais plus quoi faire. Cette découverte est trop monstrueuse. Je n’arrête pas de pleurer de déception, d’inquiétude, de désespoir.
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Published by KATY NESTOR
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dans
Le Puzzle de la Vérité