J’ai rendez-vous avec Maître CORNIAUD. J’y vais dans l’espoir d’avancer dans l’appel au Jugement de Divorce pour me débarrasser enfin d’un Jugement qui a été rendu sur de fausses bases et qui m’a profondément blessée et me blesse toujours dès que j’y pense.
Je suis stupéfaite d’apprendre que Maître CORNIAUD n’a toujours pas fait appel, prétendant qu’il lui manque la Signification du Jugement. Pourtant, je la lui avais déposée personnellement dans sa boîte aux lettres le 8 janvier dernier en même temps que le dossier d’aide juridictionnelle qu’il prétend ne pas avoir non plus.
Quant à la pension alimentaire, l’avocat m’informe qu’une simple requête auprès du Juge aux Affaires Familiales suffit pour en obtenir une ; il ne serait pas nécessaire de passer par l’appel au Jugement de Divorce. Je me demande pourquoi il n’a pas fait le nécessaire depuis septembre dernier, lorsque je lui avais décrit ma situation catastrophique. Je veux obtenir trois choses pour EMMA : une pension alimentaire puisque le père a maintenant une bonne situation, la libre circulation pour l’étranger et le transport de l’enfant exclusivement par le père et non par une tierce personne, comme le permet le Jugement.
Malgré cette première déception, ne sachant à qui d’autre m’adresser, je charge Maître CORNIAUD en tout de quinze dossiers.
Quant aux dossiers SNIV et FRANCFINE, je contredis Maître CORNIAUD qui prétend qu’une banque ne peut pas obtenir la levée de forclusion, puisque la SNIV l’a obtenue le 17 septembre 1997. Je crains que cela soit également possible pour FRANCFINE qui détient un Jugement à mon nom.
Je demande à l’avocat de m’aider à porter plainte contre Monsieur BOULIER et d’intervenir auprès de Maître TOUR pour qu’il fasse enfin correctement son travail de syndic.
Je suis soulagée d’apprendre que la liquidation judiciaire empêcherait toute saisie sur salaire.
(Annotation : D’après le renseignement pris à la Chambre des Métiers en 2003, le mandataire PEUT saisir une partie du salaire si toutes les dettes n’ont pas pu être réglées dans le cadre de la liquidation judiciaire.)
Je suis étonnée que Maître CORNIAUD exige de moi de prendre un rendez-vous au secrétariat si je veux obtenir une réponse à mes courriers. Je préférerais de loin des réponses par écrit ; j’ai bien appris que SEUL l’écrit compte en cas de problèmes.
Après avoir fait le tour des problèmes à résoudre, je regagne un peu d’espoir en me disant que j’ai fait ce que j’ai pu. Le CIDFF m’avait bien confirmé que seul un avocat pourrait m’aider à résoudre les problèmes existants. Voyons la suite...
(Annotation : Maître CORNIAUD ne fera rien.)