Le 17 novembre, plusieurs hypothèses sont émises. D'après des experts quelque chose très déplaisante s'est passé pour que de l'iode-131 soit détecté dans l'air dans de nombreux pays d'Europe : soit un accident sérieux ou l'ouverture du système de ventilation d'un réacteur en danger
pour que des traces d'iode-131 soient détectées dans l'air sur l'Europe, mais on ne connait pas l'origine
Pour que de l'iode-131 soit détecté à des quantités mesurables, il doit provenir d'une réaction en chaîne de l'uranium en fission dans un réacteur.
Une entreprise médicale qui utilise l'iode radioactif à des fins médicales ou pharmaceutiques, comme cela a été vite avancé comme hypothèse dans la Presse, ne disposerait pas de suffisamment de produit pour provoquer une contamination aussi étendue touchant des pays éloignés de milliers de kilomètres comme la Suède et l'Autriche. Cela laisse supposer une fuite considérable, signifiant un réel danger de santé près du lieu d'origine : d'après un rapport du 11 novembre de RIA Novosti, l'iode-131 est un nucléide très dangereux qui provient d'une fission nucléaire et qui provoque des mutations et la destruction cellulaire ainsi que des tissus autour des cellules.
Mais le directeur du laboratoire hongrois incriminé dit que les quantités d'iode-131 émises par l'entreprise ne correspondent pas à ce qui a été détecté sur l'Europe.
Le 17 novembre, Reuters annonce que l'émission d'iode-131 était stoppée.
Hungary lab says emitted iodine-131, now halted
Une partie de l'iode-131 détectée dans l'air de Budapest proviendrait très probablement de Izotop Intezet, mais Mihaly Lakatos, directeur de l'Institut a déclaré à Reuters que malgré cette émission plus élevée que la normale, l'Hongrie ne peut pas être à l'origine du problème qui dure déjà plusieurs semaines vu l'étendue de la contamination, raison pour laquelle il a publié un rapport qui démontre que le laboratoire n'est pas à l'origine de cette contamination.
Emission par Izotop Intezet :
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300 gigabecquerels (GBq) entre janvier et mars
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324 gigabecquerels (GBq) entre septembre et novembre
soit un total de 624 billion becquerels.
A noter : Le laboratoire n'a pas été inquiété par l'IAEA.
Un expert hongrois du Gouvernement a déclaré le 11 novembre que l'iodine-131 détecté à Budapest est loin en-dessous des taux de Fukushima.
Il s'agirait plutôt d'un indicateur d'une réaction nucléaire en chaîne, 10 jours après des propos tenus sur la « criticité » à Fukushima
Il est bien étonnant que l'IAEA n'ait consacré que 129 mots à ce problème dangereux.
Certains croient qu'il est impossible que cette contamination provienne de Fukushima, vu que les explosions ont eu lieu il y plusieurs mois. Excluent-ils vraiment la possibilité que d'autres explosions aient pu avoir lieu depuis ?
On cherche par tous les moyens un bouc-emissaire, par exemple : La Pologne accuse le Pakistan de l'émission de l'iode-131 ; mais le Pakistan réfute cette accusation en disant que cela n'est possible que s'il y a un incident nucléaire.
Le 15 novembre, la France (IRSN) admet qu'il s'agit d'un incident assez exceptionnel et n'exclue pas que l'iode-131 provienne d'un réacteur nucléaire utilisé à des fins de production d'électricité ou de recherche ou alors d'une entreprise médicale, mais affirme lors d'une déclaration de Presse qu'il n'y a aucun risque de santé. Elle exclue le Japon comme source, vu que les émissions d'iode-131 ont été stoppées.
“Quite Exceptional”: France reveals detection of iodine-131 — Says it could be from nuclear reactor
Plus d'émission d'iode-131 à Fukushima ?
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